La vie quotidienne |
Réalisateur : Annemarie Jacir née à Bethléem en 1957. Réalisatrice, et scénariste « qui mêle la fiction à la réalité du quotidien des territoires palestiniens et l’histoire de la Palestine à sa propre histoire » « Parallèlement à son travail de réalisatrice, Jacir a ainsi mené depuis le début des années 2000 un travail de recherche, de conservation et de diffusion des archives filmiques palestiniennes à travers le projet Dreams of a Nation. » Orient XXI
Pays : Palestine Année : 2017
Acteurs : Mohammad Bakri (Abu Shadi, le père) ; Saleh Bakri (Shadi le fils) ; Maria Zreik (Amal) Dir.Photo : Antoine Héberlé
Résumé : Shadi qui est architecte en Italie revient au pays, à Nazareth (Palestine/Israël) pour le mariage de sa sœur. Selon la coutume, il accompagne son père porter les invitations en mains propres. Shadi qui a quitté le pays depuis quelques années, est décalé par sa vie européenne, il est souvent choqué de voir la misère intellectuelle dans laquelle vivent ses compatriotes. Dans ses réflexions sur l’esthétique de la ville et de ses habitations il y a la douleur d’un artiste devant la laideur… mais aussi la pitié devant les voisins et amis qui sont si gentils. Les sujets de désaccord avec son père sont nombreux et non limités aux considérations sur la famille et le mode de vie. On trouve en sous jacence le conflit Israélo-palestinien avec la présence d’Israéliens dont certains sont chargés de « surveillance » plus ou moins masquée.
Le conflit éclate entre le père et le fils, ce dernier ne se rendant pas compte de ce que c’est que de vivre cette occupation au jour le jour. En bref, il est toujours facile de critiquer et moins de faire. Le père a du mal à accepter le regard européen que véhicule son fils… et vice versa Shadi pense que son père le méprise, et c’est grâce à la conversation avec un voisin qu'il comprendra combien son père l’aime malgré cela. L’image de la fin, en conclusion, un café partagé dans la nuit montrera une acceptation des faits par le fils et des pas en avant par le père..
« Une ville belle et abandonnée à la fois, jonchée de poubelles et de bâches défigurant des maisons et des paysages à la beauté orientale, des gens sous tension permanente qui s’efforcent de maintenir une tenue entre le stoïcisme de la fidélité à la terre et la mort à soi-même. Le conflit entre le père et le fils recouvre ainsi l’oscillation douloureuse, kafkaïenne, dirait-on, de l’identité des Palestiniens d’Israël, qui ont fait le choix de rester dans un pays dont ils sont devenus citoyens mais qui leur demeure étranger. » Le Monde Jacques Mandelbaum
Filmographie : Le sel de la mer ; Wajib
Avis : Un film mi-fiction, mi-documentaire sur une grande ville en Palestine de population mixte (musulmans, chrétiens, juifs). Les traditions culturelles sont tenaces les habitudes aussi…. Il ne manque qu’un peu de paix et d’amour pour que la ville soit belle.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
Pays : Palestine Année : 2017
Acteurs : Mohammad Bakri (Abu Shadi, le père) ; Saleh Bakri (Shadi le fils) ; Maria Zreik (Amal) Dir.Photo : Antoine Héberlé
Résumé : Shadi qui est architecte en Italie revient au pays, à Nazareth (Palestine/Israël) pour le mariage de sa sœur. Selon la coutume, il accompagne son père porter les invitations en mains propres. Shadi qui a quitté le pays depuis quelques années, est décalé par sa vie européenne, il est souvent choqué de voir la misère intellectuelle dans laquelle vivent ses compatriotes. Dans ses réflexions sur l’esthétique de la ville et de ses habitations il y a la douleur d’un artiste devant la laideur… mais aussi la pitié devant les voisins et amis qui sont si gentils. Les sujets de désaccord avec son père sont nombreux et non limités aux considérations sur la famille et le mode de vie. On trouve en sous jacence le conflit Israélo-palestinien avec la présence d’Israéliens dont certains sont chargés de « surveillance » plus ou moins masquée.
Le conflit éclate entre le père et le fils, ce dernier ne se rendant pas compte de ce que c’est que de vivre cette occupation au jour le jour. En bref, il est toujours facile de critiquer et moins de faire. Le père a du mal à accepter le regard européen que véhicule son fils… et vice versa Shadi pense que son père le méprise, et c’est grâce à la conversation avec un voisin qu'il comprendra combien son père l’aime malgré cela. L’image de la fin, en conclusion, un café partagé dans la nuit montrera une acceptation des faits par le fils et des pas en avant par le père..
« Une ville belle et abandonnée à la fois, jonchée de poubelles et de bâches défigurant des maisons et des paysages à la beauté orientale, des gens sous tension permanente qui s’efforcent de maintenir une tenue entre le stoïcisme de la fidélité à la terre et la mort à soi-même. Le conflit entre le père et le fils recouvre ainsi l’oscillation douloureuse, kafkaïenne, dirait-on, de l’identité des Palestiniens d’Israël, qui ont fait le choix de rester dans un pays dont ils sont devenus citoyens mais qui leur demeure étranger. » Le Monde Jacques Mandelbaum
Filmographie : Le sel de la mer ; Wajib
Avis : Un film mi-fiction, mi-documentaire sur une grande ville en Palestine de population mixte (musulmans, chrétiens, juifs). Les traditions culturelles sont tenaces les habitudes aussi…. Il ne manque qu’un peu de paix et d’amour pour que la ville soit belle.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
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