Réalisateur : Agnès Varda photographe, réalisatrice de cinéma et plasticienne française, né en 1928.
Etudie la photographie à l'École des beaux-arts et l'histoire de l'art à l'École du Louvre. Part à Los Angeles et rentre en France pour des films plus féministes. Elle retourne aux US. A.Varda a essentiellement un regard de photographe très cadré de même que ses scénarios sont rythmés. C’est la réalisatrice de la nouvelle vague, mais qui ne se prend pas la tête… Wikipedia
Pays : France Année : 1962
Acteurs : Corinne Marchand (Florence, dite « Cléo ») ; Dominique Davray (Angèle) ; José Luis de Vilallonga (José, l'amant de Cléo) ; Michel Legrand (Bob) ; Dorothée Blanck (Dorothée, l'amie de Cléo) ; Antoine Bourseiller (Antoine, le soldat) Dir. Photo : Jean Rabier
Résumé : « Entre 17h et 18h30. Paris rive gauche. De la rue de Rivoli au Dôme, de Vavin au parc Montsouris. Une jeune femme en danger de mort rencontre un jeune homme en danger de mort. C'est ainsi qu'Agnès Varda résume Cléo de 5 à 7, cinquante-deux ans après sa conception. » Mathilde Blottière
J’avais complétement oublié ce film sauf l’ambiance, je suis donc contente de sa restauration et du fait qu’Arte le propose. Le suspense temporel quand on attend un examen pour diagnostic du cancer est un fait indiscutable angoissant. La façon dont Varda nous restitue cette attente est originale, elle choisit les rythmes incrustations et des vues de pendules, les images de mort au propre avec les pompes funèbres et au figuré avec les allusions, des mots. Intéressant aussi de voir les scènes faisant appel à l’irrationnel tel que la voyante avec les cartes ou les multiples superstitions qui sont alors encore courantes. Enfin Varda montre la position de la femme qui s’émancipe dans la vie active, les différences de relations amoureuses entre deux périodes, la nôtre et celle de nos parents. Par ces côtés le film est un documentaire rendant compte de la vie parisienne en 1960. Pour moi c’est amusant de revoir ce quotidien ancien, les voitures et les bus de l’époque.
« elle (A.Varda) filme d’abord un compte à rebours. Elle explore la dictature banale et fantastique des minutes, marquée en surimpression, ou bien sur les horloges et les montres, partout. Et, miracle, la rigueur du style, la contrainte du chronomètre et la possibilité du pire libèrent le personnage : on croirait assister à l’invention de l’héroïne moderne. » Louis Guichard
Filmographie Cléo de 5 à 7 ; Le Bonheur ; Sans toit ni loi ; Les Glaneurs et la Glaneuse ; Les Plages d'Agnès ; Visages, villages
Avis : un film mythique et « historique » la seule femme connue de la nouvelle vague ! La vie parisienne en 1960… un film qui doit à la magie de la mise en scène de Varda son mouvement de vie.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Rencontre improbable, mais est-ce le hasard? |
Pays : France Année : 1962
Acteurs : Corinne Marchand (Florence, dite « Cléo ») ; Dominique Davray (Angèle) ; José Luis de Vilallonga (José, l'amant de Cléo) ; Michel Legrand (Bob) ; Dorothée Blanck (Dorothée, l'amie de Cléo) ; Antoine Bourseiller (Antoine, le soldat) Dir. Photo : Jean Rabier
Résumé : « Entre 17h et 18h30. Paris rive gauche. De la rue de Rivoli au Dôme, de Vavin au parc Montsouris. Une jeune femme en danger de mort rencontre un jeune homme en danger de mort. C'est ainsi qu'Agnès Varda résume Cléo de 5 à 7, cinquante-deux ans après sa conception. » Mathilde Blottière
J’avais complétement oublié ce film sauf l’ambiance, je suis donc contente de sa restauration et du fait qu’Arte le propose. Le suspense temporel quand on attend un examen pour diagnostic du cancer est un fait indiscutable angoissant. La façon dont Varda nous restitue cette attente est originale, elle choisit les rythmes incrustations et des vues de pendules, les images de mort au propre avec les pompes funèbres et au figuré avec les allusions, des mots. Intéressant aussi de voir les scènes faisant appel à l’irrationnel tel que la voyante avec les cartes ou les multiples superstitions qui sont alors encore courantes. Enfin Varda montre la position de la femme qui s’émancipe dans la vie active, les différences de relations amoureuses entre deux périodes, la nôtre et celle de nos parents. Par ces côtés le film est un documentaire rendant compte de la vie parisienne en 1960. Pour moi c’est amusant de revoir ce quotidien ancien, les voitures et les bus de l’époque.
« elle (A.Varda) filme d’abord un compte à rebours. Elle explore la dictature banale et fantastique des minutes, marquée en surimpression, ou bien sur les horloges et les montres, partout. Et, miracle, la rigueur du style, la contrainte du chronomètre et la possibilité du pire libèrent le personnage : on croirait assister à l’invention de l’héroïne moderne. » Louis Guichard
Filmographie Cléo de 5 à 7 ; Le Bonheur ; Sans toit ni loi ; Les Glaneurs et la Glaneuse ; Les Plages d'Agnès ; Visages, villages
Avis : un film mythique et « historique » la seule femme connue de la nouvelle vague ! La vie parisienne en 1960… un film qui doit à la magie de la mise en scène de Varda son mouvement de vie.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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