mardi 30 juin 2009

La vie d'O-Haru, femme galante



Lion d’Argent Festival de Venise 1952

Réalisateur : Kenji Mizoguchi : considéré comme un des plus grands cinéastes de l’histoire du cinéma japonais. Au Japon sa notoriété est immense et dépasse celle d’Ozu et surtout celle de Kurosawa, moins connu en France est pourtant un cinéaste moderne. 1898-1956. Né dans une famille pauvre, sa sœur vendue par son père est sans doute le souvenir le plus cruel qui a influencé son œuvre dédié à la femme.
Pays : Japon Année : 1952
Acteurs : Kinuyo Tanaka (O-Haru) ; Tsukie Matsuura (la mère) ; Ichirô Sugai (le père) Toshiro Mifune (Katsunosuke). Dir. Photo : Yoshimi Hirano, Yoshimi Kono
Résumé : D’après le roman d’ Ihara Saikaku. Une vieille femme, O-Haru, nous raconte sa vie semée de malheurs depuis sa déchéance de la cour impériale de Kyoto. Un coup de foudre se fait entre elle et un samouraï… qui ne pourra pas se transformer en foyer car les deux familles ne sont pas de condition sociale identique. La sentence est pire que cruelle puisque le samouraï est décapité et O-Haru et sa famille chassés de Kyoto. Dans ce malheur son père est pire que tout, seule sa mère la comprend. L’avenir d’ O-Haru ne sera fait que de trahisons de son père qui ne s’intéresse qu’à l’argent qu’elle peut rapporter. Dès que le bonheur ou la chance lui sourit, le sort en veut autrement et la pauvre femme est toujours « l’objet » des hommes. Son seul bonheur à la fin de sa vie misérable est de revoir sa mère…
« dans ce film, Mizoguchi nous livre, peut être le plus ouvertement, ses propres obsessions érotiques. On sait que la femme est au centre de son œuvre. Mais c'est toujours une femme victime, malheureuse, sur laquelle fondent perpétuellement et comme avec prédilection les pires malheurs. Mizoguchi semble donc n'aimer que la femme souffrante torturée, au bord des larmes, des gémissements, de la plainte, qu'il peut alors venir consoler, combler d'un amour débordant et tendre. » Jean Douchet
« Langage commun mais porté ici à un degré de pureté que notre cinéma occidental n'a jamais connu qu'expérimentalement » Jacques Rivette
C’est ce film qui a fait connaître Mizoguchi en occident par sa sélection au festival de Venise.
Filmographie : Les Contes de la lune vague après la pluie ; L'Intendant Sansho ; Les Amants crucifiés ; L'Impératrice Yang Kwei-Fei ; Le Héros sacrilège ; La Rue de la honte ; La cigogne en papier ; Oyuki La Vierge ; La Vie d'O'Haru femme galante ; Cinq femmes autour d'Utamaro ; Conte des chrysanthèmes tardifs.
Avis : Dans ce film les images sont très belles. Les sujets : regard acéré sur la condition féminine et la négation de l’amour dans la tradition sont bien servis par l’actrice préférée de K.M. :Kinuyo Tanaka et le dir photos (les). La mise en scène, chaque plan est très construit et très symbolique. Une œuvre majeure.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

samedi 27 juin 2009

les contes de la lune vague après la pluie



Lion d’Argent Festival Venise 1953
Réalisateur : Kenji Mizoguchi : (1898 - 1956) a fait 89 films. De ceux-ci 2 sont considérés comme des chef d’œuvres celui-ci et Conte des chrysanthèmes tardifs. Les meilleurs sont cités en bas.
Pays : Japon Année : 1953
Acteurs : Masayuki Mori (Genjuro), Machiko Kyô (Lady Wakasa), Kinuyo Tanaka (Miyagi), Eitarô Ozawa (Tobei), Ikio Sawamura (Genichi), Mitsuko Mito (Ohama)
Résumé : Tiré de deux nouvelles du recueil « Les Contes de la lune vague après la pluie » de Akinari Ueda (publié en 1776) et de Maupassant. Le film raconte le manège des illusions ; avec les aventures de deux couples de paysans d’un village perdu. Il met en scène les espoirs et désirs de paraître ou la sexualité chez l’homme, opposés aux désirs de stabilité, de simple bonheur chez les femmes. Les désirs de richesse ou de reconnaissance vont entraîner les deux hommes vers la prise de risques. Nous sommes dans une période troublée où les bandes armées des seigneurs font des ravages dans les villages et rendent peu surs les voyages. Nos héros une fois l’argent gagné vont commencer à perdre de vue la raison et s’enfoncer dans des situations douteuses. Pendant ce temps leurs épouses semblent payer leurs écarts à la Providence…. La construction des scènes montre toujours les effets à venir et donne une dynamique au film. Le rêve, ou l’aspect fantastique se mêle aux autres scènes avec un decorum simple mais très recherché.
Filmographie : Cinq femmes autour d'Utamaro (1946), L'Amour de l'actrice Sumako (1947), Les Femmes de la nuit (1948) et Flamme de mon amour (1949) Conte des chrysanthèmes tardifs (1939) La vie d'Oharu femme galante (1952) Les musiciens de Gion 1953, L'intendant Sansho 1954, Une femme dont on parle 1954, Les amants crucifiés, L'impératrice Yang-Kwei-fei 1955, Le héros sacrilège 1956, La rue de la honte 1957.
Mon avis : Ce film est un chef d’œuvre de cinéma, c’est clair. Les prises de vues sont très convaincantes, et esthétiques. Malgré le noir et blanc, cette histoire de toujours déroule agréablement sa fable. On le regardera à nouveau avec plaisir.
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie

Les coquelicots



Gubijinso

Réalisateur : Kenji Mizoguchi. 1898-1956 né dans une famille très pauvre il a du mal pendant la première partie de sa vie. Il devient acteur puis commence la réalisation. Commence a être connu en 1936. Après guerre et la liberté nouvelle ses films sortent et sont reconnus en Europe vers 1950 avec La Vie d'O'Haru femme galante, en paticulier grâce au français Rivette. Voir http://fr.wikipedia.org/ wiki/Kenji_Mizoguchi http://www.films-sans-frontieres.fr/mizoguchi
Pays : Japon Année : 1935
Acteurs : Daijiro Natsukawa (Munechika), Ichiro Tsukida (Ono), Kuniko Miyake (Fugio) ; Chiyoko Okura (Sayako) ; Yukichi Iwata (le professeur) Dir. Photo : Minoru Miki
Résumé : D’après le roman de Natsume Soski qui montre deux femmes face à l’amour du même homme deux caractères différents et deux styles également différents. L’une la fille du professeur (Sayoko) est restée traditionnelle et donc très réservée, l’autre (Fugio) a déjà un pied dans le modernisme et oser déclare ses sentiments et même plus. De l’autre côté deux hommes dont l’un a une réussite universitaire (Ono) par un travail assidu et l’autre moins scolaire (Munechika) mais fils de bonne famille, l’un a un caractère faible n’agira pas directement, l’autre fort remet le premier devant les réalités et tire les conséquences. Voir les sites : ilétaitunefoislecinéma.com et cineclubdecaen.com
Filmographie : Les Contes de la lune vague après la pluie ; L'Intendant Sansho ; Les Amants crucifiés ; L'Impératrice Yang Kwei-Fei ; Le Héros sacrilège ; La Rue de la honte ; La cigogne en papier ; Oyuki La Vierge ; La Vie d'O'Haru femme galante ; Cinq femmes autour d'Utamaro ; Conte des chrysanthèmes tardifs
Avis : Film restauré par Carlotta, mais malheureusement imparfaitement, cependant il est très intéressant à voir car il montre le choc entre deux « mondes » par l’intermédiaire d’une histoire d’amours contrariés.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie

La cigogne en papier


Orizuru Osen

Réalisateur
: Kenji Mizoguchi (1898-1956) Venant d’une famille du peuple il commence une carrière artistique en tenant des rôles de femmes, puis il devient assistant réalisateur et fait son premier film en 1922. De ses 90 films peu de son œuvre est connue en dehors du Japon.
Pays : Japon
Année
: 1935
Acteurs : Isuzu Yamada (Osen), Daijirô Natsukawa (Sokichi Hata) Dir. Photo : Minoru Miki
Résumé : D’après un roman de Kioka Izumi. Osen est une femme brimée par une bande de malfaiteurs qui l’exploitent , en particulier celui qui semble en avoir la propriété. Elle a essayé de leur échapper mais ils l’ont rattrapée, pendant ce court intermède elle empêche un jeune ado (Sokichi) de se suicider au cimetière où elle s'était réfugiée et prise de pitié elle le prend avec elle. Les bandits utiliseront ce jeune comme homme à tout faire. Sokichi est en effet orphelin et a perdu sa grand-mère qui l’élevait, il n’en garde que le souvenir ému, et sa dernière recommandation : étudie. qu'il s'efforcera de réaliser . Osen qui est malheureuse aussi décide de l’aider à faire ses études pour devenir médecin. Le film est en fait l’exposé des malheurs d’une femme vendue à un homme peu scrupuleux qui l’exploite dans des actions qu’ Ozen réprouve car c’est une femme foncierement droite. Elle ne peut échapper à ce destin malheureux, mais elle développe à la fois un amour maternel pour Sokichi, qui lui rend un peu de bonheur, et psychologiquement elle se dédouane aussi des mauvaises actions qu’elle est obligée de faire. Elle se consacre à Sokichi en lui permettant de faire ses études et de sortir ainsi du cercle de la misère.
Filmographie : complète sur imdb.com ou wikipedia.org La Cigogne de papier ; Oyuki la vierge ; Les Coquelicots ; L'Élégie d'Osaka ; Les Sœurs de Gion ; L'Épée Bijomaru ; La Vie d'O'Haru femme galante ; Les Contes de la lune vague après la pluie ; Cinq femmes autour d'Utamaro ; La Flamme de mon amour ; L'Amour de l'actrice Sumako ; Femmes de la nuit.
Avis : Dans un coffret les années 30, Carlotta Films met à notre disposition 3 films de Mizoguchi restaurés. C’est une occasion pour les amateurs de beaux films. Celui-ci, très beau, est pour tous les publics surtout pour les amateurs de films d’autrefois, très travaillé au point de vue de la mise en scène et des jeux de lumière. Il a aussi un côté « conte moraliste » avec des flashs back sortis du réel.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

Oyuki la Vierge



Réalisateur :
Kenji Mizoguchi.
1898-1956 né dans une famille très pauvre il a du mal pendant la première partie de sa vie. Il devient acteur puis commence la réalisation. Commence a être connu en 1936. Après guerre et la liberté nouvelle ses films sortent et sont reconnus en Europe vers 1950 avec La Vie d'O'Haru femme galante, en paticulier grâce au français Rivette. Voir http://fr.wikipedia.org/ wiki/Kenji_Mizoguchi
Pays : Japon Année : 1935
Acteurs : Isuzu Yamada (Oyuki), Komako Hara (Okin) ; Daijirô Natsukawa (Asakura)Dir. Photo : Minoru Miki
Résumé : Inspiré par la nouvelle de Maupassant : « Boule de suif ». Ce film court se place dans une époque troublée par une guerre civile entre l’empereur et un groupe de rebelles dirigé par des samouraïs. Oyuki prostituée de son métier doit fuir avec une de ses collègues alors que les patrons ont déjà quitté les lieux. Les deux femmes arrivent à trouver une dernière diligence qui emmène tous ceux qui peuvent payer leur passage, donc plutôt des bourgeois, la destination est un port d’où ils prendront la fuite sur un bateau. Dans leur voyage les fuyards traversent des régions où on entend siffler les balles. De nombreuses péripéties nous permettent de voir un échantillon de la population dans une situation critique, et le cinéaste se livre à une critique de la société à travers cette narration. Les femmes sont le sujet de moqueries de la part des bourgeois et victimes de leur mépris. La triste vie des geishas et des prostituées est un sujet favori du réalisateur. Ce film fait partie d’un coffret DVD de Carlotta films, qui a restauré ces vieux films oubliés, pour notre bonheur. Voir les pages du cinéclub de Caen : http://www.cineclubdecaen.com/realisat/mizoguchi/oyukilavierge.htm Et Il était une fois le cinéma : http://www.iletaitunefoislecinema.com/dvd/1843/coffret-dvd-de-kenji-mizoguchila-cigogne-en-papier-oyuki-la-vierge-et-les-coquelicots
Filmographie : Les Contes de la lune vague après la pluie ; L'Intendant Sansho ; Les Amants crucifiés ; L'Impératrice Yang Kwei-Fei ; Le Héros sacrilège ; La Rue de la honte ; La cigogne en papier ; Oyuki La Vierge ; La Vie d'O'Haru femme galante ; Cinq femmes autour d'Utamaro ; Conte des chrysanthèmes tardifs
Avis : Quand on a vu les contes de la lune vague on cherche a mieux connaitre l’œuvre de ce cinéaste. Merci à Carlotta de cette recherche et restauration qui nous permet de voir ces films très fins dans leur réalisation. Les copies sont loin d’être bonnes, mais c’est un plaisir néanmoins de les regarder. En bonus la carrière de Isuzu Yamada.
Note :8/10 rédigé par Jacquie

Kenji Mizoguchi

Je vais donner les fiches de tout les films de Mizoguchi que j'ai vus... pour vous donner un petit aperçu de ce grand du cinéma japonnais. leur conservation laisse parfois à désirer mais la découverte de cet auteur mérite qu'on n'y prenne garde. D'un point de vue esthétique c'est du grand art.

dimanche 7 juin 2009

Departures



Okuribito
Oscar 2009 du Meilleur Film en langue étrangère

Réalisateur : Yojiro Takita, né en 1955 au Japon. Compte une quarantaine de films. Très connu au Japon pour des productions érotiques (on croirait pas!) et quelques films de sabre ou fantastiques comme Ashura. Il devient très célèbre avec Departures au Japon et est reconnu internationalement après cet oscar.
Pays : Japon Année :2008
Acteurs : Masahiro Motoki (Daigo), Tsutomu Yamazaki (le patron de NK), Ryoko Hirosuke (Mika), Kazuko Yoshiyuki (la dame du bain), Kimiko Yo (la secrétaire de NK).
Dir. Photo : Takeshi Hamada
Résumé : Daigo venait d’obtenir une place de concertiste dans un orchestre de Tokyo, quand le directeur a dissous cette formation…Avec sa jeune femme Mika, ils décident de retourner dans sa ville natale où la maison familiale est vacante. Daigo est ému de retrouver l’environnement de son enfance. Il cherche du travail, n’importe lequel, car il a vendu le violoncelle de concert qu’il avait acheté à crédit. Il se rend à une annonce qui propose « aide au départ ». C’est un vieux monsieur qui cherche un assistant, le travail concerne en fait les soins aux défunts. Daigo saisi cette opportunité très bien payée mais ne dit pas ce dont il s’agit à sa femme. Comme beaucoup elle considèrera ce travail comme « impur »…. Et malgré l’intérêt que pour finir il trouve à faire ce travail, il sera renié par ses proches. Le film à travers les mésaventures de Daigo décrit les rituels autour de la mort au Japon, qui comme l’Europe a perdu beaucoup de sa sensibilité à la nature et à rejeté la mort comme phénomène naturel. Ce film est tour à tour amusant, grave, et plein de sagesse, le fil conducteur est la vie de Daigo avec ses manques qui le hantent: son père a abandonné le foyer quand il était petit, c’est un salopard, et quand sa mère est décédée Daigo n’était pas présent. On verra comment son métier lui permet d’arriver au détachement sur ces deux points.
Caméra intimiste à la japonaise et de très belles lumières accompagnent ce film
Filmographie : Ashura la reine des démons ; When the Last Sword Is Drawn, The Yin Yang Master. Departures.
Avis : Cette année le Japon nous a donné des grands films de réflexion sur la société : Tokyo Sonata sur le chômage, Still Walking sur le deuil et celui-ci. Tout trois nous décrivent la vie de la famille japonaise et les sentiments devant des situations universelles. Contrairement à ce que disent certaines critiques qui manquent de recul sur la vie, ce film est très profond, sous ses airs d’histoires de croque morts. Deux très bons acteurs donnent la crédibilité nécessaire et de la présence au sujet délicat. Sauf à la fin on nous épargne les tartes à la crème sur la mort ; c’est ça aussi le quotidien de la mort.
Note : 9/10 rédigé par Jacquie

jeudi 4 juin 2009

Still Walking



"Aruitemo, Aruitemo"

Réalisateur : Hirokazu Kore-Eda. Né en 1962 à Tokyo, diplômé de littérature, Kore-Eda est révélé en France en 1999 à l'occasion de la sortie de: Maborosi (1995) et After Life (1998).
Pays : Japon Année : 2009
Acteurs : Hiroshi Abe (Ryota) ; Kirin Kiki (la mère) ; Yui Yukari Natsukawa (la femme de Ryota) ; Chinami You (la sœur de Ryota) ; Yoshio Kyôhei Harada (le père) Dir. Photo : Yutaka Yamazaki
Résumé : Certains pourront trouver qu’il n’y a rien dans ce film, et attendre jusqu’à la fin que le film commence. Ce film parle de deuil et d’absence d’un être avec qui on a pas eu le temps de « mettre à plat » des sentiments. Kore-Eda, part sur une expérience personnelle, le deuil de sa mère qu’il n’arrive pas à faire. Il prend le contre pied de la mort et parle de la vie dans une famille, ce qui lie les uns aux autres : l’amour et ce qui créée des frictions voir des rejets : des petites choses. Sur cet exemple limpide sans moralisation il montre une famille ordinaire, dans laquelle la mère est le pilier central avec l’incompréhension du père qui croit être l’élément fondateur car socialement il est celui grâce à qui tout est en place. Ryota, homme bien banal préoccupé par sa situation de chômeur et qui n’est « que » le frère du disparu. Yukari, une femme qui n’est que la veuve qui vit avec le fils…et est bien angoissée de cette première visite, mais dont l’aide tranquille assurera à son compagnon suffisamment de distance aux choses qui fâchent. Rien de bien original, mais universel, réel, prosaïque … qu’on se demande quelle peut être la différence entre la France et le Japon ? Sinon que le culte des morts qui est encore en vigueur là-bas. A l’inverse de Promesse de Kiju Yoshida les deux parents ne s’entre-aident pas mais se chamaillent, et ce depuis longtemps.
Voir les articles ds Le monde : LeMonde cinéma 1 et Le Monde cinéma 2 et le dossier de presse de Pyramide distribution qui comporte le sens que le réalisateur a voulu donner au film.
Filmographie : After Life ; Distance ; Nobody knows ; Hana; Still walking
Avis : Film tout en sensibilité, sur le sujet de la famille, des relations filiales et entre époux. Aucun suspense, aucune action, mais on est dans la famille. Bien réalisé avec de bonnes photos qui nous mettent dans l’intimité de la maison.
Note : 7/10 rédigé par Jacquie