Réalisateur : Gus Van Sant est réalisateur, directeur de la photographie, musicien et scénariste américain né en 1952. Ses débuts e tant que cinéaste indépendant, puis accepte de commandes à Hollywood. Période de cinéma artistique indép avec une tétralogie de la mort puis l’homosexualité avec Harvey Milk. Gus Van Stan
Pays : France US Année : 2007
Acteurs : Gabe Nevins (Alex) ; Daniel Liu (Inspecteur) ; Jake Miller (Jared) ; Taylor Momsen (Jennifer) ; Lauren McKinney (Macy) ; Scott Patrick Green (Scratch)
Dir. Photo : Christopher Doyle
Résumé : Adaptation du roman de Blake Nelson. Un parti pris sans acteur professionnel, oui mais c’est parfois un peu plat, en particulier pour le personnage principal qui incarne très bien un ado looser, mais est peu crédible étant sans angoisse visible après sa terrible nuit…. Par contre j’ai apprécié de voir des jeunes filles dans la période boutons, car c’est la vraie vie !. Ceci mis à part, le sujet est très intéressant, comment un adolescent transgressant la vie parentale avec de petits mensonges se trouve impliqué dans des faits graves pour lesquels il opte pour les mensonges et la dissimulation. Le film, c’est cette descente en enfer ; le fil d’Ariane, une jeune fille qui lui donne un processus thérapeutique digne d’un psychologue.
Ce que j’ai bien aimé c’est la photographie, en particulier les scènes de skate à Paranoid Park qui induisent un sentiment d’évasion voire de perte de repères et sont cinétiquement beaux ainsi que les plans semblables en ville.
« Face à ce type de personnage, la plupart des cinéastes se font, tour à tour, procureur, avocat de la défense et prêtre. Gus Van Sant explore autre chose : non pas la faute du héros, mais sa distance par rapport à la réalité. Et l'évaporation de l'humanité qu'elle révèle. Comme posté dans le cerveau du lycéen, il enregistre les sensations, les images et les sons qui le traversent. » Louis Guichard
Pays : France US Année : 2007
Acteurs : Gabe Nevins (Alex) ; Daniel Liu (Inspecteur) ; Jake Miller (Jared) ; Taylor Momsen (Jennifer) ; Lauren McKinney (Macy) ; Scott Patrick Green (Scratch)
Dir. Photo : Christopher Doyle
Résumé : Adaptation du roman de Blake Nelson. Un parti pris sans acteur professionnel, oui mais c’est parfois un peu plat, en particulier pour le personnage principal qui incarne très bien un ado looser, mais est peu crédible étant sans angoisse visible après sa terrible nuit…. Par contre j’ai apprécié de voir des jeunes filles dans la période boutons, car c’est la vraie vie !. Ceci mis à part, le sujet est très intéressant, comment un adolescent transgressant la vie parentale avec de petits mensonges se trouve impliqué dans des faits graves pour lesquels il opte pour les mensonges et la dissimulation. Le film, c’est cette descente en enfer ; le fil d’Ariane, une jeune fille qui lui donne un processus thérapeutique digne d’un psychologue.
Ce que j’ai bien aimé c’est la photographie, en particulier les scènes de skate à Paranoid Park qui induisent un sentiment d’évasion voire de perte de repères et sont cinétiquement beaux ainsi que les plans semblables en ville.
« Face à ce type de personnage, la plupart des cinéastes se font, tour à tour, procureur, avocat de la défense et prêtre. Gus Van Sant explore autre chose : non pas la faute du héros, mais sa distance par rapport à la réalité. Et l'évaporation de l'humanité qu'elle révèle. Comme posté dans le cerveau du lycéen, il enregistre les sensations, les images et les sons qui le traversent. » Louis Guichard
« Une des caractéristiques de ces ados c’est qu’ils sont en perpétuel mouvement, et on ne connaît pas toujours la destination de ces «arpenteurs désœuvrés». Du coup, le skate occupe une place importante dans le film de Gus Van Sant. Plus qu’un simple code de l’adolescent d’aujourd’hui, il est surtout le symbole de sa condition (celui d’un être en déséquilibre) mais aussi l’instrument de la découverte du monde, de la transgression, de la marginalité puisque c’est ce que symbolise ce skatepark appelé Paranoïd Park. » Kaneda
« A chaque temps décisif du film, à l’instar des compositions de Nino Rota, la bande sonore commente et courbe l’image. Dans le roman de Blake Nelson, la forme du journal intime permet un accès direct à l’intériorité du personnage. A la première personne, Alex fait le détail de la culpabilité qui l’étreint, de l’angoisse d’être démasqué par la police. Le film, en revanche, n’utilise jamais la voix off du personnage pour en détailler la psychologie. L’accès à l’intériorité d’Alex ne passe pas par des mots, mais par des sons. » J.M Lalanne
Et aussi Wikipedia
Filmographie : Drugstore Cowboy ; My Own Private Idaho ; Prête à tout ; Will Hunting ; Elephant ; Harvey Milk
Et aussi Wikipedia
Filmographie : Drugstore Cowboy ; My Own Private Idaho ; Prête à tout ; Will Hunting ; Elephant ; Harvey Milk
Avis : Film hallucinant sur un gentil ado perdu dans sa tête, dans l’univers du skate et de l’école.
Note : 9/10 Rédigé par jacquie
Note : 9/10 Rédigé par jacquie
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