mercredi 7 avril 2010
My Daughter
Prix de la critique Deauville 2010.
Réalisateur : Charlotte Lim Lay Kuen. nationalité malaisienne. née en 1981 en Malaisie. Diplôme de Radiodiffusion. Travaille pour la publicité. Puis devient assistantes de réalisateurs. My daughter est son premier long métrage réalisé avec peu de moyens.
Pays : Malaisie Année : 2009
Acteurs : Lai Fooi Mun, Chua Thien See, Lam Wen Haur, Lee Eng Kew, Chee Cheong Hoe.
Dir. Photo :Sung Wen-Chung
Résumé : Les relations mère - fille dans un contexte très particulier. La mère (encore jeune) a élevé seule sa fille et vits des relations difficiles avec les hommes, en fait son amant la bat c’est là-dessus que commence le film. Sa fille qui a 18 ans est en proie à des sentiments divers envers sa mère, elle l’aime comme elle peut en essayant de la sauver de son naufrage sentimental. Cependant la déchéance de sa mère l’affecte énormément au point de l’empêcher de passer complètement son adolescence. Par ailleurs le manque d’une jeunesse de tendresse est ressenti à divers indices.
Le film est assez difficile à saisir (surtout pour nous occidentaux) il n’y a pratiquement pas de dialogue, il faut tout décrypter en analysant les indices, les balises… bref on sort du film assez frustré ! on aurait aimé mieux comprendre la signification de certaines scènes. Ceci étant, le film est attachant par son sujet et la façon même dont il est traité.
En lisant ce qui existe sur cette jeune réalisatrice, on s’aperçoit qu’elle a travaillé avec Tsai Ming Liang un des partisans du minimalisme asiatique et aussi puissant utilisateur du « fantastique » ou du déjanté, voir I don’t want to sleep alone et surtout The Hole. On comprend mieux le parti pris du peu de paroles, qui existe dans les réalisations de ces cinéastes attirés par la solitude des individus et les problèmes de communication que nous retrouvons dans notre film également. Sous cet aspect, le film est fort, mais à mon sens manque un peu de fil rouge pour le commun des spectateurs. En effet il faut aussi être femme pour comprendre toutes les angoisses de la jeune fille devant les règles douloureuses ou sa tendresse quand elle récupère sa mère meurtrie. Le rejet de la maternité en est une conséquence. De nombreux plans restent inexpliqués… mais là n’est pas le problème, ce qui est présenté est une approche visuelle de l’amour d’une fille pour sa mère au point d’en être gravement perturbée. Esthétiquement bien réussi, plans bien travaillés et expressifs souvent beaux (malgré ce que disent certaines…) Voir les commentaires de Sylvia Grandgirard Marine Bénézech
Filmographie
Avis : J’ai bien aimé, même si je n’ai pas tout compris. A voir uniquement par les amateurs de cinéma asiatique.. ou intéressés par le sujet.
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie
1 commentaire:
Ouh la courageuse ;)
Je ne l'ai pas encore vu mais au vu de ce que j'ai pu en lire ou entendre dire, My Daughter est dur à supporter. J'attends de voir.
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