Réalisateur : Ildikó Enyedi Réalisatrice et scénariste hongroise née en 1955. son premier long métrage, Mon XXe siècle, remporte la caméra d’or à Cannes en 1989.
Pays : Hongrie Année : 2017
Acteurs : Géza Morcsányi (Endre, directeur financier) ; Alexandra Borbély (Mária Rácz, contrôleuse de qualité) ; Zoltán Schneider (Jenő, directeur des ressources humaines)
Dir. Photo : Máté Herbai
Résumé : Esthétique par ses images superbes de forêt, de biche et de cerf ; j’ai beaucoup aimé le vent dans les grands arbres. Les images de bovins, et de l’abattoir sont également belles… cependant, j’ai souvent mis ma main devant mes yeux devant ce spectacle de boucherie. Le film ne porte pas sur l’abattage de bovins pour notre nourriture, mais sur les relations amoureuses et sexuelles. Le décor de l’abattoir induit une pulsion de vie forte, les employés vont et viennent dans cette ambiance dérangeante mais n’en parlent pas. Deux personnages dont les personnalités sont en retrait (de la vie) vont occuper notre attention. Endre un directeur handicapé d’un bras et Maria une contrôleuse de qualité anormalement rigide. Là où le film est génial, c’est dans l’introduction de l’histoire des rêves concomitants que font ces deux personnes. Ils sont attirés l’un par l’autre, contre toute attente, et leurs difficultés à converser vont occuper les psychologues. Pour mieux opposer leurs attitudes « cassées » un grand dragueur entre dans l’usine déjà aux prises avec une histoire de partouse.
Les difficultés de Maria remontent à l’enfance, elle est toujours suivie par son pédopsychiatre qui est débordé par le passage à l’âge adulte de sa patiente. Pour s’en sortir, elle recourt à sa façon de regarder la réalité à travers des figurines. Cette technique met en jeu son intuition et lui permet de trouver des réponses. Tout n’est pas explicite, les images, les gros plans, les symboles montrent la révolution qu’induit la relation amoureuse chez la jeune fille. C’est sans doute le plus qu’apporte la réalisatrice sur la condition féminine, en montrant que la perception intellectuelle instinctive précède généralement le désir physique. Et dans notre contexte actuel de violences sexuelles dénoncées, le respect de la fragilité de Maria par Endre est un bonheur.
Filmographie : Mon XXe siècle ;
Pays : Hongrie Année : 2017
Acteurs : Géza Morcsányi (Endre, directeur financier) ; Alexandra Borbély (Mária Rácz, contrôleuse de qualité) ; Zoltán Schneider (Jenő, directeur des ressources humaines)
Dir. Photo : Máté Herbai
Résumé : Esthétique par ses images superbes de forêt, de biche et de cerf ; j’ai beaucoup aimé le vent dans les grands arbres. Les images de bovins, et de l’abattoir sont également belles… cependant, j’ai souvent mis ma main devant mes yeux devant ce spectacle de boucherie. Le film ne porte pas sur l’abattage de bovins pour notre nourriture, mais sur les relations amoureuses et sexuelles. Le décor de l’abattoir induit une pulsion de vie forte, les employés vont et viennent dans cette ambiance dérangeante mais n’en parlent pas. Deux personnages dont les personnalités sont en retrait (de la vie) vont occuper notre attention. Endre un directeur handicapé d’un bras et Maria une contrôleuse de qualité anormalement rigide. Là où le film est génial, c’est dans l’introduction de l’histoire des rêves concomitants que font ces deux personnes. Ils sont attirés l’un par l’autre, contre toute attente, et leurs difficultés à converser vont occuper les psychologues. Pour mieux opposer leurs attitudes « cassées » un grand dragueur entre dans l’usine déjà aux prises avec une histoire de partouse.
Les difficultés de Maria remontent à l’enfance, elle est toujours suivie par son pédopsychiatre qui est débordé par le passage à l’âge adulte de sa patiente. Pour s’en sortir, elle recourt à sa façon de regarder la réalité à travers des figurines. Cette technique met en jeu son intuition et lui permet de trouver des réponses. Tout n’est pas explicite, les images, les gros plans, les symboles montrent la révolution qu’induit la relation amoureuse chez la jeune fille. C’est sans doute le plus qu’apporte la réalisatrice sur la condition féminine, en montrant que la perception intellectuelle instinctive précède généralement le désir physique. Et dans notre contexte actuel de violences sexuelles dénoncées, le respect de la fragilité de Maria par Endre est un bonheur.
Filmographie : Mon XXe siècle ;
Avis : Histoire d’amour délicate dans un abattoir, film très esthétique. Vaut bien le détour !
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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