samedi 21 septembre 2013

La Grande Bellezza


Réalisateur : Paolo Sorrentino; réalisateur et scénariste italien né en 1970 à Naples. En 2001, son premier long métrage L’Uomo in più, une comédie dramatique, est sélectionné à la Mostra de Venise. C’est avec son quatrième film, Il Divo, le portait du premier ministre italien Giulio Andreotti, que Paolo Sorrentino remporte le Prix du Jury du Festival de Cannes 2012 et devient reconnu.
Pays : Italie/ France Année : 2013
Acteurs : Toni Servillo (Jep Gambardella) ; Sabrina Ferilli (Ramona) ; Carlo Verdone (Romano)Dir. Photo : Luca Bigazzi
Résumé : Le scénario se développe à travers un " road movie" splendide dans Rome, c’est déjà un régal de prises de vues insolites, de clairs obscurs et de couleurs ! L’histoire n’est pas très intellectuelle… c’est d’ailleurs une comédie. Le sujet : un personnage people au moment de son 65 ème anniversaire s’aperçoit que sa vie est vide, son entourage inexistant car noyé dans l’illusion que procure la vie mondaine. On le voit dégager en touche des sujets graves… faire des bons mots, essayer de comprendre comment les autres vivent et ce qui les anime. Il tente à son tour de poser des questions à plus sage que lui, un vieil ami qui couve sa fille, un magicien, un cardinal et c’est le pompon du comique. Il y a beaucoup de situations cocasses et d’humour avec des coups portés sur la religion, les soirées mondaines, les snobs, le monde de l’édition, les écrivains : on ne s’ennuie jamais si l’intérêt retombe; après les fêlés avant-gardistes le réalisateur vous sort une sainte coachée par un commercial. Personnellement, j’ai bien aimé toutes les touches Felliniennes avec leur superbe désordre, et l’épisode (mythique) où Stefano conduit Jep et Ramona à travers les Palais endormis où il leur découvre des œuvres d’art cachées par l’obscurité ; ce personnage discret ayant une mallette de clefs, nous conduit dans la nuit vers la beauté comme dans un univers parallèle avec sa canne et éclaire le chemin avec un chandelier…ça fait penser à Orphée... Tout le film est un festival de trouvailles, sans compter l’utilisation de la musique qui dès le début donne un ton « grave » et de l’au-delà avec une musique de Parvo Art (si je ne me trompe pas) que je trouve sublime et qui situe le plan spirituel ou de la beauté par rapport aux japonais juste en bas... Encore plus que la musique me plait l’art de l’image : les couleurs les éclairages…et Toni Servillo qui joue Gambardella est à la hauteur de cette démonstration de cinéma.
Un article bien étudié sur la musique Wikipedia et critique Telerama 
Filmographie : Les Conséquences de l'amour, Il Divo 
Avis : Je suis retournée voir ce film… ce film mêle l’Italie, l’humour, la beauté et des réminiscences de Fellini, c’est pour moi un régal. Si vous n'aimez que l’action et les films drôles n’y allez pas !
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie


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