vendredi 29 août 2008

Juliette des esprits


Giulietta degli spiriti
Quelle chance nos cinémas parisiens ( Accattone) le ressortent en ce moment. Si vous ne l'avez pas vu, prenez la peine de voir les délices sensuels de Fellini, c'est tout un programme!
Réalisateur : Federico Fellini né à Rimini en 1920 décédé en 1993. Un des plus grands et célèbres réalisateurs de l'histoire du cinéma. Palme d'or au Festival de Cannes 1960 pour La Dolce Vita. En 1993, il a reçu l'Oscar d'honneur pour la carrière, "en appréciation de l'un des maîtres conteurs de l'écran".
Pays : Italie Année : 1965
Acteurs : Giulietta Masina (: Juliette), Sandra Milo (Susy, Iris, Fanny), Mario Pisu (Giorgio, le mari), Valentina Cortese (Valentina), Caterina Boratto (la mère de Juliette), Lou Gilbert (le grand-père), Sylva Koscina (Sylva, soeur de Juliette)José de Villalonga (José, un ami) Musique : Nino Rota Dir. Photo : Gianni di Venanzo
Résumé : Juliette est une femme bien sage de la bourgeoisie romaine, elle vit dans une superbe villa au bord de la mer, et la vie coule douce, rythmées par les arrivées de son mari ou de son exubérante famille, les travaux d’aiguilles etc. Elle s’aperçoit que son mari qu’elle aime benoîtement la trompe…. Avec les soupçons, viennent les fantasmes et les retours en arrière sur sa vie de petite fille et les légendes familiales, elle va céder aux pulsions érotiques de son voisinage… mais des années de refoulement…on ne se refait pas comme ça, et c’est un film de mec !..... Fellini nous fait un grand cirque onirique, coloré et fantasmatique de toute beauté ; les femmes y sont pulpeuses et coquines et les mâles des hommes –objets ! Il est vrai qu’il a tourné ce film comme un pendant de son 8 et demi qui est son auto portrait. Ce film m’avait marquée autrefois, dans les années 70, il est moins dérangeant maintenant… on en a vus d’autres et surtout de Fellini. Les amusements d’une certaine partie de la société branchée de l’époque datent un peu. « Juliette des esprits était pour moi un personnage à la frontière de plusieurs dimensions. Je voulais faire le portrait d’une femme qui ne parvient pas à maîtriser les différents niveaux de la réalité. Le conflit entre son univers mental un peu enfantin et la réalité qu’elle se trouvait affronter déclenchait des apparitions fantastiques, des visions inquiétantes…"Fellini
Filmographie : 1987 - Intervista ,1986 -Ginger Et Fred,1983 -Et Vogue LeNavire,1980 -La Cite Des Femmes,1978 -Répétition D'Orchestre, 1976 -Casanova 1974 -1973 –Amarcord,,1971 -Les Clowns,1971 -Fellini Roma, 1969 -Satyricon 1965 -Juliette Des Esprits,1963 -Huit Et Demi, 1961 -Boccace 70 1
Avis : Film « hallucinant » toujours drôle et léger mais esthétiquement très beau. On dit que ce n’est pas le meilleur de Fellini…. Mais il me plait toujours…
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie

L'empreinte de l'ange


Réalisateur : Safy Nebbou né à Bayonne en 1968. Nominé en 2004 pour le cou de la girafe au festival du Caïre. Ce film est son deuxième long métrage.
Pays : France Année : 2008
Acteurs : Catherine Frot (Elsa), Sandrine Bonnaire (Claire) Dir. Photo : Eric Guichard
Résumé : Une femme dépressive, préparatrice dans une pharmacie, est en instance de divorce avec son mari. Ils se disputent sur la garde de leur garçon, le père ne voulant pas le confier à sa mère si celle-ci reste constamment dépressive. A la sortie d’une après midi d’enfants elle est frappée par l’allure d’une petite fille qui aurait ressemblé à sa fille si celle-ci n’était morte dans un accident…
Filmographie : Le cou de la girafe ; Enfances ; Une naissance ; Lepokoa ; Bertzea ;Pédagogie.
Avis : Une belle prestation des deux actrices, de belles « images travaillées » évocatrices. Mais je ne suis jamais rentrée dans le film… le montage est lent et entraine un léger ennui… et l’histoire est invraisemblable quel dommage il y a tant de bonnes choses.
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie

dimanche 17 août 2008

Les Citronniers


Berlin Panorama : prix du Public

Réalisateur : Eran Riklis Né en 1954 à Jérusalem, est élevé aux États-Unis, au Canada et au Brésil. Il travaille dans le cinéma depuis 1975. Il vit aujourd’hui à Tel Aviv, mais se considère comme un citoyen du monde. Son film précédent : La fiancée syrienne, obtient de nombreuses récompenses internationales.
Pays : Franco-Germano-Israëlien Année : 2008
Acteurs : Hiam Abbass (Salma) ; Rona Lipaz-Michael (Mira) ; Ali Suliman (l’avocat) ; Doron Tavory (le ministre) ; Tarik Kopty (le vieux)
Dir. Photo : Rainer Klausmann
Résumé : L’action se situe à la frontière entre Israël et la Cisjordanie. Une femme seule, Palestinienne d’une quarantaine d’année vit avec les bénéfices d’un verger de citronniers. Un des ministres Israéliens vient justement emménager avec sa femme, Mira, entouré de toutes les formes de protection dont gardes du corps et miradors. Nos protagonistes sont donc voisins… rapidement le service de sécurité trouve que le verger mitoyen est une source de craintes en cas d’attentat…. Nous sommes en Israël. Très vite on apprend que la meilleure des solutions est de raser le verger…. Tout le film est basé sur la défense par Salma de ce verger planté par son père et qui lui procure des revenus réguliers. Le film traitera aussi de l’entente tacite entre les deux femmes, de leur solitude, du rapport amoureux, des traditions oppressantes, du show bize politique. Un point de démocratie est le fil conducteur : des inégalités et des différents peuvent se traiter en « Cour Suprême » entre les populations israélienne et palestiniennes…, même si les possibilités de l’emporter sont faibles pour les Palestiniens…. On apprécie les espoirs d’entente entre les deux nations venant directement par la base des population, donc de la part de ce qui est la racine fondamentale de l’homme …l’âme ?... l’homme se « sauvera » lui-même ?
Filmographie : On a clear day you can see Damascus; Cup final; Zohar; Vulcan junction; La fiancée Syrienne
Avis : Film salué par les amateurs de bons films, et à juste raison. Il met en scène la vision d’Eran Riklis sur la situation en Israël, et en ceci témoigne d’une autre réalité que celle donnée par les médias. En ce sens il est porteur de l’espoir partagé que s’apaisent les conflits entre les deux communautés. L’image est souvent très belle : le verger, les citrons mais aussi les personnages, les gros plans sur Hiam Abbass sont sublimes. (le dir photo est celui de : De l’autre côté).
Note : 8/10

mardi 12 août 2008

Délice Paloma


Ce mardi sur Canal + à 22h10 ne manquez pas ce film aussi délicieux que le titre !

Réalisateur : Nadir Moknèche. Réalisteur et scénariste algérien.
Pays : France Année : 2007
Acteurs : Biyouna, Nadia Kaci, Aylin Prandi, Daniel Lundh,
Résumé : « Vous avez besoin d'un permis de construire ? Vous êtes seul un soir ? Appelez la bienfaitrice nationale, Mme Aldjéria : elle vous arrange ça. Celle qui s'est donné le nom du pays ne recule devant aucune combine pour survivre dans l'Algérie d'aujourd'hui. Pour peu qu'elles soient jolies et peu scrupuleuses, ses recrues peuvent faire carrière. La dernière, Paloma, fait grand effet, en particulier sur Riyad, le fils de Mme Aldjéria. Le rachat des Thermes de Caracalla, le rêve qui devait permettre au clan d'Aldjéria de changer de vie sera l'affaire de trop. » officiel. « Le réalisateur algérien Nadir Moknèche résume Délice Paloma : "Mon film brosse le portrait d'un "petit peuple" qui, pour s'en sortir, imite des comportements qui ne sont pas les siens. C'est l'histoire d'une femme en quête d'ascension sociale dans un pays en pleine mutation. Zineb Agha, alias Madame Aldjéria, part avec quelques handicaps : c'est une femme seule, dans la cinquantaine, d'origine modeste, un fils issu d'un père inconnu... Pour survivre, elle a forcément fait un peu de tout, jusqu'à vendre "un peu d'amour pour alléger la solitude de certains hommes." Comment vivre, s'en sortir, dans un univers de combines, de bouts de ficelles, un pays de passe-droits et de pots-de-vins ?"
Filmographie : Viva Laldjérie (2004) Le Harem de Mme Osmane (2000)
Avis : Film touchant sur l’Algérie d’aujourd’hui. La grande Biyouna anime cette saga d’un bout à l’autre par sa présence et sa finesse. C’est plutôt une comédie dramatique, mais on y trouvera beaucoup de romanesque et de poésie sous des aspects comiques. Au fait le film n’est pas autorisé en Algérie…
Note : 9/10 Jacquie

lundi 11 août 2008

A touch of Zen


Vu au début Aout, ce film est rediffusé le 15 aout sur Arte 9h55, avis à ceux qui ont la possibilité de le voir ou de la faire enregistrer.

Présenté à Cannes en 1975
Réalisateur : King Hu Né à Pekin 1931- 1997. Il fuit le régime communiste à Hong Kong et y commence une carrière cinéma, et il poursuit à Taïwan.
Pays : Taiwan Année : 1972
Acteurs : Hsu Feng (Yang Hui-chen), Shih Chun (Ku Shen Chai), Pai Ying (Shih), Roy Chiao (Hui Yuan), Hsue Han (le docteur Lu Meng) Dir. Photo :Yeh-hsing Chou; Hui-ying Hua
Résumé : Dans un village sous l’époque Ming, un jeune artiste (Shen Chai) poursuit une carrière de portraitiste et d’écrivain public, tout en continuant d’étudier pour passer le concours de mandarin selon la volonté de sa mère. Celle-ci se désole de son manque d’enthousiasme pour l’examen et de le voir toujours célibataire. Un curieux personnage arrive à la ville, et Shen Chai fait son portrait. (Cette partie constitue l’introduction.) Des bruits courent que la police politique fait des enquêtes pour trouver des rebelles….. Dans une deuxième partie, on découvre qui sont ces rebelles et pourquoi ils se cachent, on visite un château hanté tandis que le « lettré » fait ses armes face à la peur, puis il devient amoureux… et prendra le parti de sa belle (Melle Yang). Au cours d’un combat on verra comment le lettré complètement novice prête son concours au niveau de la stratégie, alliant la réflexion à la maîtrise des armes. Plus tard les moines du monastère bouddhique montreront comment la maîtrise du spirituel apporte la véritable force… Ce film est le chef d’œuvre de King Hu, L’histoire rappelle les grandes sagas asiatiques avec de la morale, de l’amour et des combats de sabre, dont King Hu est le vrai chef de file.
Filmographie : Fate of Lee Khan L'Hirondelle d'or L'auberge du printemps Legend of the Mountain Swordsman; Dragon Gate Inn
Avis : Si vous avez aimé Tigres et dragons, il faut donc le voir lors de sa rediffusion ! d’autant qu’il est esthétiquement très beau au niveau des prises de vue. Je n’ai jamais trouvé le DVD autrement que sous titré en anglais ce qui ne facilite pas la compréhension de beaucoup….
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie.

vendredi 8 août 2008

Le dernier voyage du juge Feng


Sélection Officielle Orizzonti Venise 2006 Prix Premiers Horizons.

Réalisateur : LIU Jie : né en 1968, à Tianjin, au nord de la Chine. En 1986, il déménage à Pékin pour suivre des études à l’Académie des Beaux Arts En 1987, il intègre l’Académie de Cinéma de Pékin et y étudie la photographie pendant 4 ans. Entre 1992 et 2003, il participe à nombre de films indépendants en tant que directeur de la photo ou producteur.
Pays : Chine Année : 2006
Acteurs : Li Baotian (Feng) Lu Yulai ( Ah-Luo) Dir. Photo : Harrison ZHANG
Résumé : Le film rapporte une campagne de justice dans des villages reculés du Yunan. Dans cet itinéraire une femme de 50 ans (Tante Yang) fait sa dernière tournée, car elle est mise à la retraite, et un jeune étudiant (Luo) doit apprendre sur place le métier de « juge à la campagne » avec le vieux juge Feng. Le parcours dans la montagne nous montre de beaux panoramas, et nos trois héros découvrent leurs caractères et préoccupations. Luo qui transporte une télé pour offrir à son futur beau-père, est en effet le petit nouveau qui doit apprendre les bonnes attitudes qui n’existent pas dans les livres. Les lois chinoises sont parfois inadaptées pour traiter les différents entre paysans habitués a des coutumes originales… La tante Yang, avec son expérience féminine aide aussi à la compréhension des jugements et apaise le petit groupe dans ses tensions. Le juge est le représentant de la justice et fait en sorte d’être respecté en tant que tel, mais il combine et ruse pour obtenir les compromis nécessaires à la paix dans les villages, aidé de Tante Yang….
Note du réalisateur : « Il y a actuellement près d’un millier de cours ambulantes en Chine. Le film représente une situation très courante de la Chine rurale. L’histoire est basée sur ce qui se passe actuellement en Chine au XXIème siècle. »
lire : http://www.pierregrise.com/distribution/Courthouse-on-the-Horseback
Filmographie : Premier long métrage
Avis : Film à tendance documentaire mais fin et drôle qui montre l’inadaptation de la justice chinoise dans les campagnes reculées. De beaux caractères de personnages qui font aussi le charme du film. Les images sont très très belles.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie

mardi 5 août 2008

Bons baisers de Bruges


Réalisateur : Martin Mc Donagh : Réalisateur et scénariste,c’est son premier long métrage. Il s'était auparavant distingué avec son court métrage « Six Shooter » oscar 2006 (Meilleur court métrage).
Pays :Belgo- GB Année :2008
Acteurs :Colin Farrell (Ray); Ralph Fiennes (Harry); Brendan Gleeson (Ken); Clémence Poésy (Chloë) Dir. Photo :Eigil Bryld
Résumé : Ray et Ken sont envoyés par leur patron à Bruges pour se faire oublier quelques temps. En effet, lors d’un contrat, Ray tue par accident un jeune garçon. Le souvenir de cette bavure le hante et il devient dépressif, Ken son coach essaye de lui faire oublier ou de le convaincre de sa non culpabilité…. Ken a de l’expérience derrière lui alors que Ray est un jeune et bouillant débutant. Ken tout en profitant de cette période de relâche forcée apprécie les trésors culturels de Bruges, alors que Ken se lamente de cette inaction. Ils attendent des ordres de leur patron… quand celui-ci appelle c’est pour demander à son interlocuteur de supprimer l’autre…. Comédie policière au début, le drame se noue peu à peu sans négliger les sentiments….dans une pétarade d’aventures.
Filmographie : Premier long métrage
Avis : Comédie policière très sympa, beaucoup d’humour britannique… et une brillante démonstration du Dr photo au service de l’histoire et des deux acteurs et en plus de Bruges qu’on voit sous des aspects fantastiques.
Note : 9/10

samedi 2 août 2008

Une femme Coréenne


Lotus d'or au Festival du film asiatique de Deauville en 2004
Réalisateur : Im Sang-soo : . Après des études de sociologie il étudie le cinéma à la Korean Film Academy. En 1998, il réalise "Girls nigth's out", puis "Une femme coréenne" en 2003, et en 2005 "The president's last bang".(sélection Cannes 2005)
Pays : Corée du Sud Année : 2003
Acteurs :Moon So-ri : ( Ho-jung); Hwang Jeong-min : (Joo Young-jak) Dir. Photo : Kim Wu-hyeong
Résumé : Le film décrit la vie d’un couple qui se disloque dans le quotidien moderne, mais tristement individualiste, d’une Corée du Sud qui a souffert par le passé des atrocités. L’ambiance générale montre des couples dont seuls les plaisirs sexuels ou alcooliques rythment la vie. Un avocat, beau garçon, a une double vie avec une jeune fille que ces relations n’épanouissent pas….mais qui ayant un retard…. Notre personnage central Ho-jung la femme de l’avocat s’ennuie elle aussi et se sent délaissée par son mari, elle remarque que son très jeune voisin l’épie et la suit….. elle cédera à cette pression juvénile pour « se libérer ». Dans la famille de l’avocat, le père vit ses derniers jours alcoolisé au maximum très cyniquement. A sa mort, sa femme se sentira libérée et refera sa vie joyeusement. Pour l’avocat tout ira mal…. Il plonge dans les travers alcooliques de son père et devient violent et ne maîtrisera plus rien. Voir sur http://fr.wikipedia.org et sur Arte article de Julien Welter.
Filmographie : Girls night’s out Une femme coréenne The president’s last bang Le vieux Jardin.
Avis : J’avoue que j’ai peiné à comprendre le sens du film…. La faute aux plans courts sans trop de liaisons, et à ma difficulté à discerner les corps ou les visages de la femme et de la maîtresse ! Après on se demande pourquoi autant de scènes de sexe ? mais leur variété cinématographiques, la beauté des corps et celle de la prise de vue font bien passer cette redondance. C’est vrai qu’on se rapproche du cinéma de Hong Sang-soo qui manque un peu d’intérêt pour nous aussi. Je préfère « Le vieux Jardin » de loin. Note : 6/10

vendredi 1 août 2008

Capitaine Alatriste


Réalisateur : Agustin Diaz Yanes. Espagnol né en 1950. Historien, critique littéraire puis écrivain de scénarios. Assistant de Pedro Almodovar, il apprends à diriger une équipe de cinéma.
Pays : Espagne Année : 2008
Acteurs : Viggo Mortensen Le Capitaine Alatriste, Ariadna Gil Maria, Unax Ugalde Inigo, Elena Anaya Angélica. Dir. Photo : Paco Femenia
Résumé : A partir d’une saga de romans de capes et d’épées du contemporain Arturo Perez Reverte, le réalisateur met en scène la vie d’un héro mythique le capitaine Alatriste, soldat du roi Philippe IV dans l’Espagne du XVII ème siècle. Les aventures se passent dans l’Europe des conquêtes de la puissante, mais déjà décadente, maison espagnole. Le capitaine, soldat et accessoirement mercenaire, promet à un des ses amis mourant de s’occuper de son fils Ignigo et de le dissuader d’être soldat. Cet engagement semblera modifier la « philosophie » et les façons dont Alatriste s’engagera dans les « affaires ». Alatriste, par ailleurs, aime une actrice de théâtre, mais ne conçoit pas de l’épouser. Ignigo qui a grandit est amoureux de Angelica Alcazar, fille d’un ennemi de Diego Alatriste. Celle-ci le blessera pour l’empêcher de se faire tuer, elle soupire en secret mais ne franchira pas le pas pour rejoindre Naples…. Dilemme cornélien ! Le film nous montre par ailleurs les fastes de la cour et la pauvreté générale, les « affaires » conspirations variées destinées à faire tomber quelques puissants voir les crimes commandités par des puissants peu scrupuleux.
Filmographie : Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes ; Sans nouvelles de Dieu.
Avis : Bon film d’action historique. Bagarres, guerres, intrigues, et sentiments amoureux. Capitaine ! Filou ! que je t’aime, que je t’aime…..De très belles images, surtout celles dans l’eau au début du film et celles des architectures dans un bleu de rêve qui fait penser aux clichés au nitroprussiate de nos arrière grands parents.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie.