mardi 8 septembre 2009

De battre mon coeur s'est arrêté



César 2006 Meilleur film (dix nominations); Berlin nomination; BAFTA 2006 meilleur film non anglophone
Réalisateur : Jacques Audiard, né à Paris en 1952 d’une famille d’artistes connue. Son père Michel est scénariste et metteur en scène. Il se lance dans l’aventure cinématographique à différents postes, pour finir par diriger lui-même. Son film obtient 10 nominations aux Césars en 2006 et le Grand prix du jury au Festival de Cannes 2009 pour un prophète.
Pays : France Année : 2005
Acteurs : Romain Duris (Tom), Niels Arestrup (le père), Jonathan Zaccaï (Fabrice), Gilles Cohen, Linh Dan Pham (la pianiste), Aure Atika (Aline), Emmanuelle Devos (Chris) Dir. Photo : Stéphane Fontaine Musique : Alexandre Desplat
Résumé : Tom, jeune homme encore sous l’influence de son père, travaille avec lui dans des affaires immobilières pas très nettes. Pour son père plutôt du genre escroc, il fait tout un tas de boulots musclés du genre récupérer les loyers, faire des nuisances pour hâter la libération de locaux convoités etc. Il en fait une grande partie en renâclant mais sous la pression de son père qui le considère comme un bon à rien. Il nous apparait donc assez odieux et vide. Une rencontre fortuite lui fait souvenir qu’il faisait autrefois du piano et qu’il avait obtenu un bon niveau. Tom va déployer une opiniâtreté à l’égal de sa violence, pour reprendre son jeu et se présenter à une audition ; cette démarche est très mal vue par son père qui estime qu’il perd son temps.
Filmographie : Regarde les hommes tomber ; Sur mes lèvres, De battre mon cœur s'est arrêté Un prophète
Avis : Un film intéressant sur un héro de pacotille. La violence est toujours présente pour le héro dans ce film mais évite les regards voyeurs autant pour ce qui est répréhensible que pour les actes de sa vie courante ; c’est son moyen de s’exprimer. Mais le film n’est pas une apologie de la violence, ni un jugement. Avoir ou revoir.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

1 commentaire:

Illitch Dillinger a dit…

La force d'Audiard est de ne jamais porter de regard sur les personnages qu'il fait évoluer. Il les montre c'est tout. Là réside sans doute une grande leçon de cinéma allant à l'encontre de l'émotion programmée qu'on trouve ailleurs.
Sinon c'est un très beau film à l'image de Sur mes lèvres. Des anti-héros sans manichéisme bon teint. J'aime beaucoup la fin avec un Romain Duris, du moins son personnage qui prend conscience qu'il peut tourner la page qui le maintien dans son passé. La vie continue...