jeudi 15 avril 2010
Le Voyage de Chihiro
Ours d’Or Festival Berlin 2002
Réalisateur : Hayao Miyazaki est né en 1941 à Tokyo. Son père était responsable d'une fabrique d'avions. On comprend dès lors pourquoi le ciel est aussi présent dans tous ses films. En 1963, il entre dans la plus grosse société conceptrice de dessins-animés, la Toei Animation. Après le succès de Nausicaä, Hayao Miyazaki fonde sa propre société de production, le Studio Ghibli. « ghibli » est un terme italien désignant un vent du désert. Miyazaki veut ainsi faire souffler un vent nouveau sur l'animation de son pays.
Pays : Japon Année : 2001
Acteurs : animation
Résumé : »Le thème que traite son film est celui de la nécessité, pour les jeunes adolescents - Chihiro est une fillette de 10 ans-, d'apprivoiser la peur du monde extérieur. Mais la fascination pour le film naît de la capacité éblouissante de Myazaki à prendre appui, pour développer cette quête commune, sur le bestiaire traditionnel du conte japonais tout en intégrant le gigantesque métissage contemporain qu'autorisent plus de cent années de cinéma et une planète sous l'emprise de la communication des images. Immense melting-pot dans lequel surgissent, comme en sous-texte, les ombres de Circée et des compagnons d'Ulysse transformés en porcs, celles d'Alice et de son créateur Carroll, celles des sorcières des cartoons américains, ou celles de la mythologie japonaise mêlées à la technologie du XXIe siècle. Extraordinaires abîmes et curieux trompe-l'oeil où règnent d'ambivalents personnages qui interrogent les règles mêmes du Bien et du Mal sensées les régir. Ainsi le Voyage de Chihiro tient-il tout autant d'un dédalique et époustouflant périple dans un parc de jeux fous que d'un parcours codé où la perte du nom (Chihiro deviendra Sen, tout un temps) et la nécessité de le retrouver devient vitale pour pouvoir exister. C'est sans doute ce que Myazaki a voulu signifier en insistant sur le fait qu'il avait fait ce film "pour ceux qui ont eu 10 ans et pour ceux qui auront 10 ans". Pascal Vimenet, enseignant et spécialiste du cinéma d’animation.
Filmographie : Le Château dans le ciel; Princesse Mononoké;Nausicaa ; Mon voisin Totoro; Kiki la petite sorcière; Le Château ambulant.
Mon avis : pour moi, le plus beau. Le manque de références aux légendes nipponnes ne manque pas trop comme dans Princesse Mononoké. Les incursions dans le domaine du rêve sont fabuleuses, le train dont les rails sont dans l’eau…, le personnage sans visage s’opposent à la partie fil de l’histoire. Un vrai régal.
Note :10/10 Rédigé par : Jacquie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire