vendredi 30 décembre 2011

Très bonnes fêtes de fin d'année

Je serai au chaud avec des DVD... ou bien en famille!
Bonne Année
Je vous dédie ce tango..... chaleureux!
Bon cinéma.

Bisous à tous mes lecteurs.
Jacqueline

mille excuses la légende n'est pas très visible: 
- Qu'est-ce qu'ils disent?
- ... les fêtes rapprochent les hommes... Allez! un Tango?

Mémoire d'une Geisha


Réalisateur : Rob Marshall : Danseur, chorégraphe, metteur en scène de shows à Broadway et à la télévision, Rob Marshall est aussi un excellent réalisateur de cinéma. Chicago, son premier long-métrage, une ébouriffante comédie musicale dénonçant mensonge et manipulation dans les années folles, remporta six oscars, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. Tout auréolé de cette gloire, Rob Marshall est devenu une valeur sûre à Hollywood. Cela est si vrai que Steven Spielberg a produit Mémoires d'une geisha, son deuxième film, qui sort aujourd'hui, adapté de Geisha, le best-seller d'Arthur Golden (paru aux éditions Jean-Claude Lattès).
Pays : US Année : 2006
Acteurs : Zhang Ziyi , Gong Li , Michelle Yeoh , Ken Watanabe , Karl Yune
Résumé : Steven Spielberg a produit Mémoires d'une Geisha, adapté de Geisha, le best-seller d'Arthur Golden (paru aux éditions Jean-Claude Lattès).
« 1929, dans un petit village du Japon. Chiyo, une gamine de 9 ans, est vendue par son père en même temps que sa sœur ainée. Elle échoue à Gion, le quartier des plaisirs de Kyoto. Servante dans une maison de geishas, elle essaye de s’échapper pour rejoindre sa sœur, mais en fuyant par les toits elle tombe et compromet sa carrière de geishas dont les cours lui sont supprimés. Puis Mahema (Michelle Yeoh) vient la chercher et décide de la transformer en geisha accomplie. Après beaucoup de travail, la petite Chiyo devient Sayuri (Zhang Ziyi), une geisha parfaitement maîtresse de son art. Triomphant des pièges tendus par la rivale de sa protectrice, la méchante Hatsumomo (Gong Li) Sayuri s'impose vite. Adulée par des hommes puissants, elle garde néanmoins au fond d'elle-même un amour intense…. »
Filmographie : Chicago ; Nine ; Pirates des Caraïbes - La fontaine de jouvence 
Mon avis : Le film est prétexte à aborder la culture nipponne, et en particulier le métier des Geishas, sujet de fantasme et d’exotisme pour la plupart des occidentaux. Encore une fois l’éducation à la manière orientale nous replonge dans notre XIX ième siècle, où on faisait peu de cas de la personnalité des enfants ni de leurs intérêts propres. Le film se tient bien grâce aux images et au jeu des actrices qui savent rendre leurs passions ou leurs misères. Les petites histoires du quotidien de ces dames décrivent le monde et l’ambiance dans lequel se déroule leur vie. C’est bien fait. A voir ne serais-ce que pour savoir ce qu’est une Geisha.
Note :9/10 Rédigé par : Jacquie

Le Dernier Empereur

9 Oscars 1987 
César 1988, meilleur étranger.

Réalisateur : Bernardo Bertolucci : né à Parme, le 16 mars 1941, il grandit dans un milieu intellectuel et artistique. Ecrit et tourne pour la télé italienne. En 1972, Le dernier tango à Paris fait scandale mais connaît un véritable succès commercial. Son Dernier Empereur est considéré partout comme un chef d’œuvre. Il réalise ensuite Little Bouddha qui est également très apprécié. Palme d'honneur du Festival de Cannes 2011
Pays : UK et Italie Année : 1987
Acteurs : John Lone, Joan Chen, Peter O'Toole, Ruocheng Ying, Victor Wong
Résumé : Résumé officiel : « Pékin, 1908. Pu Yi, un enfant de trois ans est enlevé à sa mère, et conduit à la Cité interdite. A la mort de l'impératrice douairière, l'enfant est proclamé Empereur de Chine. Ainsi débute l'incroyable destin de L'empereur Pu Yi. Il connaîtra le pouvoir absolu, la luxure, l'argent, mais aussi la fin de l'Empire, la révolution, la guerre, la prison et l'exil. Il restera à jamais dans l'Histoire comme… Le Dernier Empereur »
Grande fresque historique dans la quelle on découvre la vie dans la cité interdite… et encore une fois les péripéties qui ont ravagé la Chine : la révolution, l’invasion des Japonais, la guerre mondiale de 1939-1940, des révolutions successives où les chefs d’hier se retrouvent en prison… le film nous montre les influences du précepteur sur le jeune monarque élevé en vase clos, ainsi que les leçons tardives données par la vie et par un directeur de prison intelligent. On ne sait pas trop ce qui est vrai ou romancé mais le réalisateur s’est très fortement inspiré des mémoires du dernier Empereur.
Filmographie : Le dernier tango à Paris ; La Luna ; Un thé au Sahara ; Little Buddha ; Beauté volée ; Shanduraï ; The Dreamers
Mon avis : Très bon film, intéressant du point de vue des connaissances du passé de la Chine, même si certains chinois n’aiment pas trop… La musique est belle (Sakamoto) et les prises de vues sont très riches, montrant aussi bien des décors que les visages pour laisser deviner les sentiments et ce qui se trament.
Attention c’est long ! 155 mn on peut le regarder en 2 fois… 
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie

dimanche 25 décembre 2011

Les neiges du Kilimandjaro

Le tirage au sort
Réalisateur : Robert Guédidguian. Né en 1953 à Marseille dans le milieu ouvrier du port qu’il représente souvent dans ses films. Son père est Arménien ce qui lui permet d’aborder ce thème dans Voyage en Arménie, et de citer par-ci par là les sujets particuliers de cette communauté originale. Il est marié avec Ariane Ascaride qui est dans tous ses films avec d’autres acteurs favoris comme Daroussin. Ancré à gauche, ses films sont généralement situés dans la société ouvrière ou populaire.  Obtient le César en 1997 pour Marius et Jeannette .
Pays : France Année : 2011
Acteurs : Ariane Ascaride ( Marie-Claire) ;Jean-Pierre Darroussin (Michel) ; Gérard Meylan (Raoul) ; Marilyne Canto (Denise) ; Grégoire Leprince-Ringuet (Christophe). Dir. Photo :Pierre Milon
Résumé : Guédiguian nous enchante avec ses verres de rosé bien frais, ses grillades de sardines le tout sous le soleil et le vent du midi. Ce bien vivre n’est qu’une ode à Marseille et au midi. Car il se trame une histoire syndicale au long cours. En fait les héros ont atteint la cinquantaine, leurs enfants sont adultes et n’ont pas de grands soucis, eux sont sur le soir de leur vie et fêtent leur 30 ans de mariage. Le film développe  la vie de deux « justes », un couple qui a démarré dans la difficulté, a travaillé dur. Les études de madame ont été sacrifiées pour bien élever leurs enfants, monsieur est un militant CGT avec une longue carrière de soudeur sur le chantier naval… les conditions économiques étant dans notre époque…. A la faveur d’une compression de personnel, Michel et 20 de ses collègues doivent accepter le chômage. Michel, vu son âge, n’est pas loin de la retraite et négocie sa nouvelle vie tous les jours….
A la faveur des événements qui suivent, Michel et sa femme regardent en arrière et ils se demandent si, en effet, lui et son collègue à la CGT ont choisit la bonne méthode. Ayant plus de temps il se voit lui-même avec sa vie tranquille, sa terrasse et sa vue sur la ville et se pose la question, en se replaçant des années en arrière suis-je devenu un bourgeois ? Il se réfère à Jaurès… mais qui est décalé pour ce qui se passe aujourd’hui. Il pense beaucoup à tout ce monde actuel, à ces nouveaux pauvres mais pas feignants qui ne trouvent pas de travail. Il voudrait les aider… mais que faire. C’est de cette incapacité des méthodes passées à régler les problèmes actuels, à être plus solidaires qui le tracasse.
Filmographie : Marius et Jeanette ; L'armée du crime ; Lady Jane ; Le voyage en Arménie ; Le promeneur du champ de Mars.
Avis : Une histoire à Marseille, le drame du chômage, un couple de justes très unis, un film tout en délicatesse.


Note : 8/10 rédigé par Jacquie

mercredi 7 décembre 2011

Antoinette Fouque Qu’est-ce qu’une femme

Un DVD, un livre pour mettre aux pieds du sapin... visitez la Librairie des Femmes, 33 rue Jacob à Paris. C'est là que j'ai trouvé ce DVD... et bien des livres.
Réalisateur : Julie Bertuccelli réalisatrice française née en 1968… mais si… études de philosophie puis apprentissage de la réalisation de documentaires.
Pays : France Année : 2008
Documentaire sur Antoinette Fouque France 5
Résumé : les faits « Antoinette Fouque a co-fondé, en 1968, le Mouvement de Libération des Femmes (MLF). Elle lui a apporté la particularité d’allier pensée et action, inconscient et Histoire, psychanalyse et politique, ouvrant ainsi de nouvelles voies pour penser la différence des sexes. Les femmes, aux côtés desquelles elle est engagée dans le monde entier depuis plus de 40 ans, sont au coeur de tous ses combats, qu’il s’agisse des violences, de l’excision, des discriminations, du droit à l’IVG, ou de leur libre expression et de leur création. Antoinette Fouque, solidaire et généreuse, nous raconte ici comment le mouvement des femmes est toujours l’engagement fécond de sa vie… Ce documentaire offre un témoignage irremplaçable pour les jeunes générations et nous fait revivre, au travers d’archives extrêmement riches et variées, 40 ans d’une histoire qui a profondément changé la société. » Voir aussi les éditions des femmes crées par Antoinette et son groupe de fans http://www.desfemmes.fr
A travers cet entretien la force intellectuelle inébranlable d’Antoinette Fouque se développe sur n’importe quel sujet d’oppression. Sa culture de « mai 68 » lui prête des images osées mais pleines de sens : « si l’usine est aux ouvriers, disait le mouvement ouvrier, l’utérus est aux femmes et c’est pour ça que vous nous mettez en servitude… » ou bien à ce phallocrate de Lacan « quand Lacan disait qu’il n’y a qu’une libido, et elle est phallique. Je lui disais mais quid de ma libido à moi ? Le « ne, que » dans il n’est de jouissance que du phallus, ce « ne que » me mettais en colère et je lui disais - d’ailleurs vous l’écrivez comment ? Une partie de la revendication des femmes est biaisée du fait qu’on lui promet une égalité théorique qu’elle n’atteint jamais dans les faits. Il y a une telle dissymétrie qu’il faut qu’elle impose en même temps sa différence…Elles ont bien fait progresser notre condition, mais il reste du chemin à faire même en France surtout dans les mentalités !
Filmographie : Depuis qu'Otar est parti... ; L'Arbre
Avis : Pour les nostalgiques des revendications de 68 et les autres femmes afin de comprendre les attitudes du mouvement féministe. Pour connaitre aussi l’intérêt de la librairie des femmes et de son espace d’exposition, 33 rue Jacob à Paris.
Note : 8/10 rédigé par Jacquie



mercredi 30 novembre 2011

OGM la Grande Illusion

Réalisateur : Philippe Kergraisse membre de l’équipe technique à la direction de l’audiovisuel à L'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Pays : France Année : 2007
Documentaire : altercampagne.net
Résumé : le DVD aborde plusieurs sujets relatifs aux OGM ; définition, fabrication et domaines d’utilisation par Christian Vélot enseignant chercheur en génétique moléculaire à Université Paris Sud. Quelles sont les stratégies de recherche en génétique végétales et agronomie, et pourquoi les OGM ? par Isabelle Goldringer chercheur à l’INRA. Les OGM, la dispersion et la biodiversité par Pierre Henry Gouyon professeur au Muséum national d’Histoire Naturelle et à l’Ecole Polytechnique. Les PGM peuvent-elles nourrir la planète ? par Marc Dufumier professeur d’agronomie comparée et développement agricole à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement. Le cas du Maïs OGM Bt MON 863 autorisé et… impropre à la consommation ? par Dominique Cellier, Joël Spiroux de Vendomois Mathématicien, bio-informaticien Université de Rouen, et pour le second Médecin spécialiste des questions environnementales. Défense naturelle et indirecte des plantes comme alternative stable aux PGM par Lilian Ceballos Pharmacien et écologue. Pourquoi les PGM intéressent-elles les agriculteurs ? Alternatives techniques sur l’exemple de la lutte contre la pyrale par Daniel Evain Agronome, agriculteur bio, précédemment chercheur chez Monsanto.
Une mise en question de la science. Les institutions européennes en matière d’OGM et de pesticides par Frédéric Jacquemart Médecin spécialiste de biologie médicale. OGM et démocratie par Jacques Testart Biologiste INSERM.
Avis : Conférences sur les OGM à l’occasion du mois international d’opposition collective aux OGM le 11 Mai 2007 au grand amphi de l’EHESS.

samedi 12 novembre 2011

Ce DIMANCHE 13 Novembre à DRAVEIL

Dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale, le film Gadjo Dilo sera présenté au Café Culture à Draveil. Venez nombreux profiter de cette occasion et débattre autour de cette très ancienne civilisation tant persécutée.

Entrée libre 
Le film est précédé d'un petit concert à 15h
Film 16h
Fiche du film 

"Il est, en Europe, une population mal aimée. Elle compte plus de dix millions de personnes. Elle s'est installée en Europe voici sept siècles. Elle est originaire du nord de l'Inde. Elle interpelle, par son mode de vie, tous les peuples de la Terre."

" Vouloir faire connaître ces hommes d'Europe peut surprendre. En réalité, les Roms posent des questions universelles. Leur résilience, face à tous les régimes politiques, depuis des siècles, reste un mystère. Mais, mieux encore, ils posent les questions de ce temps. Celles des rapports de l'homme à la Terre, à la nature, au travail... Celles de la pérennité des cultures et de la biodiversité humaine."

Extraits de Roms de France Roms en France Le peuple du voyage de Jean Pierre Dacheux et Bernard Delemotte aux Editions Cedis. Dans les bonnes librairies comme Quilombo!

samedi 5 novembre 2011

In Transition

Chacun est mis à contribution pour montrer aux plus jeunes

Réalisateur : Emma Goude. Déjà 10 ans d’expérience à la BBC et pour le secteur privé elle a essentiellement travaillé sur des documentaires. Parallèlement elle exerce le Shiatsu.
Pays : UK Année : 2009
Scénario : Rob Hopkins, est un auteur et enseignant anglais en permaculture, né en 1959. Il est le fondateur du mouvement des initiatives de transition et Caspar Walsh écrivain, journaliste et praticien shiatsu…
Résumé : In transition est un film plein d’espoir qui résume les perspectives alarmantes du changement climatique et de la fin de l’âge du pétrole. Loin de rester dans les généralités catastrophiques dont l’effet est l’incrédulité ou la déprime paralysante, les auteurs présentent des explications simples et des solutions à mettre en œuvre à notre échelle ou celle d’une ville. L’expérience de Totnes petite ville du Devon au Royaume Uni nous est montrée. Ces Anglais ont mis en place de l’information sur la crise qui nous attend et ont cherché à amortir le choc inévitable, en freinant la descente par des économies d’énergie et en restaurant les relations de voisinages que l’automobile individuelle et la TV ont fait disparaitre. Avec un recul de quelques années, le bilan est plus que positif car cette action commune a restauré l’intérêt de la vie de quartier, le partage, les échanges de services etc. Sous une forme ludique des conseils nous sont donnés pour réagir à la morosité du futur et des catastrophes annoncées pour changer cette émotion ou crainte en projets et visions positives. Le film donne des exemples d’actions prises dans les domaines de la suffisance en approvisionnements de nourriture, envers l’économie locale, sur une meilleure prise en compte de l’enseignement, une réorganisation des moyens de transports. Rob Hopkins explique comment il en venu à essayer une nouvelle façon de voir les choses à l’échelon d’une ville, et sa satisfaction de voir que la population attendait quelque chose comme cela.
Ce film est disponible (VOST) à l’achat sur internet UK et peut se commander facilement avec une carte bleue site :www.transitionculture.org/in-transition
Dans les réflexions des habitants on peut noter ce commentaire : Nous vivons une époque à la fois passionnante et terrifiante ; il nous faut travailler les uns avec les autres car nous sommes généralement très isolés.
Avis : Document, sympathique sans prétention, présenté par un enfant… mais très enrichissant par les exemples donnés et la vision positive de l’avenir obtenue dans cette ville. Sur le site vous verrez des tas de petites videos d’actions pleins d’humour.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

mardi 1 novembre 2011

Cité Interdite

La cité interdite parée de chrysanthèmes jaunes un délire
Curse of the Golden Flower
Réalisateur : Zhang Yimou le célèbre réalisateur de films sur la vie en Chine a été consacré par son Epouses et Concubines. Il a également créé dans le style épique et sabres : Hero et le Secret de Poignards Volants. Pendant des années le compagnon de Gong Li, il l’a retrouve ici. Actuellement Zhang Yimou est contesté par les nouvelles générations qui le trouvent près du « pouvoir » avec des films à gros budgets… et une expression trop grand spectacle au détriment de l’intériorisation ou de l’intrigue.
Pays : Chine Année : 2007
Acteurs : Gong Li, Chow Yun-Fat, Jay Chou
Résumé : Ici ont est très près du style de Hero. Il nous raconte la Chine médiévale, au niveau de la famille impériale. Comme dans Hero il utilise la Cité Interdite et ses fastes pour donner une image grandiose de cette époque, de même que l’aspect ordonné du protocole, de la valetaille et des guerriers où rien n’est laissé au hasard tout est chronométré et réglé renforcent ainsi l’idée d’enfermement et de privation de liberté. L’histoire met en scène les relations difficiles entre un roi arrivé grâce à des appuis et un mariage et une reine qui se morfond dans son palais en l’absence de son mari qui ne rêve que de se débarrasser d’elle…. En l’empoisonnant à petit feu pour la rendre folle…
Si on peut reprocher à Zhang Yimou d’avoir abusé des effets visuels et d’une impressionnante masse de figurants, on doit admettre que la description de la solitude des épouses et de leur soumission totale à leur époux est un des sujets auxquels il ne manque pas de renchérir ici encore. Les descriptions des relations familiales sont aussi étonnantes dans ce genre de film. Les caractères des protagonistes sont aussi bien développés, bien qu’indirectement. Enfin vous aurez des combats aussi âpres que fulgurants ! Et de la mise en scène de « guerre ». Attention il y aura du sang sur les chrysanthèmes !
Filmographie : Le secret des poignards volants, Hero , Pas un de moins, Shanghaï Triad , Vivre!; Qui Ju, Une femme chinoise.
Mon avis : Malgré tout ce que j’avais lu sur le sujet avant que le film ne paraisse, je suis convaincue que ce film est important. Tout d’abord il est réellement beau. Pour ceux qui, comme Marie Pierre, ont visité la Cité Interdite il donne une meilleure idée de ce que pouvait être ce palais. Pour les autres c’est grandiose même si on ne pige pas le plan du Palais. Bien sur c’est extravagant, mais ne l’était-ce pas ? De même que l’aspect ordonné du protocole, de la valetaille et des guerriers où tout est chronométré et réglé renforce ainsi l’idée d’enfermement et de privation de liberté, qui reste un sujet brûlant actuellement... Les acteurs, non des moindres, donnent une dimension humaine à ce drame qualifié de Shakespearien par les critiques.
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie

Riding Alone



Réalisateur : Zhang Yimou : Réalisateur, se dit le Spielberg Chinois ; produit beaucoup. Du grand spectacle chevaleresque esthétique avec Hero et Cité Interdite, le secret des poignards volants. Son plus réussi (visible en France) est néanmoins Epouses et concubines. Lion d'argent au Festival de Venise en 1991 pour Épouses et concubines, Lion d'or au Festival de Venise en 1992 pour Qiu Ju, une femme chinoise. Ours d'or au Festival de Berlin de 1988 pour Le Sorgho rouge. Grand prix au Festival de Cannes de 1994 pour Vivre ! Lion d'or au Festival de Venise en 1999 pour Pas un de moins.
Pays : Chine Année : 2004
Acteurs : Ken Takakura, Shinobu Terajima, Kiichi Nakai
Résumé : Le héro, Takata est un japonais, il vit en pêcheur dans une petite ville depuis la mort de sa femme. Suite à une brouille son fils Kenichi ne lui parle plus, or celui-ci est gravement malade et refuse de voir son père. Sa femme lui donne des nouvelles de son fils et lui donne une cassette pour que le père comprenne mieux le fils. A la lecture de la cassette le père découvre la passion de son fils pour l’opéra chinois. Ne sachant que faire pour se rapprocher de Kenichi, Takata décide de terminer le documentaire de son fils en y apportant l’enregistrement de « Riding Alone for Thousands of Miles » qui manquait pour des raisons de santé du chanteur.
Suit un road movie à travers le Yunan, où les différences entre le Japon et la Chine sont démesurées et où l’accent est mis sur la sincérité des sentiments et leur expression dans la vie courante. Ceci permet de « débloquer » Takata qui à travers le prisonnier Li Jiamin et son fils Yang Yang apaise sa peine vis-à-vis de la séparation avec son propre fils.
Filmographie : Epouses et concubines 1991, Vivre 1993, Pas un de moins 1998, Happy Times 2001, Hero 2002, Le Secret des poignards volants (2004), Riding Alone for Thousands of Miles (2004), La Cité interdite (2007), 
Mon avis : Scénario assez invraisemblable qui permet à Zhang Yimou de montrer la Chine sous un œil embellisseur et de développer les difficiles relations père fils, le problème de la communication en générale entre deux cultures et langues différentes. Le film est assez intimiste, mais le personnage du japonais introverti est un peu trop raide pour nous. De bonnes trouvailles dont le spectacle dans la prison, des clichés naïfs aussi comme la prison modèle de villégiature et d’humanité, en Chine ça surprend!
Note : 7/10 Rédigé par : Jacquie

Chico et Rita

Chico et Rita

Réalisateur : Fernando Trueba né en 1955 à Madrid est un réalisateur, producteur et scénariste espagnol, et Javier Mariscal né en 1950 à Valence est un graphiste, auteur de bande dessinée.
Pays : Espagne UK Année : 2011
Scénario : Fernando Trueba et Ignacio Martínez de Pisón
Dir. Musique :Bebo Valdès, pianiste et compositeur cubain né à La Havane en 1918
Résumé : Film d’animation pour adultes, (mais visible par de jeunes enfants). Un beau dessin, mais pas léché, très spontané donne le ton à cette histoire qui raconte les amours et les carrières de deux musiciens de Jazz. Chico, un pianiste de la Havane dans les années 50, est un fan du be-bop et travaille le piano avec une petite formation qui a du mal à percer. Rita est une chanteuse très belle. L’essentiel du boulot ce sont les bals, faire danser les habitants des quartiers populaires, et si on est chanceux être dans l’orchestre d’un hôtel où séjournent des américains en goguette. Le film montre cette période avec le départ du jazz cubain et sa percée à New York ou Paris. Il montre aussi un peu le milieu du Jazz Newyorkais en faisant figurer des grands comme Dizzy Gillespie, Charlie Parker mais anecdotique. De même que la révolution Castro est évoquée. Le sujet c’est vraiment la musique de Jazz des années 50 à Cuba que Bebo Valdès a vraiment pratiquée et dont il nous livre une bande sonore sans laquelle le film aurait moins d’intérêt. Les héros sont suffisamment glamour pour emmener notre adhésion, le trait parfois un peu tremblotant est un péché de jeunesse qui ne masque pas l’art de raconter de Mariscal.  Un petit tour par la bande annonce du film vous donnera envie d'y aller.
Avis : Film d’animation sur la musique de Jazz et son époque de démarrage. Peut être vu par tous, mais enchantera les amoureux du Jazz Cubain.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie

jeudi 20 octobre 2011

Woman without men

Film soutenu par Amnesty International 
Le jardin labyrinthe
Venise - 2009 :Lion d'argent - Meilleur Réalisateur 
Réalisateur : Shirin Neshat est née en 1957 en Iran ; elle a émigré aux États-Unis en 1976 et vit à New York. Elle a acquis une notoriété internationale, de photographe et pour sa production de séries d’installations vidéo lyriques sur la vie sociale et religieuse des femmes musulmanes. Whoman without men est son premier long métrage.
Pays : US Année : 2009
Acteurs : Shabnam Toloui (Munis) ; Pegah Ferydoni (Faezeh) ; Orsolya Tóth (Zarin) ; Arita Shahrzad (Fakhri) ; Shahrnoush Parsipour (la tenancière) ;Dir. Photo :Martin Gschlacht
Résumé : Adapté d’un roman d’une femme également iranienne : Sharhnush Parsipur, expulsée en 1990 pour ses convictions et défense des droits des femmes. La réalisatrice et l’auteur ont travaillé ensemble à cette adaptation. Le film est un réquisitoire contre l’oppression…déclinée en plusieurs tableaux. Le premier sur un plan politique, l’oppression touche la population générale avec les événements d’ingérence des US au niveau du gouvernement de l’Iran. En effet, l’histoire se passe à Téhéran dans les années 1953. Le Parlement iranien avait approuvé la nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne, sous la houlette du premier Ministre progressiste Mossadegh. Les Britanniques qui étaient les exploitants ne voyant pas cela d’un très bon œil, bloquent les exportations de pétroles en fermant le passage du golfe Persique. La politique de Mossadegh se radicalise et la population prend parti et se mobilise. En 1953 un coup d'État monté par la CIA renverse le gouvernement légitime de Mossadegh et installe le shah Pahlavi au pouvoir. Le film insiste sur la répression cruelle des mouvements de rue ou celle plus insidieuse des commandos contre les opposants. Le deuxième tableau : les élites intellectuelles ne sont pas gênantes pour le pouvoir, oppressées ou non elles ne se préoccupent que d’elles-mêmes et feignent de ne pas voir. Pour la troisième partie, l’oppression touche les femmes à travers la vie de quatre femmes d’origines différentes. Munis est une jeune femme de 30 ans recluse chez elle par les soins attentionnés de son frère, très religieux mais violent pour sa sœur à travers ce qu’il comprend de la religion. Zarin est une jeune prostituée dans un bordel, qui dérape psychologiquement. Fakhri, la mieux lotie, est à la mi-temps de sa vie, elle est mariée avec un militaire dont elle ne supporte plus la présence. Elle craque et se sépare de lui lorsqu’elle aperçoit par hasard un intellectuel, amour de sa jeunesse, récemment rentré au Pays. Faerzeh, jeune fille assez libre et amie de Munis est amoureuse du frère de celle-ci elle est surtout opprimée par la tradition qui ne lui laisse aucune chance de se redresser après un viol dans la rue. Les quatre femmes se retrouvent dans une propriété close et vivent ensemble en profitant de la nature du jardin un peu extraordinaire qui fait plonger chacune dans son inconscient et soigne les blessures de la vie.
Le film est très chargé en référence à des coutumes et à l’imaginaire iranien basé sur la nature, la prémonition, les apparitions ou le renouveau après la mort. Il n’est pas toujours aisé pour les européens de s’y retrouver. Cependant, le film est riche en merveilleux plans suggestif comme celui du début ou ceux du jardin un peu plus complexes. Les images sont fortes et permettent de sentir les sentiments ou idées sous jacentes qui animent les scènes.Bande annonce :

Avis : Film engagé pour la cause des femmes au Moyen Orient. Montre quatre femmes aux prises avec leur besoin de liberté dans un monde inattentif, endormi. Esthétiquement réussi, mêlant le réel et l’imaginaire. 
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie

lundi 17 octobre 2011

Nos enfants nous accuseront






Réalisateur
: Jean Paul Jaud. Né en 1946 c’est un réalisateur, producteur, scénariste français.

Pays : France Année : 2008
Acteurs : Documentaire
Résumé : le film nous introduit dans une salle de conférence de l’Unesco où des scientifiques prennent la parole et annoncent des chiffres effroyables de cancers chez les enfants dont l’incidence augmente de 1,1% chaque année en France. Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement. D’une façon qualitative 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation. Partant de cela, la municipalité d’un petit village du Gard décide de préserver le plus possible la santé des jeunes enfants en donnant une nourriture saine à la cantine de l’école. Le film suit la décision, la recherche des solutions, les difficultés rencontrées, la méfiance et le doute chez les agriculteurs. Petit à petit le bio passe dans les habitudes et l’éducation des enfants passe aussi par l'apprentissage au jardin potager. Edouard Chaulet, maire de Barjac et Conseiller Général, nous raconte les hauts et les bas de son projet, et la volonté d'un petit groupe pugnace. Depuis il a été imité… Merci à lui et JP.Jaud.
Filmographie : Severn, Nos enfants nous accuseront. 
Avis : Film dont l’intérêt principal est d’avoir tiré la sonnette d’alarme et focalisé l’intérêt général sur la pollution et les produits toxiques que nous ingérons dans nos repas. Le film est très simple, il montre du doigt les conséquences de notre mauvaise gestion des produits chimiques agricoles et propose des solutions applicables au niveau d’une ville.
Note : 7/10 rédigé par Jacquie

L'Anguille

Yakusho Koji








Palme d’Or à Cannes 1997 
 
Réalisateur : Shohei Imamura Réalisateur, Scénariste, Producteur japonais. Né en 1926 à Tokyo (Japon) Décédé le 30 Mai 2006. Il se passionne pour le théatre à l’université et entreprends des études de cinéma, il sera 'assistant de Yasujirō Ozu. Au cours de sa longue carrière il a reçu la Palme d'Or à deux occasions; premièrement en 1983 pour "la Ballade de Narayama" et le second avec "l'Anguille". Ses sujets sont la vie dans les villages, la société japonaise. Il a traité aussi, la guerre et la bombe atomique. Des sujets plus généraux, et des réflexions devant la vie.
Pays : Japon Année : 1997
Acteurs : Avec Yakusho Koji, Shimizu Misa, Taguchi Tomoro, Tokita Fujio
Résumé : Takuro Yamashita, travaille dans un bureau moderne, il reçoit une lettre anonyme et en rentrant chez lui à l'improviste, trouve sa femme avec un autre homme…, choqué il la tue et se livre à la police. Il passe huit ans en prison, et est mis en liberté conditionnelle, sous la responsabilité morale d'un bonze, Jiro Nakajima. Takuro ré-ouvre alors un petit salon de coiffure à l’abandon dans une zone industrielle. Il y rencontre divers personnages marginaux et de petites gens et essaye de refaire sa vie modestement. Il est très intériorisé et se livre peu, il converse en cachette avec une anguille qu’il avait élevé en prison…. Ces conversations nous permettent de comprendre ses peurs et obsessions. De criminel peut-on se transformer positivement ?
Dans ce film nous retrouvons l’excellent Yakusho Koji, le même acteur que dans Euréka où les événements dramatiques (crimes, morts violentes) choquaient psychologiquement les protagonistes. Passer au-delà des oppressions, conséquences de ces événements, passe par revivre, se souvenir, pardonner et comprendre. Reprendre une vie normale et pouvoir communiquer avec les autres, n’est possible qu’à ce prix. Le thème de l’anguille, surprenant animal de compagnie, qui représente le monde animal ou primal fait partie de la reconstruction…
Filmographie : Profond Désir des dieux, La vengeance est à moi, Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar, Pluie noire, Ces dames qui vont au loin, Eijanaika, La Ballade de Narayama, Kanzo Sensei, De l'eau tiède sous un pont rouge, L’anguille.
Mon avis : Film grave sur la responsabilité individuelle, la lutte contre les réactions affectives, la peur de leur renaissance après une longue période de refus, de négation de leur réalité. La personnalité du criminel et ses chances de retour à l’estime de soi, au droit à la vie. Très riche, très fort.
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie

jeudi 13 octobre 2011

Et maintenant on va où ?

Nadine Labaki dans le rôle principal

Réalisateur : Nadine Labaki née en 1974 à Beyrouth (Liban), est une actrice, réalisatrice et scénariste libanaise. Elle se fait connaitre en 2007 avec son premier film (Caramel) admis à la quinzaine des réalisateurs à Cannes. Son deuxième : Et maintenant on va où ? est présent à Cannes cette année dans la section Un certain regard. Voir la fiche de Caramel
Pays : Liban France Année : 2011
Acteurs : Nadine Labaki (Amale) ; Claude Baz (Takla) Julien Farhat (Rabin) ; Samir Awad (Prêtre) ; Khalil Bou Khalil (Maire); Yvonne Maaloouf (Yvonne) ; Layla Hakim (Afaf) ; Antoinette Noufaily (Saydeh) ; Petra Saghbini (Rita) ; Kevin Abboud (Nassim) ; Mostafa Al Sakka (Hammoudi) Dir. Photo : Christophe Offenstein
Résumé : Pour son deuxième long métrage, Nadine Labaki regarde toujours le Liban avec les yeux d’une femme. Le sujet est grave en soi puisqu’il touche à l’intolérance religieuse. Elle choisi le point de vue des femmes, qui plus sensibles et moins empêtrées que les hommes par la fierté et le sens de la vengeance, en ont assez d’enterrer des morts pour presque rien au cimetière. Nadine Labaki a généralisé le sujet en ne nommant pas le pays et en situant l'action dans un petit village retiré du monde qui a choisi cette situation pour échapper aux radicalismes et politiques. Ce village est relié au monde par un étroit chemin à travers un pont détruit par lequel deux ados portent les produits à vendre et reviennent avec les commandes des villageois, les journaux etc. Le village vit dans la paix depuis plusieurs années à l’écart des "contaminations" de la ville. Cependant le village est entouré de champs de mines vestiges de la guerre passée. Le curé copte et l’iman s’entendent bien et veillent sur leurs ouailles, les femmes aussi mais d’une autre façon. Malgré tout le film est léger et l’humour bien présent. Les notions humaines abordées : la haine, la religiosité, les traditions, les valeurs sont gentiment raillées pour inciter à les replacer à un autre niveau en les surmontant. la scène d'ouverture du film est grandiose, très bien mise en valeur par la musique ou les gestes rythmiques des femmes en noir, le paysage désertique et poudreux. C’est un grand moment dramatique du film et du cinéma de ces années-ci.
Filmographie : Caramel 
Avis : Sous forme d’une comédie, la réalisatrice aborde le problème des relations entre communautés religieuses, soumises aux aléas des misères quotidiennes. Seront-ils assez sages pour renoncer aux tentations des provocations ?
Note : 8/10 rédigé par Jacquie

lundi 26 septembre 2011

Epouses et Concubines

Raise the Red Lantern 

Lion d'argent à Venise en 1991 
Réalisateur : Zhang Yimou : « Un cinéma beau, romantique. C'est aussi l'un des chefs de file de la cinquième génération d'après guerre. Zhang Yimou met en scène la vie de la Chine, ses histoires, sa réalité, ses problèmes ». Cineasie.com
C’est Epouses et Concubines qui va vraiment imposer le style de Zhang Yimou et c'est le plus émouvant de ses films son chef d'oeuvre sans doute.
Actuellement ZY est contesté en Chine pour ses nouveaux films, et ne trouve plus le même enthousiasme dans son public européen.
Sur Zhang Yimou la page : de Chine information.
Pays : Chine Année : 1991
Acteurs : Gong Li (Songlian, la quatrième épouse), He Caifei (Meishan, la troisième épouse), Cao Quifen (Zhuoyun, la deuxième épouse), Jin Shuyuan (Yuru, la première épouse)
Résumé : D’après le roman de Su Tong. Vers le début du XX ème dans le Palais de Chen, un grand bourgeois, Songlian, jeune fille de 19 ans, interrompt ses études au décès de son père et devient la quatrième épouse. Son arrivée dans le palais risque de bouleverser les traditions de la famille Chen. A travers tout un système de rites elle prend sa place auprès des autres épouses… Zhang Yimou dénonce dans ce film le traitement réservé aux femmes dans la culture chinoise … et le problème des classes les maîtres et les serviteurs. Le titre chinois « Raise the Red Lantern » est le symbole central du film, car la lanterne allumée indique l’épouse qui a la faveur d’une nuit avec le maître.
Filmographie : Le secret des poignards volants, Hero, Pas un de moins, Shanghaï Triad , Vivre!, Qui Ju, Une femme chinoise; Riding alone; La cité interdite.
Mon avis : Le sujet est hallucinant pour une femme ayant « fait » 1968 et participé aux combats pour la contraception et l’avortement ! Mais le film est bien fait et toujours très beau, mise en scène et photo. Gong Li (la femme de YZ) est superbe ainsi que la jeune chanteuse d’opéra. Les hommes sont absents… surtout le Maître de maison qui n’a pas de dimension … c’est une histoire de femmes et de traditions (anciennes?). La musique : opéra vous aimez ? bon il y a aussi un air de flûte fabuleux ! Dur à regarder tellement la pression des coutumes est forte mais très riche en couleurs et personnages.
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie






vendredi 26 août 2011

Tu seras mon fils

Lorant Deutch joue le fils du producteur
Réalisateur : Gilles Legrand producteur et réalisateur et scénariste français né en 1958. C’est ici son troisième long métrage et il montre une assez bonne maitrise.
Pays :France Année : 2011
Acteurs : Niels Arestrup (Paul de Meurseul), Lorànt Deutsch (Martin de Meuseul), Patrick Chesnais (le régisseur), Anne Marivin (la femme de Martin), Nicolas Bridet (Philippe), Valérie Mairesse (la femme du régisseur) Dir. Photo : Yves Angelo
Résumé : Il était une fois un méchant producteur vinicole du Bordelais… Niels Arestrup interprète magistralement un personnage égoïste et imbu de lui-même, qui se vautre dans le luxe avec délectation, entretenant avec amour une collection de chaussures. Il a réussi ; ses vins sont prisés, mais sans son régisseur interprété par Patrick Chesnais il n’est pas grand-chose, celui-ci a l’expérience de la vigne. Paul qui est veuf a un fils Martin qui vit avec sa jeune femme sur la propriété mais hélas pour lui ne lui ressemble pas ; trop normal un peu timoré pas une grande carrure. Paul, monolithique, n’aime donc pas son fils et le lui fait sentir, ne manquant pas l’occasion de l’écraser dans des rôles subalternes. Le régisseur est malade en phase terminale ce qui rapproche son fils du domaine…
Le film est bien mené autour du personnage du producteur viticole et Niels Arestrup en fait l’épine dorsale, Lorant Deutch lui donne la réplique en fils gringalet insipide, victime toute trouvée à la puissance du père. C’est un tout petit peu trop. Les dialogues très durs et en guerres continuelles ont quelques fois du mal à passer car continuellement chargés de haine. Par contre il y a des trouvailles humoristiques. Au cours de l’intrigue ont fait connaissance avec le vignoble et les procédés de vinification autant ça met de l’air dans les conversations stéréotypées du père et du fils autant ça sent le documentaire… des longueurs donc. Le vignoble et surtout les locaux industriels de la production donnent lieu à des scènes éclatantes d’inox ou de jus aux couleurs chatoyantes donc de la jouissance visuelle. La photographie est aussi très bien traitée dans les ombres et lumières des caves ou dans les lumières du bordelais en fin d’été.
Filmographie : Malabar Princess ; La Jeune fille et les loups ; Tu seras mon fils.
Avis : Le sujet est fort, traité par de bons acteurs et malgré quelques longueurs le film est captivant. Il est de plus esthétique dans ses prises de vues, donc à voir.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie





jeudi 25 août 2011

Tigre et Dragon

Michelle Yeoh et Chow Yun Fat ne sont pas que des combattants!
Oscar du meilleur film étranger et le Golden Globe du meilleur réalisateur. 
Réalisateur : Ang Lee : né en 1954, à Taïwan qu’il quitte après des études de théâtre pour les US où il se forme au cinéma. Garçon d’Honneur son second film remporte l’Ours d’Or à Berlin en 93 il a été reconnu de nombreuses fois par des prix à Berlin, Venise dont le Lion d’Or pour le célèbre Secret de Brokeback  Mountain etc. Biographie plus.
Pays : Hong Kong, Chine et US Année : Octobre 2000
Acteurs : Chow Yun Fat (Li Mu Bai), Michelle Yeoh (Yu Shu Lien), Zhang Ziyi (Jen), Chang Chen (Lo / Nuage noir) et Chen Pei Pei (Jade la hyène)
Résumé : En Chine au XIX siècle, le film est tourné dans l’esprit des « wu xia », film de sabre ou de cape et d’épée à la façon asiatique. Le genre est très développé en Asie où il fait partie de la culture chinoise, les légendes sont la base de ces films où aucun asiatique ne s’étonnera de voir des combattants voler dans les airs. Pour les occidentaux c’est plus difficile à accepter, ce fut une réelle difficulté pour Ang Lee qui habitant les US a choisit de faire appel au maitre des « ballets « de Matrix. Le scénario est tiré d’une série romanesque de Wang Du Lu qui a connut un grand succès : Tigre et dragon paru vers les années 1940. Cette saga est disponible en français en plusieurs tomes (J’ai lu) et en Manga, également en plusieurs tomes (Tonkam).
Li Mu Bai, combattant chevronné en arts martiaux, n’arrive pas à trouver le repos malgré ses efforts dans la voie interne et ses longues méditations. Il décide de donner son épée « Destinée », sa fameuse épée forgée il y a 4 siècles, ou plutôt de la remette à qui de droit au seigneur Té. Il va charger Yu Shu Lien, une amie d’enfance de Li Mu Bai (les deux amis sont liés par des entrainements dans la même école et de tendres sentiments), d’apporter l’épée légendaire à Té qui habite Pékin. Dans la résidence de Té, celle-ci rencontre une jeune fille Jen, promise à se marier. Cette dernière est éblouie par Yu Shu Lien, qui incarne une héroïne de roman d’aventure comme elle aurait souhaité être au lieu de se marier.
Le soir même « Destinée » est volée dans le bureau de Té… Li Mu Bai et Yu Shu Lien doivent donc retrouver et rapporter cette épée légendaire afin de ne pas la laisser dans des mains qui ne la méritent pas. Les péripéties de cette aventure est le corps du film, avec des combats et des épisodes sentimentaux, la lutte du bien et du mal, la voie interne des arts martiaux est évoquée des aperçus philosophiques.
Filmographie :
Le secret de Brokeback Moutain (2004) ; Hulk (2002); Tigre et Dragon (2000); Chevauchée avec le diable (1999) ; The Ice storm (1997) ; Raison et Sentiments (1995); Salé sucré (1994) ; Garçon d’honneur (1993) ; Tui shou (1992) 
Mon avis : Bonne détente à regarder ce film d’action historique. Mis à part les cavalcades dans les airs parfois un peu « trop », le film est bien enlevé, Li Mu est très digne et la jeune fille, assez peste, est craquante (c’est Zhang Ziyi …) Ils sont quand même un peu nase ces adultes qui n’avouent leur amour que quand c’est trop tard … le duo des jeunes n’attend pas des années …. Ang Lee a su faire passer ce genre dans notre culture c’est un succès ! C’est pour moi le meilleur des films de ce genre…. A voir.
Note : 8/10 Rédigé par : Claire

dimanche 21 août 2011

La Porte de l'Enfer

 Réalisateur : Teinosuke Kinugasa Né le 1 Janvier 1896 à Mie Ken, Japon Décédé le 26 Février 1982 . Il est l'un des principaux artisans de la découverte par le public occidental du cinéma japonais. Cependant ses films sont peu connus en Europe.
Pays : Japon Année : 1953
Acteurs : Kazuo Hasegawa (Morito), Machiko Kyo (la fausse princesse), Isao Yamagata, Yataro Kurokawa.
Résumé : Au Japon au XII siècle pendant une guerre civile, Kesa une des suivantes de la reine se dévoue pour faire diversion et faciliter la fuite de la reine. Morito un garde valeureux attribué à la défense de la pseudo reine, nous montre sa hardiesse au combat, puis tombe follement amoureux (à en perdre la tête) de Kesa qu’il retrouvera par hasard à la porte de l’enfer à une sortie de la ville. Ensuite il ne vit que pour l’épouser envers et contre tous … mais elle est déjà mariée et ni elle ni son mari Wataru ni le seigneur ne savent comment se tirer de cette affaire qui finira en tragédie cornélienne.
Machiko Kyo a joué avec de grands metteurs en scène nippons tels que Kurosawa dans Rashomon et Mizoguchi dans le contes de la lune vague après la pluie.
Ce film a remporté le grand prix à Cannes en 1954 -Palme d’or de l’époque-, le plus artistique à Locarno et l’Oscar du meilleur film étranger aux US. L’attribution du grand prix par le président du jury, Jean Cocteau, a été fraîchement reçue par la critique http://www.cannes-fest.com/1954.htm. Esthétiquement c’est superbe.
http://shangols.canalblog.com/archives/kinugasa_teinosuke/index.html
Filmographie : une centaine de films mais peu sont connus. Le carrefour ou ombres à Yoshiwara 1928 ; Une page folle 1926 ; Le héron blanc
Mon avis : Ce que je peux en dire c’est que c’est très beau, l’intrigue et la conduite sont un peu surannées, mais c’est un bijou, et à voir: film culte.
Pour les fans de l’épée il y a des combats ! Les acteurs sont d’excellent niveau, et le personnage du mari pose un aspect philosophe et zen dans ce tourbillon de volontés tendues.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie

vendredi 19 août 2011

Après la pluie

Réalisateur :Takashi Koizumi
Scénaristes: Akira Kurosawa (et Shugoro Yamamoto)
Pays : Japon Année : 1999
Acteurs Akira Terao, Yoshiko Miyazaki, Shiro Mifune, Mieko Harada, Fumi Dan, Hisashi Igawa, Hidetaka Yoshioka, Tatsuya Nakadai
Résumé : Film écrit par Akira Kurosawa d'après l'histoire de Yamamoto Shugoro et mis en scène par Koizumi Takashi. Réalisé en 1998, par Koizumi qui rend hommage dignement au Maître Kurosawa, disparu au cours du projet, et nous propose un voyage magnifique et un retour historique dans le Japon féodal.
Il est écrit qu’Akira Kurosawa descendant d'une véritable famille de Samouraïs, a souhaité rendre hommage à ces hommes exceptionnels en les décrivant non seulement comme des guerriers aguerris, mais aussi comme des hommes instruits, ayant un savoir-vivre et une certaine sagesse.
Ihei, le héro, est l'incarnation du Samouraï, familier de l'art du sabre, du Zen et du Bouddhisme.Forcés par les intempéries de se réfugier dans une auberge isolée le long du fleuve, Ihei et sa femme Tayo attendent avec de nombreux autres voyageurs, que la pluie cesse pour traverser le fleuve avec le bac. Ihei sort s’exercer et prendre l’air pour échapper à la pesante atmosphère que la promiscuité fait régner dans l’auberge … Tayo reste à l’auberge et tente d’atténuer les querelles. Son personnage bien que secondaire est comme un miroir, elle ne parle pas beaucoup à son mari mais on les devine très unis par des valeurs communes… la fin du film nous montrera jusqu’où.
Une interprétation du film à travers la philosophie Bouddhiste, en tout cas un apperçu de ce qui est entendu par la voie du sabre pour le véritable samouraï, nous est donnée sur wikipedia .
Filmographie de Kurosawa: Derzou Ousala, Rêves, Vivre, les 7 samouraïs, Les bas fonds, Entre le ciel et l’enfer … 
Mon avis : Très beau film, montre la vie au Japon, à l’époque des samouraïs. Des paysages très luxuriants. Il y a des combats ! Les nombreux non-dits nous donnent fort à faire mais la voix off nous aide un peu et le reste de la compréhension réside dans l’analyse de la finesse des expressions. Et s’il le faut on le regarde 2 fois … avec plaisir.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie










Rédigé par Jacquie.

dimanche 14 août 2011

L'année dernière à Marienbad

Jardin ou échiquier?
Lion d'or à Venise en 1961 
Réalisateur : Alain Resnais : Né en 1922 il s’intéresse tôt au cinéma mais touche à différents métiers avant de s’inscrire à l’école du cinéma. Il réalise de nombreux documentaires et devient connu grâce à Nuit et brouillard, pour lequel il obtient le Prix Jean Vigo en 1956. Puis lors de son premier long métrage, en 1959, avec Marguerite Duras : Hiroshima mon amour il est unanimement apprécié par ses pairs et le public. Sa façon de filmer très originale lui est restée jusque dans son dernier film Herbes folles !voir fiche sur mon blog
Pays : France Année : 1961
Acteurs : Delphine Seyrig (la femme) ; Giorgio Albertazzi (l'homme) ; Sacha Pitoëff (le mari) Dir. Photo : Sacha Vierny
Résumé : D’après le scénario d’Alain Robbe Grillet, auteur de romans d’une nouvelle « façon » illustrée ici. Il deviendra aussi cinéaste. c'est le pape du "nouveau roman" il est célèbre traduit à l'étranger mais peu lu voir le site de Fluctuat.
Dans le grand hôtel d’une ville d’eau à Marienbad, des scènes étranges ont pour décors d’immenses couloirs impersonnels et vides, des jardins déserts aux perspectives strictes dont toute nonchalance est exclue. Comme les histoires dans l’histoire avec des représentations théâtrales guindées, tout est réglé sans paraître découler de la vie normale des curistes qui ressemblent à des pions d’échiquier. Atmosphère très étrange voir envoûtante pour le spectateur. Le sujet du drame s’il y en a un est difficile à saisir. Un couple qui n’a ni nom ni prénom est composé d’une belle et très élégante jeune femme interprétée par Delphine Seyrig, que courtise infatigablement un italien. A eux deux ils font les ¾ du film, le dernier quart étant joué par Sacha Pitoëff qui incarne sans doute le mari de la belle, la raison, le conventionnel, la vie matérielle. Ce film a subjugué ma génération c’est un fait, le revoir n’explique rien mais laisse saisir d’autres possibilités, d’autres hypothèses. Ce film est hors du temps ce qui se vérifie effectivement, il reste d’une beauté plastique étonnante et nous fait voyager dans l’irrationnel des rêves, des fantasmes. Les toilettes de D. Seyrig sont fabuleuses et elle joue de son corps à merveille. Tout est énigme on est constamment à la lisière du rêve et de la réalité proposée, très vite on est séduit par l’image et l’ambiance et on abandonne la raison triviale pour se laisser porter par la symbolique proposée. Bien sur c’est Resnais, et il s’agit de l’éternel couple d’amants de son positionnement par rapport à la raison, de l’usure du temps sur cette liaison. Alain Resnais a voulu faire un film « différent » sans le support d’un scénario classique, sans doute savait-il ce qu’il faisait lors du tournage en dirigeant ses plans et ses personnages mais les acteurs n’en avaient guère l’idée à les entendre raconter le tournage. Resnais est un magicien du cinéma qui ne s’est jamais endormi dans les sentiers des conventions ou de la mode.Voir aussi le site du cinéclub Caen qui est comme toujours intéressant
Filmographie : Nuit et brouillard ; Hiroshima mon amour ; L'Année dernière à Marienbad ; Muriel ; L'Amour à mort ; Mélo ; Smoking / No Smoking ; On connaît la chanson ; Herbes folles 
Avis : Chef d’oeuvre qui a marqué toute une génération et qui est toujours un sujet de réflexions et d’interrogations sur le couple, la relation amoureuse, les fantasmes. C’est un des joyaux de l’histoire du cinéma, mais attention très cérébral… Y jouent deux acteurs géants : Delphine Seyrig et Sacha Pitoëff ; je ne connais pas assez les acteurs italiens pour en dire de même sur Albertazzi mais c’est aussi vraisemblable.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

vendredi 12 août 2011

Un Américain bien tranquille

The quiet american

Réalisateur :  Joseph L. Mankiewicz (1909-1993) Journaliste puis cinéaste. Une grande production. Chaînes conjugales (1949) et Eve (1950), pour lesquels il remporte quatre Oscars comme scénariste et réalisateur, le consacrent. Réalisateur engagé subit les tracasseries du Maccartisme.
Pays : US Année : 1958
Acteurs : Michael Redgrave ; Audie Murphy ; Claude Dauphin
Résumé : D’après le roman de Graham Green. L’histoire se passe à Saïgon pendant la guerre d’Indochine. Un inspecteur français enquête sur la mort de Pyle, un jeune américain venu pour une mission humanitaire. Celui-ci aimait Phuong, une jeune vietnamienne, elle-même vivant avec le journaliste anglais Fowler. Une histoire d'amour où guerre et intrigues politiques s'emmêlent.
Un autre film portant le même nom a été réalisé par un australien (Phillip Noyce) d’après le même roman. Le noir et blanc sert très bien cette intrigue et donne de la profondeur aux premières scènes en nous lançant immédiatement dans le policier politique.
Filmographie : Le Limier ; Le reptile; Guépier pour trois abeilles ; Cléopatre ; Soudain l’été dernier ; Guys and dolls ; Jules César
Mon avis : Un vieux film, la guerre d’Indochine vue par les américains. Une Asie de pacotille …. Mais une ambiance de guerre d’indépendance, et une intrigue policière sympa.
Voir les commentaires de Virgile Dumez (www.avoir-alire.com)
Note : 7/10 Rédigé par : Jacquie

lundi 8 août 2011

Les 55 jours de Pékin

Affiche du film et du DVD
Réalisateur : Nicholas Ray 1911-1979 D’origine norvégienne par sa mère, allemande par son père. Découvre le théâtre et le jazz. Rencontre au sein du Theater of Action, à vocation sociale, avec Joseph Losey et Elia Kazan. Voyage et travaille pour la radio vers l'outre-mer, mais démissionne à cause de son lien au Parti Communiste. Travaille 10 ans au cinéma avec succès puis périclite.
Pays : USA Année : 1963
Acteurs : Charlton Heston, Ava Gardner, David Niven, Flora Robson,
Résumé : Historiquement : « Après un dernier accrochage avec les troupes impériales en octobre 1899, l'activité des boxers se concentre contre les missionnaires et leurs convertis, considérés comme des agents à la solde des « diables étrangers ». Début juin, près de 450 hommes de troupes occidentaux pénètrent dans la capitale chinoise pour protéger les délégations étrangères. La révolte atteint son paroxysme : des insurgés (désormais soutenus par des éléments de l'armée et dont le slogan est changé en « Soutenons les Qing, détruisons les étrangers ») attaquent les quartiers occidentaux des villes de Tianjin et Pékin. Le chancelier japonais Sugiyama est assassiné le 6 juin, le ministre allemand von Ketteler le 20. Plusieurs dizaines de milliers de Boxers tiennent la ville et assiègent le quartier des ambassades. Le conflit entre la cour impériale et les puissances étrangères est désormais ouvert. Un corps expéditionnaire de près de 20 000 hommes est monté pour aller secourir les délégations assiégées. Après la prise de Tianjin le 14 juillet, Pékin tombe le 14 août : c'est la fin de l'épisode dit des 55 jour » Wikipedia.org. 
Le film : Un relent de la vie diplomatique du début du siècle, et une Chine vue par les américains comme un pays fort lointain et arriéré…. Mais le scénario et l’histoire ont une fraîcheur vieillotte amusante, le Major est un américain de Far West (Charlton Heston) on s’attend à voir arriver les indiens, et Ava Gardner qui joue la baronne est superbe… Nicholas Ray quant à lui est le beau frère. La cour à la Cité Impériale est inexistante.
Filmographie : 1948 : Les amants de la nuit ;1949: A Woman's Secret; Les ruelles du malheur; 1950: Le violent; 1951: Les diables de Guadalcanal; 1952: Les indomptables; La Maison dans l'ombre; 1954: Johnny Guitar. 1955: A l'ombre des potences; La fureur de vivre.
Mon avis : Film ayant vieilli mais bon exemple de ce qui se faisait à l’époque, la caricature des délégations diplomatiques est marrante, Ava Gardner joue très bien ainsi que David Niven très digne et humain dans l’ambassadeur de GB.
Film plaisant mais décalé. Pour les amateurs de vieux films.
Note : 6/10 Rédigé par : Jacquie


dimanche 31 juillet 2011

Sayonara

Marlon Brando dans Sayonara

Réalisateur : Joshua Logan : 1908-1988.Né au texas études à l’académie militaire puis entre à Princeton. Au cours de sa vie d’étudiant fait du théatre et poursuit dans ce sens. Entre temps participe à la Guerre en tant qu’aviateur. D’acteur à metteur en scène de comédies musicales il passe de Broadway à Hollywood. Il est reconnu pour Picnic et Sayonara. Puis Camelot et Paint your wagon sont des comédies musicales qui sont des échecs, cette forme d’art à vécu. Il enseigne ensuite.
Pays : US Année : 1957
Acteurs : Marlon Brando, Patricia Owens, James Garner, Martha Scott, Miiko Taka, Miyoshi Umeki, Red Buttons, Kent Smith, Douglass Watson, Reiko Kuba, Soo Yong. 
Résumé : Le très performant aviateur, Lloyd Gruber, se trouve en Corée pendant la guerre. Il a une belle carrière qui s’ouvre devant lui étant donné ses succès aux commandes de son chasseur, et qu’il est le fils d’un général. Les forces US qui cantonnent depuis longtemps en pays asiatiques sont souvent accompagnées de jeunes femmes, et assez souvent des soldats veulent se marier purement et simplement. L’administration militaire (très large d’esprit) ne voit pas ça d’un bon œil et essaye de dissuader les soldats. Il est demandé à Lloyd de convaincre un de ses équipiers de renoncer à un tel projet… or Kelly lui demande d’être son témoin à son mariage. Soudain Lloyd est muté au Japon, et on lui glisse qu’il s’agit d’une manœuvre de son futur beau père le Général Machin. Lloyd est déçu de lâcher sa mission en Corée pour être « planqué » au Japon, mais il va revoir sa fiancée et ce n’est pas une perspective trop triste ! Au Japon les officiers US font démonstration d’un certain racisme vis-à-vis des sujets japonais… Lloyd revoit sa fiancée … Filmographie : Bus Stop ; Picnic ; Camelot; South Pacific ; Paint your Wagon
Mon avis : Curieusement, ce film est d’actualité, montrant tous les « ismes » affectant la nation US qui font que même sans intention consciente de nuire, ils font des dégâts autour d’eux et se créent constamment des ennemis. La vie conventionnelle est remise en question par différents personnages, et ici encore le cinéma montre que la guerre (qui même si elle est nécessaire parfois) induit obligatoirement des malheurs et des souffrances au niveau des individus, haines et incompréhensions en découlent toujours.
Ce film datant un peu (mes années Lycée ; je l’ai revu avec plaisir) mais hélas au combien d’actualité; il est à voir et revoir; d’autant qu’il est romantique et optimiste et Marlon Brando était un bien beau garçon !
Note : 8/10 Rédigé par : Jacquie