Réalisateur : Jane Campion. Réalisatrice néozélandaise née en 1954, commence à filmer en 1980. Elle doit son succès à la Palme d’Or reçue à Cannes en 1993 pour sa Leçon de piano.
Pays :France UK Australie Année : 2009
Acteurs :Ben Whishaw (Keats); Ben Whishaw (fanny); Paul Schneider (Charles Brown); Kerry Fox (la mère) Dir. Photo : Greig Fraser
Résumé : Jane Campion, avec Bright Star nous brosse les dernières années de la vie du poète anglais John Keats, et en particulier son amour pour une jeune femme de la bourgeoisie londonienne. C’est donc un film sur un amour romantique avec un poète ce qui induira la légèreté du ton et la profondeur des sentiments.
Grâce à la sensibilité féminine de Jane Campion, le film est romantique mais pas « vide ». A côté de l’histoire biographique, les personnages sont réellement vivants devant nous et portent leur amour comme une passion totale presque enfantine, au-delà des choses matérielles et contingentes. Tout se passe au niveau des sentiments, de la présence, des effleurements, l’amour s’exprime dans les mots, les ententes même si l’attirance physique des deux jeunes gens est bien perçue. Cette mise à distance des corps renforce la profondeur et la pureté des sentiments échangés et de l’engagement des deux êtres. Jane Campion donne aussi grâce aux décors bucoliques chers aux âmes anglaises une idée d’amour surréel, au-delà du visible. Les poèmes de Keats dits en situations dans cette nature, ou dans un moment d’intimité donnent la dimension poétique au film qui vit au pas de cette poésie. Les images sont très travaillées tout comme les décors et les harmonies de couleurs particulièrement réussies, elles aussi nous parlent de fraicheur de spontanéité. Tout le film est comme un tableau qui nous livre une trame, un fil qui fut le destin d’un poète et de sa muse. Les deux acteurs sont simples et très présents, on est dans leur histoire.
Stéphane Leblanc en parle très bien . Pierre Assouline aussi qui nous confie : « Mais s’il est un livre que l’on va quérir fébrilement à la sortie du cinéma, c’est bien Ode à un rossignol et autres poèmes (62 pages, 25 euros) traduit de l’anglais par Fouad El-Etr… »
Filmographie : Bright Star ; Chacun son cinéma ; le journal de l’eau ; In the cut ; Holly smoke ; The portrait of a Lady ; la leçon de piano ; An angel at my table ; Sweetie
Pays :France UK Australie Année : 2009
Acteurs :Ben Whishaw (Keats); Ben Whishaw (fanny); Paul Schneider (Charles Brown); Kerry Fox (la mère) Dir. Photo : Greig Fraser
Résumé : Jane Campion, avec Bright Star nous brosse les dernières années de la vie du poète anglais John Keats, et en particulier son amour pour une jeune femme de la bourgeoisie londonienne. C’est donc un film sur un amour romantique avec un poète ce qui induira la légèreté du ton et la profondeur des sentiments.
Grâce à la sensibilité féminine de Jane Campion, le film est romantique mais pas « vide ». A côté de l’histoire biographique, les personnages sont réellement vivants devant nous et portent leur amour comme une passion totale presque enfantine, au-delà des choses matérielles et contingentes. Tout se passe au niveau des sentiments, de la présence, des effleurements, l’amour s’exprime dans les mots, les ententes même si l’attirance physique des deux jeunes gens est bien perçue. Cette mise à distance des corps renforce la profondeur et la pureté des sentiments échangés et de l’engagement des deux êtres. Jane Campion donne aussi grâce aux décors bucoliques chers aux âmes anglaises une idée d’amour surréel, au-delà du visible. Les poèmes de Keats dits en situations dans cette nature, ou dans un moment d’intimité donnent la dimension poétique au film qui vit au pas de cette poésie. Les images sont très travaillées tout comme les décors et les harmonies de couleurs particulièrement réussies, elles aussi nous parlent de fraicheur de spontanéité. Tout le film est comme un tableau qui nous livre une trame, un fil qui fut le destin d’un poète et de sa muse. Les deux acteurs sont simples et très présents, on est dans leur histoire.
Stéphane Leblanc en parle très bien . Pierre Assouline aussi qui nous confie : « Mais s’il est un livre que l’on va quérir fébrilement à la sortie du cinéma, c’est bien Ode à un rossignol et autres poèmes (62 pages, 25 euros) traduit de l’anglais par Fouad El-Etr… »
Filmographie : Bright Star ; Chacun son cinéma ; le journal de l’eau ; In the cut ; Holly smoke ; The portrait of a Lady ; la leçon de piano ; An angel at my table ; Sweetie
Avis : Un très bon film, reposant et ces temps ce n’est pas du luxe… le romantique de l’époque est rendu par divers procédés de prises de vues sans verser dans le cliché. Des petites variantes à la vie des personnages ont été ajoutées qui rendent le film plus enraciné dans la réalité. La poésie de John Keats est présente en trame dans tout le film et y donne un intérêt et une direction littéraire qui fait la force du film. C’est à l’évidence l’œuvre d’une grande réalisatrice, car le sujet n’est pas facile.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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