Titre original: Ohayo
Réalisateur : Yasujiro Ozu Au milieu des années 1930, il devient l’un des réalisateurs les plus célèbres du Japon. Son œuvre, intimiste, comprend 54 films, qui sont assez peu connus en Europe et ne l’ont pas été durant le vie d’Ozu, sans doute éclipsé par un autre géant :Kurosawa. (il est mort en 1963). « La trame des récits est toujours très simple et comporte peu d’actions spectaculaires, voire aucune. Ozu, en effet, semble s’être très peu intéressé à la dramatisation et avoir cherché, par l’extrême sobriété et densité de la forme cinématographique, à atteindre l’essence même de ce qu’il filmait. En cela, il est d’ailleurs fidèle à une longue tradition artistique japonaise. » Wikipedia
Pays : Japon Année : 1959
Acteurs : Koji Shidara (Minoru l’aîné), Masahiko Shimazu (Isamu le petit), Chishu Ryu (le père), Kuniko Miyake (la mère).
Résumé : Dans une banlieue tranquille du Japon vers les années 60, Ozu nous décrit les petits riens qui font le quotidien des familles japonaises. A partir de la vie de deux jeunes garçons Minoru et Isamu, qui découvrent la télévision et on besoin de se valoriser par leurs exploits, ils essayent d’acquérir des dons de …. Et rivalisent entre eux sur le chemin de l’école. Les parents modernes et attentionnés leur font prendre des cours d’anglais le soir chez un voisin. Ils sont toujours prêts pour y aller mais…. s’arrêtent souvent en chemin pour regarder la TV chez un autre voisin plus « moderne ». Ils aimeraient bien l’avoir chez eux et la réclament à leurs parents ; tout cela dans une contestation très universelle. Les paroles dépassent le ton convenable et les enfants sont priés de se taire…. La révolte gronde dans les petites têtes….. Ce film est un remake du film muet : de Gosses de Tokyo, réalisé par Ozu en 1932. On l’apparente généralement aux films de Tati. On trouve des commentaires intéressants sur : http://www.ecrannoir.fr ou sur http://www.lux-valence.com
Filmographie : Fleurs d’équinoxe, Bonjour, Fin d’Automne, Dernier Caprice, Le Goût du Saké. Gosse de Tokyo.
Mon avis : Un film très court mais succulent à voir et à revoir, pas d’âge et pas démodé... A travers les histoires ô combien classiques des deux enfants on voit tout les liens et les conséquences que peuvent avoir des événements insignifiants en apparence. Y est posé aussi le problème du langage et de la bienséance, qui peut mener à une non communication ou à des erreurs d’interprétation…Les relations de voisinages sont elles aussi intéressantes. Les enfants jouent très bien et c’est un vrai plaisir
Note : 10/10 Rédigé par : Jacquie
Réalisateur : Yasujiro Ozu Au milieu des années 1930, il devient l’un des réalisateurs les plus célèbres du Japon. Son œuvre, intimiste, comprend 54 films, qui sont assez peu connus en Europe et ne l’ont pas été durant le vie d’Ozu, sans doute éclipsé par un autre géant :Kurosawa. (il est mort en 1963). « La trame des récits est toujours très simple et comporte peu d’actions spectaculaires, voire aucune. Ozu, en effet, semble s’être très peu intéressé à la dramatisation et avoir cherché, par l’extrême sobriété et densité de la forme cinématographique, à atteindre l’essence même de ce qu’il filmait. En cela, il est d’ailleurs fidèle à une longue tradition artistique japonaise. » Wikipedia
Pays : Japon Année : 1959
Acteurs : Koji Shidara (Minoru l’aîné), Masahiko Shimazu (Isamu le petit), Chishu Ryu (le père), Kuniko Miyake (la mère).
Résumé : Dans une banlieue tranquille du Japon vers les années 60, Ozu nous décrit les petits riens qui font le quotidien des familles japonaises. A partir de la vie de deux jeunes garçons Minoru et Isamu, qui découvrent la télévision et on besoin de se valoriser par leurs exploits, ils essayent d’acquérir des dons de …. Et rivalisent entre eux sur le chemin de l’école. Les parents modernes et attentionnés leur font prendre des cours d’anglais le soir chez un voisin. Ils sont toujours prêts pour y aller mais…. s’arrêtent souvent en chemin pour regarder la TV chez un autre voisin plus « moderne ». Ils aimeraient bien l’avoir chez eux et la réclament à leurs parents ; tout cela dans une contestation très universelle. Les paroles dépassent le ton convenable et les enfants sont priés de se taire…. La révolte gronde dans les petites têtes….. Ce film est un remake du film muet : de Gosses de Tokyo, réalisé par Ozu en 1932. On l’apparente généralement aux films de Tati. On trouve des commentaires intéressants sur : http://www.ecrannoir.fr ou sur http://www.lux-valence.com
Filmographie : Fleurs d’équinoxe, Bonjour, Fin d’Automne, Dernier Caprice, Le Goût du Saké. Gosse de Tokyo.
Mon avis : Un film très court mais succulent à voir et à revoir, pas d’âge et pas démodé... A travers les histoires ô combien classiques des deux enfants on voit tout les liens et les conséquences que peuvent avoir des événements insignifiants en apparence. Y est posé aussi le problème du langage et de la bienséance, qui peut mener à une non communication ou à des erreurs d’interprétation…Les relations de voisinages sont elles aussi intéressantes. Les enfants jouent très bien et c’est un vrai plaisir
Note : 10/10 Rédigé par : Jacquie
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