Ours d’argent Berlin
Réalisateur : Eric Rohmer : réalisateur et scénariste français, né en 1920 et mort en 2010. Il crée une vingtaine de films pendant sa carrière, souvent organisés comme une œuvre littéraire. Il est classé dans la « nouvelle vague » mais son cinéma est très atypique. Ses films assez intellectuels ne plaisent pas à tous. Son cinéma est récompensé dans son ensemble par un lion d’or à Venise en 2001. Plus
Pays : France Année : 1983
Acteurs : Arielle Dombasle (Marion) ; Amanda Langlet (Pauline) ; Pascal Greggory (Pierre) ; Féodor Atkine (Henri)
Dir. Photo : Néstor Almendros
Résumé : Dans la veine désœuvrement des vacances, une jeune femme nymphette, Marion, emmène sa jeune cousine, Pauline, en vacances sur une plage normande. Les intrigues amoureuses et les quiproquos vont se succéder comme dans une pièce de boulevard, mais avec des paysages tendres et des lumières douillettes. La prise de vue lointaine ou proche selon les besoins, conversation ou non, nous montre une plage normande hors saison. De ce morne quotidien va surgir un coup de foudre pour Marion, une amourette pour la jeune Pauline. Dans ces amours il y aura aussi le non amour d’un soupirant au long cours, le méchant ou le loup lubrique, la simplicité.
Il y aura des discours autour des attentes et espoirs de chacun, des rêveries, et des affirmations sur l’amour. La plus jeune n’est pas la plus sotte devant les complexités des adultes.
Depuis le début du film règne une inadéquation des personnages aux situations, et un besoin de se toucher qui a l’air d’une caractéristique des films de Rohmer (voir Conte d’été).
Rohmer plaide aussi l’instant présent, l’impermanence de l’amour comme du reste. « Rohmer transforme un argument de vaudeville banal avec quiproquos et portes qui claquent en un subtil marivaudage où les mensonges des personnages permettent in fine de révéler le caractère et la vérité de chacun : la précieuse ridicule un peu naïve (Arielle Dombasle), l’amoureux transi et jaloux (Pascal Greggory), le prédateur sans scrupule (Féodor Atkine). » Samuel Douhaire « c'est une œuvre infiniment complexe sur la passion et ses dérivés. Posant au cœur du dispositif un indispensable quiproquo qui servira de révélateur, le cinéaste va, par le biais du langage, voire de la logorrhée ("Qui trop parole, il se mesfait", est la citation de Chrétien de Troyes mise en exergue du film), faire la nomenclature des différents types de postures amoureuses : libertinage, sensualité, coup de foudre, fidélité, etc. Etincelant. » Vincent Ostria
Filmographie Ma nuit chez Maud ; Le Genou de Claire ; Perceval le Gallois ; Pauline à la plage ; Les Nuits de la pleine lune ; Le Rayon vert ; Les amours d’Astrée et de Céladon ; La collectionneuse.
Réalisateur : Eric Rohmer : réalisateur et scénariste français, né en 1920 et mort en 2010. Il crée une vingtaine de films pendant sa carrière, souvent organisés comme une œuvre littéraire. Il est classé dans la « nouvelle vague » mais son cinéma est très atypique. Ses films assez intellectuels ne plaisent pas à tous. Son cinéma est récompensé dans son ensemble par un lion d’or à Venise en 2001. Plus
Pays : France Année : 1983
Acteurs : Arielle Dombasle (Marion) ; Amanda Langlet (Pauline) ; Pascal Greggory (Pierre) ; Féodor Atkine (Henri)
Dir. Photo : Néstor Almendros
Résumé : Dans la veine désœuvrement des vacances, une jeune femme nymphette, Marion, emmène sa jeune cousine, Pauline, en vacances sur une plage normande. Les intrigues amoureuses et les quiproquos vont se succéder comme dans une pièce de boulevard, mais avec des paysages tendres et des lumières douillettes. La prise de vue lointaine ou proche selon les besoins, conversation ou non, nous montre une plage normande hors saison. De ce morne quotidien va surgir un coup de foudre pour Marion, une amourette pour la jeune Pauline. Dans ces amours il y aura aussi le non amour d’un soupirant au long cours, le méchant ou le loup lubrique, la simplicité.
Il y aura des discours autour des attentes et espoirs de chacun, des rêveries, et des affirmations sur l’amour. La plus jeune n’est pas la plus sotte devant les complexités des adultes.
Depuis le début du film règne une inadéquation des personnages aux situations, et un besoin de se toucher qui a l’air d’une caractéristique des films de Rohmer (voir Conte d’été).
Rohmer plaide aussi l’instant présent, l’impermanence de l’amour comme du reste. « Rohmer transforme un argument de vaudeville banal avec quiproquos et portes qui claquent en un subtil marivaudage où les mensonges des personnages permettent in fine de révéler le caractère et la vérité de chacun : la précieuse ridicule un peu naïve (Arielle Dombasle), l’amoureux transi et jaloux (Pascal Greggory), le prédateur sans scrupule (Féodor Atkine). » Samuel Douhaire « c'est une œuvre infiniment complexe sur la passion et ses dérivés. Posant au cœur du dispositif un indispensable quiproquo qui servira de révélateur, le cinéaste va, par le biais du langage, voire de la logorrhée ("Qui trop parole, il se mesfait", est la citation de Chrétien de Troyes mise en exergue du film), faire la nomenclature des différents types de postures amoureuses : libertinage, sensualité, coup de foudre, fidélité, etc. Etincelant. » Vincent Ostria
Filmographie Ma nuit chez Maud ; Le Genou de Claire ; Perceval le Gallois ; Pauline à la plage ; Les Nuits de la pleine lune ; Le Rayon vert ; Les amours d’Astrée et de Céladon ; La collectionneuse.
Avis : film sentimental, mais pas roman photo. Des réflexions sur les attentes et besoins d’amour du genre humain de 14 à 63 ans… Si vous aimez Rohmer vous adorerez cette ambiance.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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