Mostra de Venise 2007 : Prix spécial du Jury, meilleure actrice, Critique internationale. César 2008 du meilleur film et meilleur réalisateur.
Réalisateur : Abdellatif Kechiche. Né à Tunis en 1960, acteur, puis réalisateur avec « La faute à Voltaire » récompensé à Venise comme premier film. « L’esquive » histoire de jeunes beurs est également récompensée (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scenario).
Pays : France Année : 2007
Acteurs : Habib Boufares (Slimane), Hafsia Herzi (la belle fille), Faridah Benkhetache (Karima), Alice Houri (Julia, femme de Majid) Sami Zitouni (Majid)
Dir photo: Lubomir Bakchev
Résumé : le fil est le « mulet » cet immigré de 60 ans qui a toujours trimé dur sur le port de Sète, pour que ses enfants (la graine) puissent réussir en France. Homme discret et simple, divorcé il loge dans l’hôtel de sa maîtresse, et peine à subvenir aux besoins de sa famille. Il est subitement licencié du chantier naval et se lance avec ses indemnités dans un projet fou : monter un restaurant, qu’il exploiterait avec sa famille. Avec l’aide de sa belle fille, qui parle mieux que lui, il part à la conquête de prêt, autorisation etc… il est plutôt dissuadé par les différents services de la ville…. Mais il continue avec ses fils à transformer l’épave en restaurant. Voyant que ses démarches n’aboutissent pas il compte faire la démonstration pratique de la viabilité de son projet et lance une invitation pour les édiles de la ville…. Kechiche choisit la narration par le dialogue, tout est dit entre les personnages. Les femmes parlent et agissent pointant les anicroches et curieusement un groupe de vieux, très méridionaux fait de même…. L’intrigue est simple et les personnages très réalistes avec leur côté famille ordinaire mais culture magrébine française. Rien n’est compliqué ni inattendu, c’est la vie de tous les jours avec ses crises. Ce qui n’est pas banal c’est le projet de « restaurant couscous » sur un bateau rafistolé auquel notre héro se mesure et espère la coalition de deux familles qui ne s’aiment pas…. Les uns et les autres vont petit à petit « sortir leurs tripes » pour que ça marche… Kechiche décrit aussi cet univers de ville de province, avec ces petites gens et ses notabilités en les montrant répondre à nos personnages.
Filmographie : La faute à Voltaire, l’esquive
Avis : Film pétillant, attachant, drôle et triste à la fois. Des acteurs qui font « prendre » le film et des gros plans délectatifs sur scènes familiales… beaucoup d’humour. J’ai bien aimé la première touche, (les chantiers ne veulent plus de français….) On mange du couscous pendant 2h30, ça donne faim !
Note : 9/10
Réalisateur : Abdellatif Kechiche. Né à Tunis en 1960, acteur, puis réalisateur avec « La faute à Voltaire » récompensé à Venise comme premier film. « L’esquive » histoire de jeunes beurs est également récompensée (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scenario).
Pays : France Année : 2007
Acteurs : Habib Boufares (Slimane), Hafsia Herzi (la belle fille), Faridah Benkhetache (Karima), Alice Houri (Julia, femme de Majid) Sami Zitouni (Majid)
Dir photo: Lubomir Bakchev
Résumé : le fil est le « mulet » cet immigré de 60 ans qui a toujours trimé dur sur le port de Sète, pour que ses enfants (la graine) puissent réussir en France. Homme discret et simple, divorcé il loge dans l’hôtel de sa maîtresse, et peine à subvenir aux besoins de sa famille. Il est subitement licencié du chantier naval et se lance avec ses indemnités dans un projet fou : monter un restaurant, qu’il exploiterait avec sa famille. Avec l’aide de sa belle fille, qui parle mieux que lui, il part à la conquête de prêt, autorisation etc… il est plutôt dissuadé par les différents services de la ville…. Mais il continue avec ses fils à transformer l’épave en restaurant. Voyant que ses démarches n’aboutissent pas il compte faire la démonstration pratique de la viabilité de son projet et lance une invitation pour les édiles de la ville…. Kechiche choisit la narration par le dialogue, tout est dit entre les personnages. Les femmes parlent et agissent pointant les anicroches et curieusement un groupe de vieux, très méridionaux fait de même…. L’intrigue est simple et les personnages très réalistes avec leur côté famille ordinaire mais culture magrébine française. Rien n’est compliqué ni inattendu, c’est la vie de tous les jours avec ses crises. Ce qui n’est pas banal c’est le projet de « restaurant couscous » sur un bateau rafistolé auquel notre héro se mesure et espère la coalition de deux familles qui ne s’aiment pas…. Les uns et les autres vont petit à petit « sortir leurs tripes » pour que ça marche… Kechiche décrit aussi cet univers de ville de province, avec ces petites gens et ses notabilités en les montrant répondre à nos personnages.
Filmographie : La faute à Voltaire, l’esquive
Avis : Film pétillant, attachant, drôle et triste à la fois. Des acteurs qui font « prendre » le film et des gros plans délectatifs sur scènes familiales… beaucoup d’humour. J’ai bien aimé la première touche, (les chantiers ne veulent plus de français….) On mange du couscous pendant 2h30, ça donne faim !
Note : 9/10
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