vendredi 30 janvier 2009

Au-delà de l’infini



The Wild Blue Yonder

Toujours visible au Centre Pompidou dans le cadre de la rétrospective Werner Herzog

Réalisateur : Werner Herzog : Réalisateur allemand né en 1942. Cinéaste aventurier, particulièrement décalé par rapport à l’ére de la consommation. Il se distingue par son style sobre, ses élans épiques, moralisateurs ou écologiques. Il est actuellement plus en rapport avec la génération de l’écologique, de l’alternative et du partage, bref assez inclassable mais tellement intéressant par les réflexions qu’il suggère. Donc, aventurier, cinéaste, humaniste, précurseur d’idées larges….
Pays : Allemagne Année : 2005
Acteurs : Brad Dourif ( Alien), Roger Diehl, Ted Sweetser, Martin Lo (mathématiciens). Equipe d’astronautes NASA du Capt Donald William. Musique originale : Ernst Reijsiger comp violoncelliste Jazz, Mola Dylla chanteur sénégalais Dir. Photo : Henry Kaiser
Résumé : Devant un panorama d’autoroutes et d’éoliennes, un homme vient nous dire qu’il est en fait un habitant d’Andromède, la galaxie la plus proche de nous avec Alpha du Centaure…. Le ton est donné, l’humour sera la clé de ce film pseudo science fiction. Pas très pastiche malgré les références à des séries américaines, mais plutôt je vous fais une confidence, mais vous allez voir c’est vrai ! L’histoire c’est ces aliens sont partis de Blue Yonder au moment où la vie était trop difficile là-bas, ils ont maintenant un ciel de glace qui a ravagé leur planète. Quand ils sont arrivés sur terre plein d’espoirs ils ont voulu fonder une ville bien mieux que Washington DC, mais bon… c’est un échec….. Le film est classé par certains comme un opéra de science fiction, pour moi, l’opéra c’est bien autre chose. Néanmoins la musique et les images sont les principales matières du film avec les séquences scientifiques prises par La NASA ou celles de fouilles sous marines. D’autres parlent de film poésie, je pense que non, le film est essentiellement humoristique mais les photos aquatiques apportent de la fantaisie et du rêve avec les chorales de voix d’hommes de Sardaigne.
Filmographie : Signes de vie ;Les nains aussi ont commencé petits ; Fata Morgana ; Aguirre, la colère de Dieu ; La grande extase du sulpteur sur bois Steiner ; L'Énigme de Kaspar Hauser ; Cœur de verre ; La Ballade de Bruno ; Nosferatu, fantôme de la nuit ; Woyzeck ; Fitzcarraldo ; Le Pays où rêvent les fourmis vertes ; Cobra Verde ; Little Dieter Needs to Fly ; Invincible; Ten Thousand Years Older ; Rescue Dawn.
Avis : Film à la fois lyrique dans son esprit, humoristique dans sa forme, porteur de messages dans le sens où il nous invite à être plus critiques sur nos formes de vie sociale… et décalé par son humour au niveau du scénario et des images. Ceux qui se prennent trop au sérieux pourraient en profiter, si ils ont le sens de l’humour.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie

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