Aktan Arym Kubat dans Monsieur Lumière |
Quinzaine des réalisateurs 2010 - Cannes
Prix de la Fiction au Festival International du Film d’Environnement (FIFE) 2010 - Paris
Réalisateur :Aktan Arym Kubat réalisateur Khirguize, alias Aktan Abdykalikov. Né en 1957 au Kirghizistan.
Pays : Kirghizistan | Europe Année : 2010
Acteurs : Aktan Arym Kubat (monsieur Lumière), Taalaikan Abazova, Askat Sulaimanov, Asan Amanov, Stanbek Toichubaev
Dir. Photo : Khasan Kydyraliyev Musique : Andre Matthias
Résumé : dans un petit village loin de la ville et à 100 lieues de toute industrialisation, un électricien remplit un rôle de Robin des Bois, il bricole les branchements électriques pour que les pauvres gens du village puissent avoir un peu d’éclairage. Il est ami avec tous et en particulier avec le Maire qui est catastrophé de la baisse du niveau de vie dans le village et des spoliations continuelles des gens de la ville. Des projets d’achats de terrains importants sont refusés par le Maire…..
Ce film est pratiquement sans scénario… dans un interview, Aktan Arym Kubat, confie : « je voulais faire un film sans scénario. J’en ai parlé au producteur Cédomir Kolar qui a apprécié cette idée car il rêvait lui-même depuis longtemps d’un film sans scénario. Mais il a été impossible pour nous de financer un tel projet. En fait, trouver des fonds a été la principale difficulté ! On s’est résolus à écrire un scénario, ça a pris des années. Le projet reposait sur ce métier d’électricien. Cette profession est intéressante du point de vue cinématographique : le personnage principal monte sur les poteaux, entre dans chaque maison de son village, répare le réseau électrique. C’est quelqu’un qui apporte dans les maisons de la lumière au sens physique. Avec le temps, le scénario s’est enrichi d’autres métaphores. » site du film : http://levoleurdelumiere.com/
Cette description du pays et des mentalités villageoises du Khirgiztan à travers le quotidien de Monsieur Electricité qui est intéressant car porteur de la poésie des choses, de la simplicité et de la pauvreté des habitants.
Filmographie : Le voleur de lumière ; Le singe ; Le fils adoptif ; Hassan Hussen ; Beket ; La balançoire
Avis : Film plastique optimiste, dont les images sont jubilatoires simples et colorées. Ce n’est pas un documentaire sur une démocratie peu connue, mais un film qui la fait « gouter ».
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
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