la police peu nombreuse fait du n'importe quoi. |
Réalisateur : Kathryn Bigelow réalisatrice scénariste productrice américaine, née en 1951. Est consacrée aux Oscar pour les Démineurs : meilleur film et du meilleur réalisateur. Son cinéma fait la part belle aux hommes, la violence, les menaces sur l’humanité. Lire plus
Pays : US Année : 2017
Acteurs : John Boyega (Melvin Dismukes, agent de sécurité noir) ; Jack Reynor (un des policiers, le plus fragile) ; Will Poulter ( le policier qui tue sans se poser de questions) ; Hannah Murray ( Julie, la jeune fille brune) ; Kaitlyn Dever ( la deuxième jeune fille, la coiffeuse) ;
Dir. Photo : Barry Ackroyd
Résumé : Le film raconte les émeutes de Detroit en 1967 qui débutèrent après un raid de la police dans un bar privé (vente d’alcool en dehors des heures légales, jeux etc.) La police s’est trouvée débordée par le nombre de participants ce soir-là. Des maladresses, en arrêtant les invités dont des GI revenant du VietNam, mettent le feu aux poudres. Par l'ampleur des destructions et des pertes en vies humaines, c'est l'une des pires émeutes de l'histoire des États-Unis. Lire sur Wikipedia. Pour aller plus loin, le dossier de presse et dossier pédagogique est téléchargeable (en français) sur le net : Vous trouverez dans le dossier de Presse ( à lire absolument) les commentaires de trois témoins de l’affaire de l’Algiers… Le film commence par une projection de tableaux en style animation. La réalisatrice déclare « Comme j’admire l’œuvre du grand peintre noir Jacob Lawrence, sa série de panneaux sur la migration des Noirs Américains me semblait idéale pour évoquer les décennies de ségrégation raciale qui ont abouti aux émeutes des années 60 »
Le film n’a rien d’un documentaire… cependant le scénariste est un journaliste qui s’est beaucoup documenté… et les témoins retrouvés ont participé comme conseillers sur le tournage. Le film ne manque pas d’intérêt, par contre il est rude, dans la violence continuelle. Trois fils narratifs sont choisi le jeune qui rêve de faire son premier album (un des survivants), sa soirée publique ratée est suivie jusqu’au drame. L’homme de la sécurité Melvin Dismukes qui essaye de limiter les dégâts, est aussi passé à travers un sort tragique. A côté de ces deux noirs, le personnage du policier joué par Will Poulter du côté blanc, montre l’absurdité de la police. D’après Kathryn Bigelow, «si le but de l’art est de bousculer les consciences pour faire bouger les lignes – si nous sommes vraiment prêts à nous attaquer aux injustices liées aux questions raciales dans notre pays –, il faut qu’on soit prêts à écouter d’autres points de vue que les nôtres». «J’espère que ce film contribuera, même modestement, à ce débat et qu’on trouvera le moyen de panser les plaies qui existent depuis bien trop longtemps dans ce pays».
Filmographie : Aux frontières de l'aube ; Point Break ; Strange Days ; Démineurs ; Zero Dark Thirty
Avis : Le sujet du racisme, aux US ou ailleurs, n’est pas encore un travers oublié, même si il y a des progrès. Film à voir.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Pays : US Année : 2017
Acteurs : John Boyega (Melvin Dismukes, agent de sécurité noir) ; Jack Reynor (un des policiers, le plus fragile) ; Will Poulter ( le policier qui tue sans se poser de questions) ; Hannah Murray ( Julie, la jeune fille brune) ; Kaitlyn Dever ( la deuxième jeune fille, la coiffeuse) ;
Dir. Photo : Barry Ackroyd
Résumé : Le film raconte les émeutes de Detroit en 1967 qui débutèrent après un raid de la police dans un bar privé (vente d’alcool en dehors des heures légales, jeux etc.) La police s’est trouvée débordée par le nombre de participants ce soir-là. Des maladresses, en arrêtant les invités dont des GI revenant du VietNam, mettent le feu aux poudres. Par l'ampleur des destructions et des pertes en vies humaines, c'est l'une des pires émeutes de l'histoire des États-Unis. Lire sur Wikipedia. Pour aller plus loin, le dossier de presse et dossier pédagogique est téléchargeable (en français) sur le net : Vous trouverez dans le dossier de Presse ( à lire absolument) les commentaires de trois témoins de l’affaire de l’Algiers… Le film commence par une projection de tableaux en style animation. La réalisatrice déclare « Comme j’admire l’œuvre du grand peintre noir Jacob Lawrence, sa série de panneaux sur la migration des Noirs Américains me semblait idéale pour évoquer les décennies de ségrégation raciale qui ont abouti aux émeutes des années 60 »
Le film n’a rien d’un documentaire… cependant le scénariste est un journaliste qui s’est beaucoup documenté… et les témoins retrouvés ont participé comme conseillers sur le tournage. Le film ne manque pas d’intérêt, par contre il est rude, dans la violence continuelle. Trois fils narratifs sont choisi le jeune qui rêve de faire son premier album (un des survivants), sa soirée publique ratée est suivie jusqu’au drame. L’homme de la sécurité Melvin Dismukes qui essaye de limiter les dégâts, est aussi passé à travers un sort tragique. A côté de ces deux noirs, le personnage du policier joué par Will Poulter du côté blanc, montre l’absurdité de la police. D’après Kathryn Bigelow, «si le but de l’art est de bousculer les consciences pour faire bouger les lignes – si nous sommes vraiment prêts à nous attaquer aux injustices liées aux questions raciales dans notre pays –, il faut qu’on soit prêts à écouter d’autres points de vue que les nôtres». «J’espère que ce film contribuera, même modestement, à ce débat et qu’on trouvera le moyen de panser les plaies qui existent depuis bien trop longtemps dans ce pays».
Filmographie : Aux frontières de l'aube ; Point Break ; Strange Days ; Démineurs ; Zero Dark Thirty
Avis : Le sujet du racisme, aux US ou ailleurs, n’est pas encore un travers oublié, même si il y a des progrès. Film à voir.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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