Réalisateur : Jane Campion réalisatrice et scénariste New Zélandaise Est née en 1954 dans une famille liée au théâtre. Fait des études artistiques. Se lance dans le cinéma dans les années 80, fait un peu de TV. Ses courts métrages sont primés. Elle tourne Sweetie; en compétition à Cannes, puis Un ange à ma table qui est Grand Prix du Jury à Venise et elle obtient finalement la Palme d’Or avec La leçon de Piano. Depuis son dernier film elle se lance dans les séries TV avec succès : Top of the Lake
Pays : New Zeeland Australie Année : 1990
Acteurs : Kerry Fox (Janet Frame) ; Alexia Keogh (Janet Frame enfant) ; Karen Fergusson (Janet Frame adolescente) ; Iris Churn (la mère)
Dir. Photo :Stuart Dryburgh
Résumé : D’après les romans autobiographiques : To the Is-Land, An Angel at My Table et The Envoy from Mirror City de Janet Frame http://fr.wikipedia.org/wiki/Janet_Frame
Le film comporte trois parties qui correspondent aux 3 livres de Janet Frame. Dans la première Jane Campion nous montre la petite fille rousse, adorable et déjà tentée par la poésie. Cependant la vie de la petite n’est pas rose elle est un peu le souffre douleur de sa classe, car enfant d’une famille nombreuse, pauvre elle n’est pas dans les mêmes conditions que ses compagnes. Toute la fratrie est mal vue par les autres enfants, ils sont sales et malodorants… on trouve déjà le sujet de l’isolement cher à Janet Frame et à J.Campion. Son frère est sujet à des crises d’épilepsies qui affectent ses sœurs et paniquent les parents. Les filles se soutiennent et forment un bloc face à l’adversité… qui frappe souvent à la porte... Le chapitre suivant nous amène à l’adolescence avec les problèmes d’adaptation et les relations avec les garçons. Les dons d’écriture de la fillette ont été reconnus et elle est envoyée faire ses études. Janet à tendance à s’isoler, par peur des relations avec les autres qu’elle observe cependant avec envie. Les drames familiaux émaillent la vie de Janet. Ses études d’institutrice terminées, elle exerce jusqu’au jour de la visite de l’inspecteur… puis internement pendant 8 ans en asile psychiatrique. On la voit souvent retourner dans son village chez ses parents où elle peut se retirer et se ressourcer. On assiste à ses émois de jeune fille, mais qui prend toujours la fuite devant les sentiments. Puis en tant que femme avec les mêmes problèmes mais rencontrant à l’étranger une véritable histoire d’amour, la femme s’affirme trouve sa sensibilité corporelle. Après son séjour en Europe elle rentre en Nouvelle Zélande et continue d’écrire des poèmes et des romans.
Jane Campion qui estime beaucoup cet auteur, filme la petite fille comme si nous étions à sa place, de nombreux plans bas, des gros plans sont adoptés pour nous faire ressentir l’histoire comme si c’était Janet, notre confidente qui racontait avec un ton simple à hauteur de l’enfant et de ce qu’elle perçoit. Dans l’adolescence, la jeune fille est empêtrée dans son corps et nous recevons le film comme une incursion dans le domaine des adolescentes. Le malaise de Janet dans le monde est traité avec sensibilité et retenue. Quand elle est adulte, la façon de le montrer change de registre et est plus discrète, quand elle est internée on la croit perdue partie loin dans sa tête au milieu des vrais aliénés. Les talents de Jane Campion donnent beaucoup de présence à Janet Frame dans sa représentation et font œuvre de découverte de cet auteur mal mené par la vie, mais si attachante. En France on connaît peu son œuvre, mais grâce au film l’intérêt pour ses livres est venu. De plus elle est décédée il n’y a pas si longtemps. Lire Frédéric Strauss
Lire aussi Le Monde
Filmographie : Sweetie ; Un ange à ma table ; La Leçon de piano ; Portrait de femme ; Holy Smoke ; In the Cut ; Bright Star ; Top of the Lake ;
Pays : New Zeeland Australie Année : 1990
Acteurs : Kerry Fox (Janet Frame) ; Alexia Keogh (Janet Frame enfant) ; Karen Fergusson (Janet Frame adolescente) ; Iris Churn (la mère)
Dir. Photo :Stuart Dryburgh
Résumé : D’après les romans autobiographiques : To the Is-Land, An Angel at My Table et The Envoy from Mirror City de Janet Frame http://fr.wikipedia.org/wiki/Janet_Frame
Le film comporte trois parties qui correspondent aux 3 livres de Janet Frame. Dans la première Jane Campion nous montre la petite fille rousse, adorable et déjà tentée par la poésie. Cependant la vie de la petite n’est pas rose elle est un peu le souffre douleur de sa classe, car enfant d’une famille nombreuse, pauvre elle n’est pas dans les mêmes conditions que ses compagnes. Toute la fratrie est mal vue par les autres enfants, ils sont sales et malodorants… on trouve déjà le sujet de l’isolement cher à Janet Frame et à J.Campion. Son frère est sujet à des crises d’épilepsies qui affectent ses sœurs et paniquent les parents. Les filles se soutiennent et forment un bloc face à l’adversité… qui frappe souvent à la porte... Le chapitre suivant nous amène à l’adolescence avec les problèmes d’adaptation et les relations avec les garçons. Les dons d’écriture de la fillette ont été reconnus et elle est envoyée faire ses études. Janet à tendance à s’isoler, par peur des relations avec les autres qu’elle observe cependant avec envie. Les drames familiaux émaillent la vie de Janet. Ses études d’institutrice terminées, elle exerce jusqu’au jour de la visite de l’inspecteur… puis internement pendant 8 ans en asile psychiatrique. On la voit souvent retourner dans son village chez ses parents où elle peut se retirer et se ressourcer. On assiste à ses émois de jeune fille, mais qui prend toujours la fuite devant les sentiments. Puis en tant que femme avec les mêmes problèmes mais rencontrant à l’étranger une véritable histoire d’amour, la femme s’affirme trouve sa sensibilité corporelle. Après son séjour en Europe elle rentre en Nouvelle Zélande et continue d’écrire des poèmes et des romans.
Jane Campion qui estime beaucoup cet auteur, filme la petite fille comme si nous étions à sa place, de nombreux plans bas, des gros plans sont adoptés pour nous faire ressentir l’histoire comme si c’était Janet, notre confidente qui racontait avec un ton simple à hauteur de l’enfant et de ce qu’elle perçoit. Dans l’adolescence, la jeune fille est empêtrée dans son corps et nous recevons le film comme une incursion dans le domaine des adolescentes. Le malaise de Janet dans le monde est traité avec sensibilité et retenue. Quand elle est adulte, la façon de le montrer change de registre et est plus discrète, quand elle est internée on la croit perdue partie loin dans sa tête au milieu des vrais aliénés. Les talents de Jane Campion donnent beaucoup de présence à Janet Frame dans sa représentation et font œuvre de découverte de cet auteur mal mené par la vie, mais si attachante. En France on connaît peu son œuvre, mais grâce au film l’intérêt pour ses livres est venu. De plus elle est décédée il n’y a pas si longtemps. Lire Frédéric Strauss
Lire aussi Le Monde
Filmographie : Sweetie ; Un ange à ma table ; La Leçon de piano ; Portrait de femme ; Holy Smoke ; In the Cut ; Bright Star ; Top of the Lake ;
Avis : Du point de vue cinéma c’est une œuvre majeure et qui donne à Jane Campion une notoriété qui ne fera que s’étoffer. A voir aussi pour connaitre cet auteur New Zélandaise.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie