Réalisateur : Anne-Marie Etienne née en 1956 actrice, scénariste et réalisatrice franco-belge tant de théâtre que de cinéma.
Pays :France Année : 2012
Acteurs : Gisèle Casadesus , Anne Consigny , Jonathan Zaccaï, Marie Kremer,Dir. Photo : Philippe Guilbert
Résumé : Bon, ce n’est pas un grand film…. Mais si on y regarde de plus près le sujet est brulant : la vie – la mort, le passage. Le fil rouge c’est Selma femme en fin de vie n’ayant plus de famille, mais ayant gardé des liens très forts avec ses amis dont quelques « paumés du modernisme ». Le sujet c’est donc le passage de la vie à la mort, dernière initiation, Selma s’y prépare depuis longtemps. Elle voit autour d’elle des individus (qu’elle aime bien) très perturbés par les ruptures de rythmes de leurs vies (voire les complets désastres). Elle est tellement sereine qu’elle leur impose…. un silence et une pause qui laissera la place à la réflexion et le questionnement. Quel est l’essentiel pour chacun, quels sont leurs objectifs profonds, où se situe le dérapage ? Et si on repartait d’un bon pied avec confiance…
On s’embourbe un peu au début dans un catalogue d’échecs et de frustrations envoyés sur l’écran à toute vitesse, certes cela donne un climat de déprime impressionnant. Du coup le jeu parait outré (donc un peu faux). Le scénario s’étale dans le luxe du décor ce qui n’apporte rien, sauf qu’on peut se dire : c’est pas grave c’est chez les riches que ça arrive… (d’accord c’est un peu crétin comme réflexion !) Je pense néanmoins que dans une maison plus neutre se serait moins joli mais mieux et quand on tourne près de la Moselle, il vaut mieux éviter d’être sous le figuier, il n’y a pas assez d’ombre sous celui là pour mettre un transat….
Sinon, on passe un bon moment à se demander mais qu’est-ce qu’ils font tous là ? ça fait un peu roman photo, gags en plus.
Anne-Marie Etienne, a voulu un film sur la mort… mais on n’en parle pas beaucoup, c’est vrai que les personnages n’y sont pas prêts, on dirait plutôt qu’ils veulent la travestir, ne pas être gênés par la mort. Elle parle de la vieillesse en disant de Selma « Jusqu’à la dernière minute, elle est complètement dans la vie, « reliée » et entourée. Elle garde les yeux grands ouverts. » C’est bien la leçon qu’elle donne. Elle dit aussi : « Oui. Le pitch du film pourrait être : « Ils pensaient l’aider à partir; elle va les aider à vivre. ». Jonathan, Nathalie et Joëlle ont tous les trois perdu de vu leurs priorités, ils vivent à toute allure. » Lire dans le presskit.
Filmographie : Tôt ou tard ; Si c'était lui... ; Sous le figuier
Pays :France Année : 2012
Acteurs : Gisèle Casadesus , Anne Consigny , Jonathan Zaccaï, Marie Kremer,Dir. Photo : Philippe Guilbert
Résumé : Bon, ce n’est pas un grand film…. Mais si on y regarde de plus près le sujet est brulant : la vie – la mort, le passage. Le fil rouge c’est Selma femme en fin de vie n’ayant plus de famille, mais ayant gardé des liens très forts avec ses amis dont quelques « paumés du modernisme ». Le sujet c’est donc le passage de la vie à la mort, dernière initiation, Selma s’y prépare depuis longtemps. Elle voit autour d’elle des individus (qu’elle aime bien) très perturbés par les ruptures de rythmes de leurs vies (voire les complets désastres). Elle est tellement sereine qu’elle leur impose…. un silence et une pause qui laissera la place à la réflexion et le questionnement. Quel est l’essentiel pour chacun, quels sont leurs objectifs profonds, où se situe le dérapage ? Et si on repartait d’un bon pied avec confiance…
On s’embourbe un peu au début dans un catalogue d’échecs et de frustrations envoyés sur l’écran à toute vitesse, certes cela donne un climat de déprime impressionnant. Du coup le jeu parait outré (donc un peu faux). Le scénario s’étale dans le luxe du décor ce qui n’apporte rien, sauf qu’on peut se dire : c’est pas grave c’est chez les riches que ça arrive… (d’accord c’est un peu crétin comme réflexion !) Je pense néanmoins que dans une maison plus neutre se serait moins joli mais mieux et quand on tourne près de la Moselle, il vaut mieux éviter d’être sous le figuier, il n’y a pas assez d’ombre sous celui là pour mettre un transat….
Sinon, on passe un bon moment à se demander mais qu’est-ce qu’ils font tous là ? ça fait un peu roman photo, gags en plus.
Anne-Marie Etienne, a voulu un film sur la mort… mais on n’en parle pas beaucoup, c’est vrai que les personnages n’y sont pas prêts, on dirait plutôt qu’ils veulent la travestir, ne pas être gênés par la mort. Elle parle de la vieillesse en disant de Selma « Jusqu’à la dernière minute, elle est complètement dans la vie, « reliée » et entourée. Elle garde les yeux grands ouverts. » C’est bien la leçon qu’elle donne. Elle dit aussi : « Oui. Le pitch du film pourrait être : « Ils pensaient l’aider à partir; elle va les aider à vivre. ». Jonathan, Nathalie et Joëlle ont tous les trois perdu de vu leurs priorités, ils vivent à toute allure. » Lire dans le presskit.
Filmographie : Tôt ou tard ; Si c'était lui... ; Sous le figuier
Avis : Un peu mou, malgré l’agitation du scénario, le thème de la mort n’est que très peu traité au total (décidément c’est à la mode)
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie
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