Premier prix Télérama-FIPA 2012 FIPA d'Argent
Réalisateur : Amélie Saillez jeune productrice et réalisatrice belge. A passé dix années à produire des documentaires, réalise son premier film ici. Celui-ci lui vaut le premier prix Télérama-FIPA attribué à une œuvre étrangère dans les catégories « Documentaire de création » ou « Grand reportage ».
Pays : Belgique Année : 2012
Acteurs : Documentaire Dir. Photo : Tone Andersen
Résumé : Film documentaire sur les dures conditions féminines de survie au Pakistan, en dehors d’un mariage « heureux ». A travers la désolation de l’abandon ou de la maltraitance des femmes depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte, Amélie Saillez nous montre l’étonnant système social mis en place par un couple extraordinaire : la fondation Edhi. Cette fondation très connue sur place, soigne et aide tous ceux qui en ont besoin de quelque religion soient ils, c’est déjà beau comme champ d’action. De plus ils prennent en charge les problèmes mentaux, les déviants, s’occupent de faire adopter les enfants abandonnés, il n’y a que les businessmen qui n’ont pas de place dans leur cœur. Cette fondation démarré par Edhi actuellement âgé de 83 ans et de sa femme Bilquis 64 ans atteint 5 000 travailleurs sociaux, 1 500 ambulances et 330 centres (orphelinats, maternités, hôpitaux psychiatriques, foyers pour femmes battues ou abandonnées, dispensaires). Le principe est de prodiguer un soutien à tous en ayant les subsides d’aucune administration, mais en acceptant les dons individuels. Edhi estime avoir plus de force avec l’argent des moins pauvres ou aisés. On le voit dans le film refuser des subventions japonaises. Sa philosophie est assez étonnante, faite de principes : aider son prochain, vivre libre, être solide dans son idéal, respecter les institutions, et assurer la continuité de cette œuvre.
« L'intérêt du film d'Amélie Saillez est de nous faire découvrir par petites touches cet étonnant « royaume ». Son intelligence est de ne jamais sombrer dans le misérabilisme ou l'hagiographie béate. Le risque était pourtant là. Monsieur Edhi et sa femme sont à Karachi ce que mère Teresa était à Calcutta ou l'abbé Pierre en France. On pouvait craindre un film en sanctification. Il n'en est rien. » Olivier Milot Télérama.
Avis : Documentaire intéressant à deux points de vue : la condition de la femme au Pakistan et montrer que les actions sociales peuvent également fonctionner en dehors des états, en auto-gestion. Qu’attends–t-on ? un peu de courage… ce film en donne l’exemple. La photo est très belle. Espérons qu’Amélie Saillez trouvera preneur pour son film ! Merci à Télérama de nous donner cette occasion de voir le film.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
Pays : Belgique Année : 2012
Acteurs : Documentaire Dir. Photo : Tone Andersen
Résumé : Film documentaire sur les dures conditions féminines de survie au Pakistan, en dehors d’un mariage « heureux ». A travers la désolation de l’abandon ou de la maltraitance des femmes depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte, Amélie Saillez nous montre l’étonnant système social mis en place par un couple extraordinaire : la fondation Edhi. Cette fondation très connue sur place, soigne et aide tous ceux qui en ont besoin de quelque religion soient ils, c’est déjà beau comme champ d’action. De plus ils prennent en charge les problèmes mentaux, les déviants, s’occupent de faire adopter les enfants abandonnés, il n’y a que les businessmen qui n’ont pas de place dans leur cœur. Cette fondation démarré par Edhi actuellement âgé de 83 ans et de sa femme Bilquis 64 ans atteint 5 000 travailleurs sociaux, 1 500 ambulances et 330 centres (orphelinats, maternités, hôpitaux psychiatriques, foyers pour femmes battues ou abandonnées, dispensaires). Le principe est de prodiguer un soutien à tous en ayant les subsides d’aucune administration, mais en acceptant les dons individuels. Edhi estime avoir plus de force avec l’argent des moins pauvres ou aisés. On le voit dans le film refuser des subventions japonaises. Sa philosophie est assez étonnante, faite de principes : aider son prochain, vivre libre, être solide dans son idéal, respecter les institutions, et assurer la continuité de cette œuvre.
« L'intérêt du film d'Amélie Saillez est de nous faire découvrir par petites touches cet étonnant « royaume ». Son intelligence est de ne jamais sombrer dans le misérabilisme ou l'hagiographie béate. Le risque était pourtant là. Monsieur Edhi et sa femme sont à Karachi ce que mère Teresa était à Calcutta ou l'abbé Pierre en France. On pouvait craindre un film en sanctification. Il n'en est rien. » Olivier Milot Télérama.
Avis : Documentaire intéressant à deux points de vue : la condition de la femme au Pakistan et montrer que les actions sociales peuvent également fonctionner en dehors des états, en auto-gestion. Qu’attends–t-on ? un peu de courage… ce film en donne l’exemple. La photo est très belle. Espérons qu’Amélie Saillez trouvera preneur pour son film ! Merci à Télérama de nous donner cette occasion de voir le film.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie