vendredi 30 décembre 2011

Très bonnes fêtes de fin d'année

Je serai au chaud avec des DVD... ou bien en famille!
Bonne Année
Je vous dédie ce tango..... chaleureux!
Bon cinéma.

Bisous à tous mes lecteurs.
Jacqueline

mille excuses la légende n'est pas très visible: 
- Qu'est-ce qu'ils disent?
- ... les fêtes rapprochent les hommes... Allez! un Tango?

Mémoire d'une Geisha


Réalisateur : Rob Marshall : Danseur, chorégraphe, metteur en scène de shows à Broadway et à la télévision, Rob Marshall est aussi un excellent réalisateur de cinéma. Chicago, son premier long-métrage, une ébouriffante comédie musicale dénonçant mensonge et manipulation dans les années folles, remporta six oscars, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. Tout auréolé de cette gloire, Rob Marshall est devenu une valeur sûre à Hollywood. Cela est si vrai que Steven Spielberg a produit Mémoires d'une geisha, son deuxième film, qui sort aujourd'hui, adapté de Geisha, le best-seller d'Arthur Golden (paru aux éditions Jean-Claude Lattès).
Pays : US Année : 2006
Acteurs : Zhang Ziyi , Gong Li , Michelle Yeoh , Ken Watanabe , Karl Yune
Résumé : Steven Spielberg a produit Mémoires d'une Geisha, adapté de Geisha, le best-seller d'Arthur Golden (paru aux éditions Jean-Claude Lattès).
« 1929, dans un petit village du Japon. Chiyo, une gamine de 9 ans, est vendue par son père en même temps que sa sœur ainée. Elle échoue à Gion, le quartier des plaisirs de Kyoto. Servante dans une maison de geishas, elle essaye de s’échapper pour rejoindre sa sœur, mais en fuyant par les toits elle tombe et compromet sa carrière de geishas dont les cours lui sont supprimés. Puis Mahema (Michelle Yeoh) vient la chercher et décide de la transformer en geisha accomplie. Après beaucoup de travail, la petite Chiyo devient Sayuri (Zhang Ziyi), une geisha parfaitement maîtresse de son art. Triomphant des pièges tendus par la rivale de sa protectrice, la méchante Hatsumomo (Gong Li) Sayuri s'impose vite. Adulée par des hommes puissants, elle garde néanmoins au fond d'elle-même un amour intense…. »
Filmographie : Chicago ; Nine ; Pirates des Caraïbes - La fontaine de jouvence 
Mon avis : Le film est prétexte à aborder la culture nipponne, et en particulier le métier des Geishas, sujet de fantasme et d’exotisme pour la plupart des occidentaux. Encore une fois l’éducation à la manière orientale nous replonge dans notre XIX ième siècle, où on faisait peu de cas de la personnalité des enfants ni de leurs intérêts propres. Le film se tient bien grâce aux images et au jeu des actrices qui savent rendre leurs passions ou leurs misères. Les petites histoires du quotidien de ces dames décrivent le monde et l’ambiance dans lequel se déroule leur vie. C’est bien fait. A voir ne serais-ce que pour savoir ce qu’est une Geisha.
Note :9/10 Rédigé par : Jacquie

Le Dernier Empereur

9 Oscars 1987 
César 1988, meilleur étranger.

Réalisateur : Bernardo Bertolucci : né à Parme, le 16 mars 1941, il grandit dans un milieu intellectuel et artistique. Ecrit et tourne pour la télé italienne. En 1972, Le dernier tango à Paris fait scandale mais connaît un véritable succès commercial. Son Dernier Empereur est considéré partout comme un chef d’œuvre. Il réalise ensuite Little Bouddha qui est également très apprécié. Palme d'honneur du Festival de Cannes 2011
Pays : UK et Italie Année : 1987
Acteurs : John Lone, Joan Chen, Peter O'Toole, Ruocheng Ying, Victor Wong
Résumé : Résumé officiel : « Pékin, 1908. Pu Yi, un enfant de trois ans est enlevé à sa mère, et conduit à la Cité interdite. A la mort de l'impératrice douairière, l'enfant est proclamé Empereur de Chine. Ainsi débute l'incroyable destin de L'empereur Pu Yi. Il connaîtra le pouvoir absolu, la luxure, l'argent, mais aussi la fin de l'Empire, la révolution, la guerre, la prison et l'exil. Il restera à jamais dans l'Histoire comme… Le Dernier Empereur »
Grande fresque historique dans la quelle on découvre la vie dans la cité interdite… et encore une fois les péripéties qui ont ravagé la Chine : la révolution, l’invasion des Japonais, la guerre mondiale de 1939-1940, des révolutions successives où les chefs d’hier se retrouvent en prison… le film nous montre les influences du précepteur sur le jeune monarque élevé en vase clos, ainsi que les leçons tardives données par la vie et par un directeur de prison intelligent. On ne sait pas trop ce qui est vrai ou romancé mais le réalisateur s’est très fortement inspiré des mémoires du dernier Empereur.
Filmographie : Le dernier tango à Paris ; La Luna ; Un thé au Sahara ; Little Buddha ; Beauté volée ; Shanduraï ; The Dreamers
Mon avis : Très bon film, intéressant du point de vue des connaissances du passé de la Chine, même si certains chinois n’aiment pas trop… La musique est belle (Sakamoto) et les prises de vues sont très riches, montrant aussi bien des décors que les visages pour laisser deviner les sentiments et ce qui se trament.
Attention c’est long ! 155 mn on peut le regarder en 2 fois… 
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie

dimanche 25 décembre 2011

Les neiges du Kilimandjaro

Le tirage au sort
Réalisateur : Robert Guédidguian. Né en 1953 à Marseille dans le milieu ouvrier du port qu’il représente souvent dans ses films. Son père est Arménien ce qui lui permet d’aborder ce thème dans Voyage en Arménie, et de citer par-ci par là les sujets particuliers de cette communauté originale. Il est marié avec Ariane Ascaride qui est dans tous ses films avec d’autres acteurs favoris comme Daroussin. Ancré à gauche, ses films sont généralement situés dans la société ouvrière ou populaire.  Obtient le César en 1997 pour Marius et Jeannette .
Pays : France Année : 2011
Acteurs : Ariane Ascaride ( Marie-Claire) ;Jean-Pierre Darroussin (Michel) ; Gérard Meylan (Raoul) ; Marilyne Canto (Denise) ; Grégoire Leprince-Ringuet (Christophe). Dir. Photo :Pierre Milon
Résumé : Guédiguian nous enchante avec ses verres de rosé bien frais, ses grillades de sardines le tout sous le soleil et le vent du midi. Ce bien vivre n’est qu’une ode à Marseille et au midi. Car il se trame une histoire syndicale au long cours. En fait les héros ont atteint la cinquantaine, leurs enfants sont adultes et n’ont pas de grands soucis, eux sont sur le soir de leur vie et fêtent leur 30 ans de mariage. Le film développe  la vie de deux « justes », un couple qui a démarré dans la difficulté, a travaillé dur. Les études de madame ont été sacrifiées pour bien élever leurs enfants, monsieur est un militant CGT avec une longue carrière de soudeur sur le chantier naval… les conditions économiques étant dans notre époque…. A la faveur d’une compression de personnel, Michel et 20 de ses collègues doivent accepter le chômage. Michel, vu son âge, n’est pas loin de la retraite et négocie sa nouvelle vie tous les jours….
A la faveur des événements qui suivent, Michel et sa femme regardent en arrière et ils se demandent si, en effet, lui et son collègue à la CGT ont choisit la bonne méthode. Ayant plus de temps il se voit lui-même avec sa vie tranquille, sa terrasse et sa vue sur la ville et se pose la question, en se replaçant des années en arrière suis-je devenu un bourgeois ? Il se réfère à Jaurès… mais qui est décalé pour ce qui se passe aujourd’hui. Il pense beaucoup à tout ce monde actuel, à ces nouveaux pauvres mais pas feignants qui ne trouvent pas de travail. Il voudrait les aider… mais que faire. C’est de cette incapacité des méthodes passées à régler les problèmes actuels, à être plus solidaires qui le tracasse.
Filmographie : Marius et Jeanette ; L'armée du crime ; Lady Jane ; Le voyage en Arménie ; Le promeneur du champ de Mars.
Avis : Une histoire à Marseille, le drame du chômage, un couple de justes très unis, un film tout en délicatesse.


Note : 8/10 rédigé par Jacquie

mercredi 7 décembre 2011

Antoinette Fouque Qu’est-ce qu’une femme

Un DVD, un livre pour mettre aux pieds du sapin... visitez la Librairie des Femmes, 33 rue Jacob à Paris. C'est là que j'ai trouvé ce DVD... et bien des livres.
Réalisateur : Julie Bertuccelli réalisatrice française née en 1968… mais si… études de philosophie puis apprentissage de la réalisation de documentaires.
Pays : France Année : 2008
Documentaire sur Antoinette Fouque France 5
Résumé : les faits « Antoinette Fouque a co-fondé, en 1968, le Mouvement de Libération des Femmes (MLF). Elle lui a apporté la particularité d’allier pensée et action, inconscient et Histoire, psychanalyse et politique, ouvrant ainsi de nouvelles voies pour penser la différence des sexes. Les femmes, aux côtés desquelles elle est engagée dans le monde entier depuis plus de 40 ans, sont au coeur de tous ses combats, qu’il s’agisse des violences, de l’excision, des discriminations, du droit à l’IVG, ou de leur libre expression et de leur création. Antoinette Fouque, solidaire et généreuse, nous raconte ici comment le mouvement des femmes est toujours l’engagement fécond de sa vie… Ce documentaire offre un témoignage irremplaçable pour les jeunes générations et nous fait revivre, au travers d’archives extrêmement riches et variées, 40 ans d’une histoire qui a profondément changé la société. » Voir aussi les éditions des femmes crées par Antoinette et son groupe de fans http://www.desfemmes.fr
A travers cet entretien la force intellectuelle inébranlable d’Antoinette Fouque se développe sur n’importe quel sujet d’oppression. Sa culture de « mai 68 » lui prête des images osées mais pleines de sens : « si l’usine est aux ouvriers, disait le mouvement ouvrier, l’utérus est aux femmes et c’est pour ça que vous nous mettez en servitude… » ou bien à ce phallocrate de Lacan « quand Lacan disait qu’il n’y a qu’une libido, et elle est phallique. Je lui disais mais quid de ma libido à moi ? Le « ne, que » dans il n’est de jouissance que du phallus, ce « ne que » me mettais en colère et je lui disais - d’ailleurs vous l’écrivez comment ? Une partie de la revendication des femmes est biaisée du fait qu’on lui promet une égalité théorique qu’elle n’atteint jamais dans les faits. Il y a une telle dissymétrie qu’il faut qu’elle impose en même temps sa différence…Elles ont bien fait progresser notre condition, mais il reste du chemin à faire même en France surtout dans les mentalités !
Filmographie : Depuis qu'Otar est parti... ; L'Arbre
Avis : Pour les nostalgiques des revendications de 68 et les autres femmes afin de comprendre les attitudes du mouvement féministe. Pour connaitre aussi l’intérêt de la librairie des femmes et de son espace d’exposition, 33 rue Jacob à Paris.
Note : 8/10 rédigé par Jacquie