lundi 30 juillet 2012

Adieu Berthe

L’enterrement de mémé.
Quinzaine des réalisateurs Cannes 2012 

quatre personnages décalés ...certains partent pour un pic nique?  chercher le corps de la défunte?
Réalisateur : Bruno Podalydes. : acteur, scénariste, réalisateur voire plus…. Né en 1961 à Versailles (père pharmacien… on le sentira ici) produit, joue tourne… des films variés avec des acteurs préférés et son frère Denis (sociétaire de la comédie française)
Pays :France Année : 2012
Acteurs : Denis Podalydès (Armand) ; Isabelle Candelier (la femme d’Armand) ; Valérie Lemercier (la maitresse d’Armand) ; Catherine Hiegel (la bellemère) ; Michel Vuillermoz (le directeur des pompes funèbres) ; Bruno Podalydès (le directeur des pompes funèbres pour animaux) ; Samir Guesmi (Haroun Taziouf) ; Pierre Arditi (le père gâteux). Dir. Photo : Pierre Cottereau
Résumé : Un Pharmacien apprend soudain que sa grand-mère qu’il avait presque oubliée, vient de décéder; et ce n’est pas son père qui se chargera des obsèques car il est lui aussi en maison de retraite pour cause d’Alzeimer. Armand pharmacien, marié, père de famille, mais pas très mature va devoir organiser les obsèques. Ce simple fait occupe le sujet du film ! L’art des scénaristes est de rendre compliqué par les circonstances (la famille d’Armand, sa maîtresse impossible..) ou par les penchants et manies, les caractères des individus rencontrés, une réalité quotidienne morose ou très légèrement délirante. tout est sujet à rire de nous-même La satyre du pharmacien coincé est utilisée, très naturellement, rien que le voir passer raide sur sa trottinette.. je crois voir certains de mes collègues. Il a une maitresse un peu givrée ce qui permet quelques bonnes scènes. Mais surtout Armand est un passionné de prestidigitation qu’il essaye d’apprendre dans l’arrière de l’officine… les tours de magie seront très présents dans le film et donneront de la légèreté … les épisodes, les pastiches, chez les pompes funèbres sont assez drolatiques.
En bref, comédie nous faisant rire de la vie quotidienne dans une banlieue tranquille et de nos usages et interrogations au moment de la mort. Une dose de romantisme sur le troisième ou quatrième ? âge. Humour tout en finesse.
Filmographie : Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) ; Liberté-Oléron ; Le Mystère de la chambre jaune ; Adieu Berthe 
Avis : Des acteurs de très bon niveau, créant des personnages déviants et cocasses. Ils n’ont pas du s’ennuyer au tournage. Beaucoup d’esprit, donc un bon moment à passer au ciné, anti-cafard !
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie


samedi 28 juillet 2012

Les âmes grises

Marina Hands la jeune institutrice qui se rapproche ici de son fiancé

Réalisateur : Yves Angelo, né en 1956 Directeur de photo et Réalisateur, enseignant à l’école du cinéma Louis Lumière dont il est issu. Il a récemment dirigé la photo avec brio dans Tu seras mon fils, ou Une exécution ordinaire. Voir dans mon blog. Reçois 3 fois le César de la meilleure photographie. Voir plus
Pays : France Année : 2005
Acteurs : Jean-Pierre Marielle (le procureur) ; Jacques Villeret (le Juge) ; Marina Hands (l’institutrice) ; Denis Podalydès (le policier) ; Michel Vuillermoz (le Maire). Dir. Photo : Jérôme Alméras et Yves Vandermeeren
Résumé : D’après le roman de Philippe Claudel (Prix Renaudot 2003), scénario en collaboration avec lui. Le film, tourné en Lorraine met en scène des personnages ambigus qui sont torturés par des drames personnels variés. Ils se retrouvent noyés dans la guerre, la peur, et les difficultés des troupes qui transitent en 1917 par leur village. Beaucoup y laisseront leur santé tel l’instituteur en ouverture… Le réalisateur montre les réactions de ceux qui ne sont pas au front et souffrent de la discrimination jalouse des soldats. L’ambiance du film décrit ce malaise en toile de fond d’une société conventionnelle qui se réveille dans un autre monde. Les affaires sordides traitées par le procureur, et les réactions des gens de justices civile ou militaire montrent cette décadence. Le scénario est conçu pour laisser de la place à la pensée de chacun, il donne des suspects pervers ou simplets, il montre des formes d’amours sincères mais différentes, sans jamais donner de leçon sauf au début de façon magistrale mais très « spirituelle » (profonde) dans un discours du procureur en habits (très bien dit par JP Marielle). Tout tourne autour de la mort donnée à autrui, directement ou non, comme l’indique au début la phrase gravée sur un fusil de chasse : Tu ne tueras point. Dans ce film, les femmes n’ont pas de place sauf celle de devoir souffrir et pleurer, car nous sommes en guerre à deux pas du front et en 1917… ce sont des histoires d’hommes qui sont racontées, et se sont eux qui sont livrés à notre jugement. Commentaires de l'époque sur comme au cinéma
Filmographie : Le Colonel Chabert ; Un air si pur... ; Pas d'histoires ; La bonté des femmes ; 
Avis : Scénario signé de Philippe Claudel à partir d’un roman primé de nombreuses fois ; c’est déjà un gage de plaisir. Servi par de grands acteurs aux talents de sensibilité… Podalydes, Marielle sont magistraux, Marina Hands, Vuillermoz très sobres. Le tout avec une belle photographie, c’est envoutant.Si on n'a pas lu le livre de Philippe Claudel, on le lira surement pour en savoir plus. Je suis de plus en plus fan d'Yves Angelo!! pas très connu, mais surement trop modeste.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie


dimanche 15 juillet 2012

La petite Venise

et la tendresse... c'est correct?
Io sono Li 
 
Réalisateur : Andrea Segre, né en 1976 en Vénétie. Jusqu’à ce film, réalisateur de documentaires ethnographiques et professeur en sociologie de la communication à Bologne.
Pays : Italie France  Année :2011
Acteurs : Zhao Tao (Shun Li) ; Rade Šerbedžija (Bepi), Marco Paolini (Coppe), Giuseppe Battiston (Devis) ; Roberto Citran (l'avocat, ami de Bepi et Coppe) Dir. Photo : Luca Bigazzi Musique François Couturier
Résumé : Scénario sorti de l’imagination d’Andrea Segre, inspiré par une rencontre inattendue d’une employée chinoise, barmaid, dans un quartier populaire. L'action se passe dans une petite ville de la lagune et non à Venise, trop touristique pour le sujet (le titre parait un peu nul...) Il décide de s’intéresser à un personnage issu de l’immigration et complètement hors des sentiers où chacun est accoutumé à les voir.  Andrea Segre en profite pour montrer combien les immigrés sont vulnérables, face aux idées reçues du peuple ; pas toujours prêt à accepter la différence. Andrea Serge étudie la rencontre de deux « entités immigrées » mais Bepi ,Slave d’origine, est là depuis 30 ans comme lui dit son ami Coppe. Cependant Bepi, comprend et compati à la détresse de Li, coupée de ses racines culturelles et de sa famille. Il est à la retraite mais pêche toujours dans la lagune, il se prend d’un amour tendre pour la jeune femme et lui offre son soutien amical. En bavardant avec elle, il lui fait connaître les plaisirs de la lagune et de sa vie de pêcheur « contemplatif », car il est surnommé le poète par ses amis. C’est l’occasion pour Andrea Segre de montrer Venise et la lagune dans une saison peu connue des touristes, ou sur une cabane de pêcheur. Avec Luca Bigazzi ils utilisent, les heures du jour et les différents éclairages pour nous montrer la poésie de ces lieux méconnue. Enfin, l’humour est présent avec les personnages des habitués du bar… Sur "la violence discrète qui entoure" l'histoire sentimentale voir: Une critique intéressante à lire de Benoit Smith.
Filmographie : Comme un homme sur la terre ; Il sangue verde ; La petite Venise ; Avis : film qui sous couvert d’une histoire sentimentale très tendre, nous montre un aspect de nos façons de faire, ou de ne rien faire envers nos frères humains, un peu différents…… Venise, la lagune comme vous ne l’avez jamais vue…
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie




vendredi 13 juillet 2012

Holy Motors

vers la fin du film, quelques éléments éclairants....
Réalisateur : Leos Carax (Alex Christophe Dupont) né en 1960 en France. Acteur, Metteur en scène atypique, absent pendant de nombreuses années, pas toujours bien vu dans le monde du cinéma. Les amants du pont neuf, donnaient déjà bien la mesure de son originalité.Voir plus
Pays :France Année 2012
Acteurs : Denis Lavant (Oscar, le transformiste) ; Edith Scob (Céline le chauffeur) ; Kylie Minogue (l’autre travailleuse comme lui), Eva Mendes (le mannequin), Elise Lhomeau, Michel Piccoli. Dir. Photo : Caroline Champetier
Résumé : Dans un désordre surréaliste, des séquences s’enchainent et leur onirisme finit pas s’imposer: on ne cherche plus de pourquoi. Dès le départ Leos Carax nous montre le monde à l’envers : on voit des spectateurs face à nous comme si nous étions l’écran ou derrière. Puis nous sommes dans une chambre, Leos Carax dort tandis que des bruits de paquebot, de mouettes nous font penser que nous sommes en mer alors que le paysage  vu de la fenêtre  est plutôt celui d'un aéroport… la suite est tout aussi loufoque entre le fantastique et le surréalisme. Je ne vais pas raconter le film… Guidé par la « prêtresse » Céline impeccable et imperturbable régisseuse du temps, Monsieur Oscar va honorer ses rendez-vous de la journée. On le devine au cours de ses missions fatigué, mais professionnel et déterminé, aucun sourire ne vient animer son visage. Il y a très peu de dialogues pour éclairer la lanterne du spectateur. De temps en temps quelques paroles lourdes viennent semer des virgules psychologiques, comme le père disant à sa fille « ta punition sera d’être toi-même » ou les paroles échangées sur la vie par un oncle mourant à sa nièce, ou encore son patron (Piccoli) lui reprochant son manque d’enthousiasme auquel il répond qu’il travaille pour la beauté du geste.
Sans cesse nous sommes dans l’envers des choses, dans leur double, avec des personnages chargés d’actions imprévisibles et inhumaines. On croyait se ranger quand il va chercher sa fille dans une soirée… et bien non, il n’est pas le papa gentil, et c’est Leos Carax qu’il joue ! Enfin il rentre chez lui comme prévu dans ses fiches… ça vaut Ionesco… L’épilogue donne des clés… on doit y voir le regret inconsolable de Carax pour le cinéma des caméras argentiques avec leurs moteurs et le signal: « Action ». Nous sommes dans la modernité, où tout fout le camp…
Filmographie : Les amants du pont neuf ; Tokyo ; 
Avis : Film pour amateur de cinéma d’auteur, n’ayant aucune aversion pour le rêve et le fantastique… Original, irrévérencieux, foldingue mais jouissif.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

dimanche 8 juillet 2012

Le Grand Soir

Poolvorde et Dupontel
Réalisateurs : Gustave de Kervern né en 1962, Benoît Delépine né en1958 sont des coréalisateurs de films satyriques. Ils font partie de l’équipe des Grolandais sur Canal plus aux côtés de principaux acteurs de ce film.
Pays : France Année : 2012
Acteurs : Benoit Poolvorde (Not) ; Albert Dupontel (Jean Pierre Bonzizni) ; Brigitte Fontaine (la mère) ; Areski Belkacem (le père ) : Bouli Lanners (le gardien)
Résumé : Ce film satyrique raconte la vie d’une famille peu ordinaire. Papa et Maman dignes émules des années 68 n’entend pas exercer de pression sur leurs deux garçons. Ceux-ci sont maintenant adultes, mais comme souvent à cette génération, ils ne sont pas complètement libérés du cocon familial. Les parents, en âge de penser à la retraite, aimeraient bien que leurs fistons se prennent en charge complètement. Les dits fistons, sont d’une part un Punk à chien chien et un vendeur de matelas dans une zone de supermarchés assez sordide. Une scène particulièrement jubilatoire, nous montre nos deux héros mangeant dans la « Pataterie » que tiennent leurs parents : les deux loustics parlent en même temps à leur père, qui essaye de régler une télécommande, de deux sujets différents… un maximum d’incompréhension en peu de temps. Les deux frères paraissent opposés par leurs choix de vie… quand, la crise sévissant, ah elle n’est pas derrière nous ? celui qui incarne le bon consommateur du système a des soucis avec son patron…Humour, bonne humeur, kyrielle d’acteurs découverts dans des rôles inattendus. Un Poolvorde en forme ! Bouli Lanners inoubliable dans la discussion avec Belkacem au sujet des garçons.
Filmographie : Aaltra, ; Avida ; Louise-Michel ; Mammuth ; Le grand soir 
Avis : Au moins on ne s’ennuie pas, les punks, les normaux, les parents, les consommateurs, les vendeurs en prennent pour leur grade. Scénario un peu faible, mais bon… on n’y va par pour se prendre la tête. Globalement jouissif pour tous les loufoques de France et de Belgique.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie










mercredi 4 juillet 2012

De rouille et d’os

Matthias Schoenaerts et Marion Cotillard

Réalisateur : Jacques Audiard : né en 1952 à Paris, il est le fils de Michel célèbre dialoguiste du cinéma français. Monteur, scénariste puis réalisateur. Il émerge réellement avec Sur mes lèvres, film qui obtient en 2002 le César du meilleur scénario et le prix d’interprétation féminine pour Emmanuelle Devos. Il est consacré en 2009 à Cannes pour Le prophète (Prix du Jury). Voir plus
Pays :France Belgique Année : 2012
Acteurs : Marion Cotillard (Stéphanie) ; Matthias Schoenaerts (Ali) ; Bouli Lanners (Martial) ; Corinne Masiero (La sœur) Dir. Photo :
Résumé : Le scénario, adaptation du recueil de nouvelles « Gout de rouille et d’os » du jeune écrivain canadien Craig Davidson, celles-ci, plus ou moins reliées entres elles décrivent un univers rude et bagarreur. Audiard a pioché dans ce vivier grouillant pour son scénario, d’où le titre qui parait incompréhensible sans cette précision.
Les aventures d’un père en échec ou en fuite ? et de son petit garçon. Le père sans ressources va se réfugier chez sa sœur, Anna, qui vivote dans le midi grâce à son salaire de caissière au Super, et à différentes astuces économes. Le destin d’Ali croise celui de Stéphanie dresseuse d’orques dans un spectacle sur la côte dont la réussite a chaviré. Le film raconte comment chacun, vulnérable sous certains aspects, mène sa vie et essaye de s’en sortir.
Les thèmes : la difficulté de se comprendre entre un homme simple et brutal de base et une femme sportive mais plus intellectuelle…. L’amour entre un homme et une femme, l’entente physique… et le reste ? celui d’une biche pour un sanglier ? L’attrait du sang et du combat. Les turpitudes du management du personnel dans les grandes surfaces. La difficulté de s’en sortir quand on est mal parti.
La mise en scène « … rend compte de la noblesse de nos personnages au milieu de la violence d’un monde de catastrophe économique. Elle respecte l’opiniâtreté dont Ali et Stéphanie font preuve pour s’extraire de leur condition… » Jacques Audiard et Thomas Bidegain voir
Côté acteurs, Marion Cotillard assez bonne, Matthias Schoenaerts crée un perso plein de sens, et le bonheur de retrouver Corinne Masiero qui avait excellé dans Louise Wimmer qui fait avec professionnalisme une sœur pragmatique à notre héro.
Filmographie : Regarde les hommes tomber, Un héros très discret ; Sur mes lèvres ; De battre mon cœur s'est arrêté ; Un prophète, De rouille et d’os ;
Avis : Bluffée par Le prophète, je m’attendais à un autre chef d’œuvre… je suis sortie déçue de ce film dont les longueurs et effets de prises de vues affaiblissent le sujet. Mais…à la réflexion, dans ces explosions de brutalité, il y a d’excellentes choses, dont l’exposé de la dureté naturelle chez le héro. Ali n’avait sans doute pas bénéficié de véritable amour familial, ni eut d’autre rapports avec l’extérieur que celui du combat. La vie de la famille et la débrouille chez Anna est aussi une sorte de courage devant l’adversité. C’est un peu à ces catastrophes familiales, ces ratages, ces vies que la crise dévoie, que s’adresse Audiard à travers ses films. Note : 8/10 Rédigé par Jacquie





dimanche 1 juillet 2012

Bienvenue parmi nous

L'affiche avec Patrick Chesnais et la jeune outsider Jeanne Lambert

Réalisateur : Jean Becker né en 1933, fils du réalisateur Jacques Becker. Apprend le métier comme assistant de son père. Puis réalise des séries pour la TV. Depuis quelques années se « spécialise » dans des films fins mais simples restants populaires. Il aime à dépeindre les relations d’amitiés, l’humanité des uns et des autres qui se découvre parfois dans des situations incongrues ou difficiles. Son cinéma est reposant et optimiste.
Pays :France Année : 2012
Acteurs : Patrick Chesnais (Taillandier) ; Miou-Miou (Alice) ; Jeanne Lambert (Marylou) ; Jacques Weber (Max) ;
Dir. Photo : Arthur Cloquet
Résumé : Une histoire sentimentale, d'après l'œuvre d’Éric Holder, où le célèbre Taillandier prenant de l’âge, plonge dans une dépression grave. Prêt à se suicider, il part de chez lui voir son ami, la maison de son enfance… rien n’y fait. En chemin il rencontre une ado jetée de chez elle par sa mère et qui fait du stop… la fille devient vite un poids pour lui, il essaye de la raisonner et de la remettre à sa famille…histoire de se débarrasser d’un problème qui ne le concerne pas.
Les aventures de la cohabitation de ces deux là, l’une demandant de l’attention de la part de l’adulte et échangeant à l’inverse sa joie de vivre, produit une thérapie à l'autre, ce vieux qui ne voit plus rien à vivre dans sa vie, tant il est en échec dans l’expression de sa peinture, en panne de créativité.
Le personnage de Taillandier joué par Chesnais est très présent et riche ; sa dépression parait presque vraie, on la sent…surtout quand Miou Miou lui donne finement la réponse. Des petites anecdotes humoristiques parsèment et aèrent le film. Les relations entre l’adulte blasé et la jeune fille paumée ne demandant qu’à vivre sont parfois très cliché, mais Jean Becker trouve de quoi faire découvrir et ressentir les sentiments qui conduisent réellement le film. L’image bien colorée surtout dans les bleus donne une atmosphère intimiste qui est celle où tout se joue. La rédemption par la cuisine ou le rangement du frigo… en est une médication.
Filmographie : L’Été meurtrier, Élisa, Les Enfants du marais, Effroyables Jardins, Deux jours à tuer ; Dialogue avec mon jardinier ; La Tête en friche ; Bienvenue parmi nous 
Avis : A lire les critiques professionnelles on n’a pas envie d’aller voir ce film…Si par hasard on y va, on ne le regrette pas. L’art de Jean Becker est celui-là : montrer l’ordinaire qui nous échappe souvent, mettre l’accent sur les qualités d’empathie et de richesse intérieure qui ne sont pas enfouies aussi profondément que notre société le dit…
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie