You Were Never Really Here
Cannes : Prix d’interprétation masculine et du scénario.
Deux somnambules.. |
Cannes : Prix d’interprétation masculine et du scénario.
Réalisateur : Lynne Ramsay réalisatrice britannique née en 1969. Ecole de cinéma en Ecosse. Débute par des courts métrages. Puis premier film en 1999 Ratcatcher. Plus
Pays : France UK Année : 2017
Acteurs : Joaquin Phoenix (Joe) ; Alessandro Nivola (sénateur Williams)
Dir. Photo : Thomas Townend Musique Jonny Greenwood
Résumé : d'après le roman You Were Never Really Here de Jonathan Ames Un film de fous ! Un vétéran de guerre (Irak ?) est chez lui et vit avec sa maman qu’il chouchoute quoi qu’elle fasse. Visiblement il vit de missions ou plutôt de contrats. Qui lui donne les ordres ? c’est hypothétique le FBI, les politiques… Ses actions sont gérées à partir d’un réseau, boites noires en séries. Le personnage de Joe est l’intérêt principal du film, vu qu’il n’y a pas vraiment de scénario. Il apparait lourd, figé, à la limite du somnambule sans état d’âme. Il est constamment en proie à des hallucinations ou souvenirs d’enfance qui se rappellent à son souvenir dans les moments les plus rudes. C’est pire que des souvenirs, ou des remontées d’inconscient, ce sont des obnubilations (je ne suis pas dans le métier). Cet homme n’a aucun avenir devant lui, pas de projet, pas de sentiments sauf pour sa mère, il est vide et surtout vidé. C’est impressionnant. En tout cas très bien joué (meilleur acteur pas volé !) Le film et l’histoire se déroulent par parties rapides qui donnent un rythme. La caméra capte de belles images dont certaines pour rendre la scène plus réelle, d’autres celles des gares et des trains avec un défilement effrayant montrent la violence de ce monde urbain, la présence symbolique de l’eau est omniprésente. La musique, (ou le bruit ?) est aussi un élément important dans cette ambiance et en cours de film, pour prévenir ou accompagner l’action. La fin est originale !
« Revisitant à sa façon les codes du vigilante movie et du tueur à gages impitoyable, Ramsay s’en sert puis s’en détourne pour composer l’errance, physique et psychologique, d’un homme qui semble ne plus avoir sa place nulle part. Errance dans un New York aux airs de bête endormie, de l’enfance à l’âge adulte, d’hier à aujourd’hui, de la vie à la mort (et inversement). » Michael Pigé
Pays : France UK Année : 2017
Acteurs : Joaquin Phoenix (Joe) ; Alessandro Nivola (sénateur Williams)
Dir. Photo : Thomas Townend Musique Jonny Greenwood
Résumé : d'après le roman You Were Never Really Here de Jonathan Ames Un film de fous ! Un vétéran de guerre (Irak ?) est chez lui et vit avec sa maman qu’il chouchoute quoi qu’elle fasse. Visiblement il vit de missions ou plutôt de contrats. Qui lui donne les ordres ? c’est hypothétique le FBI, les politiques… Ses actions sont gérées à partir d’un réseau, boites noires en séries. Le personnage de Joe est l’intérêt principal du film, vu qu’il n’y a pas vraiment de scénario. Il apparait lourd, figé, à la limite du somnambule sans état d’âme. Il est constamment en proie à des hallucinations ou souvenirs d’enfance qui se rappellent à son souvenir dans les moments les plus rudes. C’est pire que des souvenirs, ou des remontées d’inconscient, ce sont des obnubilations (je ne suis pas dans le métier). Cet homme n’a aucun avenir devant lui, pas de projet, pas de sentiments sauf pour sa mère, il est vide et surtout vidé. C’est impressionnant. En tout cas très bien joué (meilleur acteur pas volé !) Le film et l’histoire se déroulent par parties rapides qui donnent un rythme. La caméra capte de belles images dont certaines pour rendre la scène plus réelle, d’autres celles des gares et des trains avec un défilement effrayant montrent la violence de ce monde urbain, la présence symbolique de l’eau est omniprésente. La musique, (ou le bruit ?) est aussi un élément important dans cette ambiance et en cours de film, pour prévenir ou accompagner l’action. La fin est originale !
« Revisitant à sa façon les codes du vigilante movie et du tueur à gages impitoyable, Ramsay s’en sert puis s’en détourne pour composer l’errance, physique et psychologique, d’un homme qui semble ne plus avoir sa place nulle part. Errance dans un New York aux airs de bête endormie, de l’enfance à l’âge adulte, d’hier à aujourd’hui, de la vie à la mort (et inversement). » Michael Pigé
« Cette recherche de l’émotion, ce test d’humanité se développe étrangement car il ne se construit pas dans la relation entre cette gamine et de ce tueur sans pitié mais plutôt par son absence, moteur indicible qui guide le personnage Phoenix de manière quasi-aveugle. On ne saurait trop dire s’il agit en tant que citoyen réactionnaire en quête de justice ou simplement comme un être déshumanisé cherchant simplement à remplir son contrat. C’est cette ambiguïté là que creuse Ramsay… » A lire Loris Dru
Filmographie : Ratcatcher; We Need to Talk about Kevin ; A Beautiful Day
Filmographie : Ratcatcher; We Need to Talk about Kevin ; A Beautiful Day
Avis :Très Bon film, malgré les violences du métier de tueur…
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie