vendredi 30 janvier 2015

Discount

Prix du Public au festival d’Angoulême 2014 
Les rebelles...
Réalisateur : Louis-Julien Petit. Jeune cinéaste dont c’est le premier film.
Pays : France Année : 2014
Acteurs : Zabou Breitman ( la directrice) ; Corinne Masiero (Christiane) ; Olivier Barthélémy (Gilles) ; Pascal Demolon (Alfred) ;
Dir. Photo : David Chambille
Résumé : Film pétaradant, qui traite des employés de supermarché subissant la pression de leurs patrons qui se débarrassent de leurs responsabilités vis-à-vis du personnel en recrutant des employés « vigiles-fliqueurs ». Dénonciation du manque de respect pour les hommes et les femmes qui travaillent dans ces usines de la consommation. La précarité de l’emploi règne partout, chacun se tait pour préserver son poste jusqu’au moment où l’arrivée de caisses automatiques pour générer des économies pour la société va inéluctablement provoquer des licenciements pour les employés. A l’occasion d’un anniversaire les employés vont réfléchir et construire un plan, d’abord pour prévoir l’orage et tésoriser puis ils se tourneront vers des populations plus défavorisées qu’eux, dont la nourriture est le dernier point du budget. On passe de la coule à la récupération de tout ce qui doit être jeté, ce qui fournira l’essentiel d’une épicerie sociale et solidaire sauvage.
Le film est animé par les personnages originaux qui se lancent dans le projet, ils sont tous très nature avec leurs soucis et leurs envies et leur foutus caractères. L’humour est toujours présent même dans les scènes les plus dures. Pas de sentimentalisme, mais un constat. Il manque, sans doute, un peu de souffle dans la réalisation, le sujet est banal, le projet qui fait suite est très original et demande un peu d’explications (de plans explicatifs) pour atteindre la dimension du « solidaire ». Pour un public non sensibilisé au gaspillage et aux conditions de travail hallucinantes au XXI e. En espérant que des projets d’épiceries solidaires verront le jour…
Pour mieux connaitre le gaspillage il y a de nombreux documentaires passant à la TV, des associations de récupérations on en parle dans plusieurs films comme "We feed the world" "Sacré croissance". Pour le mal être au travail il y a aussi le film: J'ai mal au travail. Sur la misère générale : ouvrez les yeux!
Filmographie 
Avis : Film amusant qui fera connaitre le système des épiceries solidaires, et le recyclage des périmés gaspillés.
Note :8/10 Rédigé par Jacquie




mercredi 28 janvier 2015

La planète des singes : L’affrontement.

Les hommes sauront-ils donner l'exemple?
« Dawn of the Planet of the Apes”
Réalisateur : Matt Reeves, réalisateur, scénariste, producteur américain né en 1966.
Pays : US Année : 2014
Acteurs : Keri Russell (Ellie); Jason Clarke (Malcolm); Judy Greer (Cornélia); Gary Oldman (Dreyfus); Andy Serkis (César) Dir. Photo : Michael Seresin
Résumé : Un épisode de science fiction, d’une saga à plusieurs mains sur le passé et surtout l’avenir de l’humanité. On s’y attend celle-ci défend les spécificités de l’homme par rapport aux animaux. Le réalisateur en fait un éternel plaidoyer pour les vertus d’ouverture aux autres, d’intelligence active, civilisatrice, et tout simplement d’amour. Les animaux représentent en général le côté sombre de notre humanité (ou côté animal), cet aspect permet de montrer notre évolution depuis des millénaires. Avec les quelques humains menés par Malcom vers un idéal de paix et de compréhension on aperçoit vers quoi nous tendons, mais rien n’est gagné d’avance, tout comme le début de cette évolution chez les singes menée par César, n’est qu’une ébauche difficile.
La fiction tend à montrer que le rôle de l’homme sur cette terre est de progresser vers l’amour inconditionnel de notre humanité, tout en faisant évoluer les animaux vers le même idéal, chacun à sa vitesse. Rien que ça mérite le détour.
Les prouesses cinématographiques pour humaniser les singes dans leurs expressions sont très efficaces.
Filmographie : Laisse-moi entrer ; a planète des singes : l’affrontement ; 
Avis : Je m’attendais au pire… malgré le sujet de science fiction, le scénario se tient, et malgré des longueurs dus aux effets spéciaux un réel intérêt retient l’attention.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie






lundi 26 janvier 2015

Deux jours, une nuit


Réalisateur : Jean-Pierre et Luc Dardenne. Réalisateurs, scénaristes et producteurs Belges nés en 1951 et 1954 près de Liège, ils passent leur vie dans une région polluée par l’industrie et ravagée par la crise industrielle sidérurgique qui touche le Nord. Ils sont les réalisateurs les plus impliqués et féconds du cinéma social européen a l’instar de Ken Loach. Le festival de Cannes a très tôt reconnu leur valeur, et sont détenteurs de 2 palmes d’or pour Rosetta et L’enfant.
Ils ont reçu à cette occasion le prix œcuménique pour l’ensemble de leur œuvre empreinte d’humanité, et porteuse d’espoir dans un contexte déprimant.
Pays : Belgique France Italie Année : 2014
Acteurs : Marion Cotillard (Sandra) ; Fabrizio Rongione (Manu, le mari) ; Catherine Salée ( Juliette) ; Christelle Cornil ( Anne)Dir. Photo : Alain Marcoen
Résumé : Sandra se remet d’une dépression qui l’a tenue éloignée de l’entreprise où elle était salariée. Elle est sur le point de réintégrer son poste, quand les affaires allant mal, le patron qui a réparti la charge de travail entre différents employés propose à ceux ci de choisir la réintégration de Sandra, mais la prime de 1000 euros ne pourra pas être payée. Dans une réunion avec le personnel le contre maître est beaucoup plus cru et demande de choisir entre la rentrée de Sandra ou la prime.
Sandra apprend de sa meilleure amie sur place le verdict en sa défaveur, alors qu’elle est encore fragile. Cette amie lui dit avoir convaincu le patron de refaire le vote lundi matin, car il est entaché d’un biais, le contre maître ayant poussé les employés à refuser le retour de Sandra, en leur faisant peur pour la pérennité de leur poste.
Sandra estime que c’est peine perdue, mais poussée par son amie et soutenue par son mari, elle entreprend de visiter chacun de ses collègues au cours du week end pour leur demander de ne pas la priver de son poste.
Ce film nous montre la vie difficile des gens dans une région frappée par la crise. Les notions de solidarité, de recherche de solutions, d’empathie ou d’égoïsme se succèdent au fur et à mesure des visites. On suit les tribulations de la jeune femme qui oscille souvent entre joie et désespoir, ou compréhension des arguments de ses collègues.
Le film est très économe de moyens, on a deux acteurs majeurs, et des petits rôles. Marion Cotillard tient tout le film par son interprétation, elle est servie par Fabrizio Rongione qui lui donne la réplique très sobrement. On note quelques personnages dans la liste des collègues qui sortent de la grisaille de façon originale, pour notre bonheur. Mais la réalité décrite est en effet semblable à cette énumération de caractères submergés par leurs difficultés quotidiennes. En ce sens le film est social, indicateur des limites du culte de la croissance et du libéralisme. La logique de chacun pour soi, révèle le fait que notre société crée du mal être et des rapports anxiogènes entre les habitants du même village.
Filmographie : La promesse, Rosetta, Le gamin au vélo, L’enfant, Le fils.
Avis : Description d’une galère au quotidien dans une région développée par l’industrie sidérurgique puis laissée à l’abandon du chômage et de la crise. Horizons bouchés, mais possibilité souterraine de solidarité et d’espoir, les vertus humaines sont toujours présentes au plus noir des crises.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie


samedi 24 janvier 2015

Fedora

Énigmatique Fedora

Réalisateur : Billy Wilder Né en 1906, nationalité Autrichienne, jui, il quitte l’Allemagne et s’expatrie aux USA. Il écrit et réussit à percer à Hollywood et signe un contrat avec la Paramount Pictures. Il fait carrière aux US prend la nationalité américaine. Il est scénariste et réalisateur puis producteur, obtient de nombreuses récompenses (Oscars). Plus
Pays :France Allemagne Année : 1978
Acteurs : Marthe Keller (Fedora jeune); William Holden (Dutch Deitveiler); Hildegard Knef (Fedora agée); Jose Ferrer (docteur Vando); Frances Sternhagen (Miss Balfour); Stephen Collins (Barry Detweiler)
Dir. Photo : Gerry Fisher
Résumé : Un metteur en scène, veut absolument rencontrer une actrice célèbre pour lui proposer un rôle, qu’elle seule pourrait faire vivre au cinéma. Il se déplace en Grèce où la grande actrice se repose. Il cherche le contact et se voir refuser tout accès à Fedora. Ayant l’intuition que quelque chose de louche est lié à ce refus il téléphone, écrit, fait passer le script par des employés sur l’ile de sa résidence, se fait inviter pour finir….
Le montage de la tension est très réussi, les images romantiques sont tout simplement belles. La fin est un peu trop longue à mon gout. C’est le montage du scénario qui est génial, en ne laissant pas présumer de la fin, sauf que l’image du début la donne ! Avec de bons acteurs qui soutiennent l’intérêt tout du long. Un déroulé bien net sans ambigüités. Les balises de compréhension sont présentes mais légères, elles permettent à la fin la résolution de l’énigme.
Filmographie : Assurance sur la mort ; Le Poison; Boulevard du crépuscule ; Stalag 17 ; Sabrina ; Sept Ans de réflexion ; Ariane ; Témoin à charge ; Certains l'aiment chaud ; La Garçonnière ; Un, deux, trois ; Embrasse-moi, idiot ; La Vie privée de Sherlock Holmes ; Avanti! Fedora ; 
Avis : Film déjà ancien dans sa manière et son sujet à la gloire d’Hollywood, une très belle photographie et un intérêt à suspense sur le déroulement de l’histoire malgré son côté abracadabrante.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie




jeudi 22 janvier 2015

Absence

Bonjour! et bonne année
J’espère que je vous ai manqué? J’étais tout simplement en vacances avec ma fille et ses amis en Australie. Autant vous dire que je n’ai pas eu le temps d’aller au cinéma. Pour ceux que ça intéresserait j’ai tenu un  blog pendant nos tribulations à travers ce continent, telle une exploratrice munie d’une tablette. A vous de voir à l’adresse suivante tripesenoz.blogspot.com