Les deux amies au lycée |
Réalisateur : Stephan Streker né en 1964, réalisateur scénariste Belge. A été (est) aussi journaliste sportif (football) et critique de cinéma. Noces est son troisième long métrage.
Pays : Belgo-Luxo-Franco-Pakistan Année : 2016
Acteurs : Lina El Arabi (Zahira) ; Sebastien Houbani (Amir) ; Babak Karimi (Mansoor le père) ; Neena Kulkarni (la mère) ; Olivier Gourmet (André) ; Alice de Lencquesaing (Aurore) ; Zacharie Chasseriaud (Pierre)
Dir.Photo : Grimm Vandekerckhove
Résumé Ce film est inspiré d’un fait divers, et retrace les difficultés à vivre en Europe pour les populations culturellement différentes de la nôtre. En effet, le fait de vivre en France ou en Belgique communique aux enfants nés de l’immigration des idées et des envies nouvelles, dont celle de liberté. Ici nous sommes dans une petite communauté Pakistanaise qui vit en symbiose avec la société Belge (qui soit dit en passant est moins « lave plus blanc » que la française). Le hiatus apparait avec l’adolescence de la jeune Zahira qui adore sa famille, mais sa vie personnelle lui appartient, et rejette les décisions de sa famille à son égard. Il s’agit en fait de la marier à un homme « du pays », pour elle c’est intolérable et espère que son frère interviendra auprès de son père. Zahira est croyante et respecte la religion. Elle se trouvera prise entre deux forces, son besoin de liberté et l’amour pour sa famille. Pour nous, peu religieux, un tel choix parait aberrant. Ce film montre en quoi ce choix est une réalité, car les esprits de toutes les générations d’immigrés n’ont pas évolués en même temps, d’où le blocage.
Ce que ce film montre aussi : être une femme n’a pas la même valeur suivant votre condition sociale ou votre milieu culturel. La sœur ainée tient un discours intéressant… quand elle dit pourquoi se révolter quand une issue positive n’est pas possible… accepter et faire avec, reste la seule issue sans dommages. Et nous revoilà devant la position inférieure de la femme qui nous vient du fond des âges… mais qui existe toujours ! le XIXe et le XXe ont vu évoluer les choses pour la culture occidentale…mais nous savons bien que les mentalités ont encore des progrès à faire dans le respect de la femme en tant qu’être humain… une âme en incarnation comme celle d‘un homme. Pourquoi l’un serait plus respectable que l’autre ? payé plus pour le même travail ? Ici ce qui nous choque c’est l’absence de liberté individuelle, or nous avons peur que cela nous arrive ! que notre civilisation régresse. C’est comme la contraception, l’IVG, les femmes sont dans la peur d’un retour en arrière. Le port du foulard également reporte cette peur. J’ai beaucoup aimé le discours de la sœur ainée qui replace le choix dans le raisonnable et nous éclaire sur le pourquoi de cette démission des femmes devant la pression culturelle. On ne peut se révolter que quand il y a une pression suffisante… pour l’emporter, bon ce n’est pas nouveau, mais ne jetons pas la pierre !
Filmographie Noces ; Le monde nous appartient ; Michael Blanco
Avis : Beau film qui traite intelligemment un problème de nos sociétés multiculturelles. Bien joué, belle mise en scène.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Pays : Belgo-Luxo-Franco-Pakistan Année : 2016
Acteurs : Lina El Arabi (Zahira) ; Sebastien Houbani (Amir) ; Babak Karimi (Mansoor le père) ; Neena Kulkarni (la mère) ; Olivier Gourmet (André) ; Alice de Lencquesaing (Aurore) ; Zacharie Chasseriaud (Pierre)
Dir.Photo : Grimm Vandekerckhove
Résumé Ce film est inspiré d’un fait divers, et retrace les difficultés à vivre en Europe pour les populations culturellement différentes de la nôtre. En effet, le fait de vivre en France ou en Belgique communique aux enfants nés de l’immigration des idées et des envies nouvelles, dont celle de liberté. Ici nous sommes dans une petite communauté Pakistanaise qui vit en symbiose avec la société Belge (qui soit dit en passant est moins « lave plus blanc » que la française). Le hiatus apparait avec l’adolescence de la jeune Zahira qui adore sa famille, mais sa vie personnelle lui appartient, et rejette les décisions de sa famille à son égard. Il s’agit en fait de la marier à un homme « du pays », pour elle c’est intolérable et espère que son frère interviendra auprès de son père. Zahira est croyante et respecte la religion. Elle se trouvera prise entre deux forces, son besoin de liberté et l’amour pour sa famille. Pour nous, peu religieux, un tel choix parait aberrant. Ce film montre en quoi ce choix est une réalité, car les esprits de toutes les générations d’immigrés n’ont pas évolués en même temps, d’où le blocage.
Ce que ce film montre aussi : être une femme n’a pas la même valeur suivant votre condition sociale ou votre milieu culturel. La sœur ainée tient un discours intéressant… quand elle dit pourquoi se révolter quand une issue positive n’est pas possible… accepter et faire avec, reste la seule issue sans dommages. Et nous revoilà devant la position inférieure de la femme qui nous vient du fond des âges… mais qui existe toujours ! le XIXe et le XXe ont vu évoluer les choses pour la culture occidentale…mais nous savons bien que les mentalités ont encore des progrès à faire dans le respect de la femme en tant qu’être humain… une âme en incarnation comme celle d‘un homme. Pourquoi l’un serait plus respectable que l’autre ? payé plus pour le même travail ? Ici ce qui nous choque c’est l’absence de liberté individuelle, or nous avons peur que cela nous arrive ! que notre civilisation régresse. C’est comme la contraception, l’IVG, les femmes sont dans la peur d’un retour en arrière. Le port du foulard également reporte cette peur. J’ai beaucoup aimé le discours de la sœur ainée qui replace le choix dans le raisonnable et nous éclaire sur le pourquoi de cette démission des femmes devant la pression culturelle. On ne peut se révolter que quand il y a une pression suffisante… pour l’emporter, bon ce n’est pas nouveau, mais ne jetons pas la pierre !
Filmographie Noces ; Le monde nous appartient ; Michael Blanco
Avis : Beau film qui traite intelligemment un problème de nos sociétés multiculturelles. Bien joué, belle mise en scène.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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