Réalisateur : Radu Mihaileanu : réalisateur français d’origine roumaine, est le fils d’un journaliste juif et communiste, déporté par les nazis. Radu Mihaileanu fuit la dictature de Ceaucescu en 1980 et émigre en Israël, avant de s’installer en France où il réside maintenant. Sont 2 ième long métrage Train de vie est primé à Venise et Sundance.
Pays : France Année : 2009
Acteurs : Aleksei Guskov (Andrei) ; Mélanie Laurent (Anne Marie) ; Dmitri Nazarov (Sacha) ; Valeriy Barinov (Ivan) ; François Berléand (Duplessis) ; Miou-Miou (Guylène)
Dir. Photo : Laurent Dailland Musique : Camille Adrien
Résumé : Au Bolchoï du temps de Brejnev, un fameux chef d’orchestre : Andrei, a été publiquement répudié pour ne pas avoir voulu se séparer de ses instrumentistes juifs et roms. Depuis dégradé au rang de balayeur il vivote sans avoie le droit de faire de la musique. Par hasard, nettoyant le bureau du nouveau Directeur il voit arriver une invitation pour l’orchestre du Bolchoï venant de la direction du Châtelet. De premières images graves reflétant un pouvoir totalitaire et mortifère pour les intellectuels, le réalisateur nous emmène ensuite à travers une épopée délirante et sympathique ou on se moque des petits travers des uns et des autres en vrac chacun est servi et pas toujours dans la finesse mais avec bonne humeur. Puis encore un changement nous sommes dans le drame avec la famille d’Anne Marie, et avec le superbe tête à tête de la violoniste et du chef du Bolchoï. Il y a encore des épisodes de farce ou on se moque des russes à Paris, puis à nouveau le ton grave c’est le concerto pour violon de Tchaïkovsky.
On est cernés par la musique slave avec Katachurian, des airs folkloriques, de la musique rom c’est superbe.
Filmographie : Trahir; Train de vie; Vis,Vas et Deviens; Le concert; La source des femmes;
Avis : Un film gai et grave qui envoie moult coups de pattes aux intolérants. Le sujet s’y prêtant on est gâtés pour la musique surtout avec les slaves en ébullition sonore permanente. Ce n’est sans doute pas un grand film mais on passe une excellente soirée, film en forme de feu d’artifice.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
vendredi 27 novembre 2009
lundi 23 novembre 2009
A l'origine
Réalisateur : Xavier Giannoli, né en 1972, est un réalisateur, producteur et scénariste français. Etudes de lettres et ensuite parcours vers le cinéma avec des documentaires et des courts métrages.
Pays : France Année : 2009
Acteurs : François Cluzet (Philippe Miller) ;Gérard Depardieu (Abel) ; Emmanuelle Devos (La maire du village) ; Stéphanie Sokolinski (Monika) ; Vincent Rottiers (Nicolas)
Dir. Photo :Glynn Speeckaert Musique : Cliff Martinez
Résumé : Tiré d'un fait divers survenu en 1997 dans la Sarthe. Un homme vivant d’escroqueries diverses est par hasard pris pour un conducteur de travaux venant relancer les travaux d’une autoroute. Déstabilisé par la méprise il voit ensuite comment trouver des revenus un peu plus durables et se propose de profiter de l’erreur. Il se prend au jeu, et finalement moins nuisible que prévu il est touché par la confiance et l’espoir que ce chantier fait naitre dans la petite agglomération et s’investi complètement dans la construction. Cependant, élus municipaux et PME, crise oblige pas très en forme, font leur possible pour faire marcher les travaux. La grosse entreprise, qui n’y est pour rien est ressentie comme perverse… les valeurs s’inversent devant la volonté d’un homme et l’espoir de la population.
Une histoire d’amour quand même… improbable… mais qui déclenche le retournement psychologique …. Je n’en dis pas plus…
Acteurs : François Cluzet (Philippe Miller) ;Gérard Depardieu (Abel) ; Emmanuelle Devos (La maire du village) ; Stéphanie Sokolinski (Monika) ; Vincent Rottiers (Nicolas)
Dir. Photo :Glynn Speeckaert Musique : Cliff Martinez
Résumé : Tiré d'un fait divers survenu en 1997 dans la Sarthe. Un homme vivant d’escroqueries diverses est par hasard pris pour un conducteur de travaux venant relancer les travaux d’une autoroute. Déstabilisé par la méprise il voit ensuite comment trouver des revenus un peu plus durables et se propose de profiter de l’erreur. Il se prend au jeu, et finalement moins nuisible que prévu il est touché par la confiance et l’espoir que ce chantier fait naitre dans la petite agglomération et s’investi complètement dans la construction. Cependant, élus municipaux et PME, crise oblige pas très en forme, font leur possible pour faire marcher les travaux. La grosse entreprise, qui n’y est pour rien est ressentie comme perverse… les valeurs s’inversent devant la volonté d’un homme et l’espoir de la population.
Une histoire d’amour quand même… improbable… mais qui déclenche le retournement psychologique …. Je n’en dis pas plus…
La musique sans être notable en elle même accompagne le drame sans nous déconcentrer.
Voir le site officiel
Filmographie : Quand j'étais chanteur ; Une aventure ; Les Corps impatients ; L'Interview ; Dialogue au sommet ; J'aime beaucoup ce que vous faites
Avis : Le film est assez bien fait, mêlant vie privée de petites gens en difficultés et un escroc en mal d’éthique. Les images sont belles, de beaux effets de nuit et de pluie. Une musique adaptée aux engins et à la construction. Les acteurs au jeu sobre ont l’avantage du naturel. Intéressant, original mais pas passionnant.
Filmographie : Quand j'étais chanteur ; Une aventure ; Les Corps impatients ; L'Interview ; Dialogue au sommet ; J'aime beaucoup ce que vous faites
Avis : Le film est assez bien fait, mêlant vie privée de petites gens en difficultés et un escroc en mal d’éthique. Les images sont belles, de beaux effets de nuit et de pluie. Une musique adaptée aux engins et à la construction. Les acteurs au jeu sobre ont l’avantage du naturel. Intéressant, original mais pas passionnant.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
mardi 17 novembre 2009
Les Herbes Folles
Alain Resnais a reçu un prix exceptionnel au festival de Cannes 2009 pour l'ensemble de sa carrière à l'occasion de la sélection de ce film.
Réalisateur : Alain Resnais Jeune réalisateur de 87 ans il est devenu célèbre avec son premier long métrage en réalisant Hiroshima mon amour de Marguerite Duras en 59 puis il décoiffe encore avec « L’année dernière à Marienbad » (Lion d’or à Venise) en 61. A.Resnais sait s’entourer de gens brillant tant pour ses acteurs que pour les scénaristes (Duras, Robe Grillet). Il obtient de nombreuses récompenses.
Réalisateur : Alain Resnais Jeune réalisateur de 87 ans il est devenu célèbre avec son premier long métrage en réalisant Hiroshima mon amour de Marguerite Duras en 59 puis il décoiffe encore avec « L’année dernière à Marienbad » (Lion d’or à Venise) en 61. A.Resnais sait s’entourer de gens brillant tant pour ses acteurs que pour les scénaristes (Duras, Robe Grillet). Il obtient de nombreuses récompenses.
Voir : Wikipedia
Pays : France Année :2009
Acteurs : Sabine Azéma (Marguerite Muir) ; André Dussollier (Georges Palet) ; Anne Consigny (son épouse) ; Emmanuelle Devos (la copine dentiste) Mathieu Amalric (le flic)
Dir. Photo : Éric Gautier ; Musique : Mark Snow
Résumé : D’après un roman de C.Gailly. Une histoire extra-ordinaire dans un quotidien banal, un homme sur le retour d’âge, Georges, dont on entend les pensées trouve un portefeuille de nana…. Ce moment nous est signalé comme le commencement de tout, et tout c’est les relations qui vont suivre avec la troublante Marguerite Muir. C’est comme si de ce jour un magicien avait répandu un sort… Plus rien n’aura « qu’un seul côté » les faits ont leurs vies propres imprévisibles et le non rationnel la part belle. On sent la poussée d’une énergie de transgression du normal…. Les plans de présentation avec des herbes poussant au milieu de l’asphalte d’une route donnent un avertissement au spectateur ; l’énergie vitale n’a pas de bornes et nos héros vont s’en apercevoir. La chevelure étonnante de Marguerite nous le rappellera tout au long du film ainsi que l’humour de Georges, ou les mimiques des flics.
Je remarque que plus les réalisateurs prennent de l’âge plus ils tendent à produire de la poésie et de l’humour.
« J'y ai senti (dans le roman de Christian Gailly) un côté syncopé, comme improvisé, un art de la variation sur des «standards», au sens musical du terme. J'ai aussi été marqué par l'entêtement de Georges Palet et Marguerite Muir, les protagonistes, qui sont incapables de résister à l'envie d'accomplir des actions irrationnelles, qui déploient une vitalité incroyable dans ce que l'on peut considérer comme une course à l'erreur. » Alain Resnais voir site officiel :
Filmographie : Nuit et brouillard ; Hiroshima mon amour ; L'année dernière à Marienbad ; Smoking et no smoking ; Pas sur la bouche
Avis : Film envoutant, ou rien n’est ordinaire, ou tout peut basculer d’un moment à l’autre dans le fantastique complet. Les images sont délirantes très colorées et belles. On s’attend à voir apparaitre le diable lui-même ou pousser des champignons magiques. Un bon moment !
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
Pays : France Année :2009
Acteurs : Sabine Azéma (Marguerite Muir) ; André Dussollier (Georges Palet) ; Anne Consigny (son épouse) ; Emmanuelle Devos (la copine dentiste) Mathieu Amalric (le flic)
Dir. Photo : Éric Gautier ; Musique : Mark Snow
Résumé : D’après un roman de C.Gailly. Une histoire extra-ordinaire dans un quotidien banal, un homme sur le retour d’âge, Georges, dont on entend les pensées trouve un portefeuille de nana…. Ce moment nous est signalé comme le commencement de tout, et tout c’est les relations qui vont suivre avec la troublante Marguerite Muir. C’est comme si de ce jour un magicien avait répandu un sort… Plus rien n’aura « qu’un seul côté » les faits ont leurs vies propres imprévisibles et le non rationnel la part belle. On sent la poussée d’une énergie de transgression du normal…. Les plans de présentation avec des herbes poussant au milieu de l’asphalte d’une route donnent un avertissement au spectateur ; l’énergie vitale n’a pas de bornes et nos héros vont s’en apercevoir. La chevelure étonnante de Marguerite nous le rappellera tout au long du film ainsi que l’humour de Georges, ou les mimiques des flics.
Je remarque que plus les réalisateurs prennent de l’âge plus ils tendent à produire de la poésie et de l’humour.
« J'y ai senti (dans le roman de Christian Gailly) un côté syncopé, comme improvisé, un art de la variation sur des «standards», au sens musical du terme. J'ai aussi été marqué par l'entêtement de Georges Palet et Marguerite Muir, les protagonistes, qui sont incapables de résister à l'envie d'accomplir des actions irrationnelles, qui déploient une vitalité incroyable dans ce que l'on peut considérer comme une course à l'erreur. » Alain Resnais voir site officiel :
Filmographie : Nuit et brouillard ; Hiroshima mon amour ; L'année dernière à Marienbad ; Smoking et no smoking ; Pas sur la bouche
Avis : Film envoutant, ou rien n’est ordinaire, ou tout peut basculer d’un moment à l’autre dans le fantastique complet. Les images sont délirantes très colorées et belles. On s’attend à voir apparaitre le diable lui-même ou pousser des champignons magiques. Un bon moment !
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
mercredi 11 novembre 2009
Cinéma Engagé
Bientôt :
Lettre à ANNA
Anna Politkovskaïa, l'histoire d’un assassinat
"Anna Politkovskaïa a été assassinée le 7 octobre 2006 dans le hall de son immeuble à Moscou. Ce jour-là, Vladimir Poutine fêtait son 54ème anniversaire. Elle disait à son sujet que « tant qu'il serait au pouvoir, on ne pourrait pas vivre dans un pays démocratique ».
Ce film documentaire est à la fois un portrait intime de la journaliste et une chronique de la Russie des années Poutine. Des entretiens inédits et exceptionnels éclairent la nature de son combat pour la vérité́ sur les « guerres de Tchétchénie » et la liberté de la presse en Russie. De la première guerre de Tchétchénie, à la prise d'otages de Beslan, jusqu'au procès de ses assassins présumés, les confidences de ses enfants, Véra et Ilya, de ses collaborateurs à Novaïa Gazeta et de ses proches mettent en perspective une femme lucide et déterminée."
voir le site officiel dont l'extrait ci dessus est tiré
Voir la page d'Amnesty Intl
Lettre à ANNA
Anna Politkovskaïa, l'histoire d’un assassinat
Sortie nationale le 18 novembre 2009
Un film d’Eric Bergkraut"Anna Politkovskaïa a été assassinée le 7 octobre 2006 dans le hall de son immeuble à Moscou. Ce jour-là, Vladimir Poutine fêtait son 54ème anniversaire. Elle disait à son sujet que « tant qu'il serait au pouvoir, on ne pourrait pas vivre dans un pays démocratique ».
Ce film documentaire est à la fois un portrait intime de la journaliste et une chronique de la Russie des années Poutine. Des entretiens inédits et exceptionnels éclairent la nature de son combat pour la vérité́ sur les « guerres de Tchétchénie » et la liberté de la presse en Russie. De la première guerre de Tchétchénie, à la prise d'otages de Beslan, jusqu'au procès de ses assassins présumés, les confidences de ses enfants, Véra et Ilya, de ses collaborateurs à Novaïa Gazeta et de ses proches mettent en perspective une femme lucide et déterminée."
voir le site officiel dont l'extrait ci dessus est tiré
Voir la page d'Amnesty Intl
samedi 7 novembre 2009
Le Diable au Corps
Les Acacias films ont eu la bonne idée de restaurer et rééditer ce film, ne manquez pas de le voir ou de le revoir. Actuellement à Paris : Le Champo 51 rue des Ecoles 75005 Paris et Mac-Mahon 5 av. Mac-Mahon 75017 Paris
Prix du meilleur acteur pour Gérard Philipe, prix de la critique internationale au festival de Bruxelles 1947.
Réalisateur : Claude Autant Lara :Réalisateur, scénariste, décorateur français (1901-2000). Né dans une famille d’artiste, il découvre le cinéma en peignant des décors en 1919. Anticonformiste il critique la société d’après guerre A part ce film qui fit scandale il défraie la chronique avec l’Auberge rouge et le Blé en herbe. Il est célèbre pour la Traversée de Paris en 1956. Suit une période ou ses prises de positions ne sont pas politiquement correctes…..
Pays : France Année : 1947
Acteurs : Gérard Philipe (François) ; Micheline Presle (Marthe) ; Denise Grey (Mme Grangier) ; Jean Debucourt (le père de François) ; Dir. Photo : Michel Kelber
Résumé : l’Armistice de la fin de la guerre en 1918 fait éclater en liesse une petite ville de banlieue. Cependant que les cloches sonnent un enterrement est en cours, de loin un jeune homme suit le cercueil. De temps en temps les sons de la cloche déraillent comme un vieux 78 tours et une époque antérieure s’offre à nos yeux. De cette façon le réalisateur nous livre différents épisodes de la vie de François Jaubert notre héro. Jeune lycéen, il est tombé amoureux d’une jeune femme (Marthe) qui participe aux services de santé de l’armée provisoirement installés au Lycée. La jeune femme est fiancée, mais elle est attirée par ce jeune homme ; après un arrêt de leur relation, Marthe se marie avec son « soldat » (on est en 1917). Quand Marthe et François se revoient à l’occasion de la rentrée scolaire l’amour les réunis à nouveaux chacun ayant un peu vieilli. A la faveur d l’absence du mari, les jeux amoureux reprennent, et François devient de plus en plus possessif….. ils font la réprobation de tous les habitants tant ils sont peu discrets.
En fait il s’agit d’une adaptation libre du roman de Raymond Radiguet Le diable au corps publié par l’écrivain alors âgé de 18 ans, cette histoire est en grande partie autobiographique, mais notre romancier n’aura pas beaucoup plus de chance avec la vie que Marthe, il mourra en 1923 à 20 ans. Cocteau, l’avais pris sous sa coupe sentimentale et plumitive, il écrira sur Raymond Radiguet des pages les plus intéressantes.
"On aime les personnages, on aime qu'ils s'aiment, on déteste avec eux la guerre et l'acharnement public contre le bonheur" Jean Cocteau
Filmographie : Le Diable au corps ; Occupe-toi d'Amélie ; L'Auberge rouge ; Le Blé en herbe ; Le Rouge et le Noir ; La Traversée de Paris ;
Prix du meilleur acteur pour Gérard Philipe, prix de la critique internationale au festival de Bruxelles 1947.
Réalisateur : Claude Autant Lara :Réalisateur, scénariste, décorateur français (1901-2000). Né dans une famille d’artiste, il découvre le cinéma en peignant des décors en 1919. Anticonformiste il critique la société d’après guerre A part ce film qui fit scandale il défraie la chronique avec l’Auberge rouge et le Blé en herbe. Il est célèbre pour la Traversée de Paris en 1956. Suit une période ou ses prises de positions ne sont pas politiquement correctes…..
Pays : France Année : 1947
Acteurs : Gérard Philipe (François) ; Micheline Presle (Marthe) ; Denise Grey (Mme Grangier) ; Jean Debucourt (le père de François) ; Dir. Photo : Michel Kelber
Résumé : l’Armistice de la fin de la guerre en 1918 fait éclater en liesse une petite ville de banlieue. Cependant que les cloches sonnent un enterrement est en cours, de loin un jeune homme suit le cercueil. De temps en temps les sons de la cloche déraillent comme un vieux 78 tours et une époque antérieure s’offre à nos yeux. De cette façon le réalisateur nous livre différents épisodes de la vie de François Jaubert notre héro. Jeune lycéen, il est tombé amoureux d’une jeune femme (Marthe) qui participe aux services de santé de l’armée provisoirement installés au Lycée. La jeune femme est fiancée, mais elle est attirée par ce jeune homme ; après un arrêt de leur relation, Marthe se marie avec son « soldat » (on est en 1917). Quand Marthe et François se revoient à l’occasion de la rentrée scolaire l’amour les réunis à nouveaux chacun ayant un peu vieilli. A la faveur d l’absence du mari, les jeux amoureux reprennent, et François devient de plus en plus possessif….. ils font la réprobation de tous les habitants tant ils sont peu discrets.
En fait il s’agit d’une adaptation libre du roman de Raymond Radiguet Le diable au corps publié par l’écrivain alors âgé de 18 ans, cette histoire est en grande partie autobiographique, mais notre romancier n’aura pas beaucoup plus de chance avec la vie que Marthe, il mourra en 1923 à 20 ans. Cocteau, l’avais pris sous sa coupe sentimentale et plumitive, il écrira sur Raymond Radiguet des pages les plus intéressantes.
"On aime les personnages, on aime qu'ils s'aiment, on déteste avec eux la guerre et l'acharnement public contre le bonheur" Jean Cocteau
Filmographie : Le Diable au corps ; Occupe-toi d'Amélie ; L'Auberge rouge ; Le Blé en herbe ; Le Rouge et le Noir ; La Traversée de Paris ;
Avis : Même si l’adaptation n’est pas très fidèle au roman, le film développe la liaison scandaleuse en pleine guerre d’un tout jeune homme avec une femme plus mure. Je préfère donc le livre qui est plus sentimental dans la confession de l'auteur, mais le film est aussi une œuvre très forte.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
dimanche 1 novembre 2009
Irène
Cannes 2009 dans Un certain regard
Réalisateur :
Alain Cavalier, cinéaste français né en 1931. Fait des études d’histoire puis commence une carrière dans le cinéma comme assistant de Louis Malle. Réalisateur original dès le départ il cherche son expression sans artifice pour arriver aux films inclassables de ces dernières années.
Le Filmeur, a obtenu le Prix de l’Intimité en 2005.
Cannes en 1986 le Prix du Jury pour Thérèse., et meilleur film aux Césars.
Pays : France Année : 2009
Acteurs : aucun, sauf lui-même. Dir. Photo : lui même
Résumé : En bref, il n’y a pas d’histoire. Il s’agit d’une tentative du réalisateur de renouer avec le passé, de faire le deuil de sa femme. Seul avec sa petite caméra, il va partir sur les lieux où ils ont vécu à la recherche d’une transmission à travers la mort/la perte et choisir des objets signifiants comme facilitateurs de cette relation qu’il recherche. C’est une quête de l’être perdu et regretté à travers des traces qui sont chargées d’émotions pour lui. Ce film est un reportage sur sa recherche tardive mais indispensable à sa vie actuelle.
Le réalisateur, puisque film il doit y avoir, nous donne à lire son journal intime qu’il commente sans grande pudeur, et nous livre de petites choses pour que nous esquissions Irène dont il nous montre les photos qu’à la fin. Il met en scène des chambres, des paysages, des objets, se filme lui-même, raconte ses déboires physiques au cours de cette recherche et enfin nous raconte comme à un ami, l’après midi fatal.
Alain Cavalier montre bien (démontre) qu’il a aimé Irène, mais il sait qu’il n’a pas toujours été à la hauteur et bien compris ses états d’âme. D’ailleurs il rêve qu’il fait brûler ses carnets si précieux aujourd’hui, pour percer le mystère. Il tourne autour des mots en disant qu’elle était fragile, et quelles étaient ses tourments à l’aide d’artifices extérieurs (la pastèque, le bidet, les lits). Ce film est certainement pour lui une extraction de refoulements douloureux, un apaisement. Voir l'article Thomas Sotinel dans Le Monde, et celui de l'Humanité
Filmographie :
La Chamade ; Ce répondeur ne prend pas de message ; Thérèse ; René ; Le Filmeur
Alain Cavalier, cinéaste français né en 1931. Fait des études d’histoire puis commence une carrière dans le cinéma comme assistant de Louis Malle. Réalisateur original dès le départ il cherche son expression sans artifice pour arriver aux films inclassables de ces dernières années.
Le Filmeur, a obtenu le Prix de l’Intimité en 2005.
Cannes en 1986 le Prix du Jury pour Thérèse., et meilleur film aux Césars.
Pays : France Année : 2009
Acteurs : aucun, sauf lui-même. Dir. Photo : lui même
Résumé : En bref, il n’y a pas d’histoire. Il s’agit d’une tentative du réalisateur de renouer avec le passé, de faire le deuil de sa femme. Seul avec sa petite caméra, il va partir sur les lieux où ils ont vécu à la recherche d’une transmission à travers la mort/la perte et choisir des objets signifiants comme facilitateurs de cette relation qu’il recherche. C’est une quête de l’être perdu et regretté à travers des traces qui sont chargées d’émotions pour lui. Ce film est un reportage sur sa recherche tardive mais indispensable à sa vie actuelle.
Le réalisateur, puisque film il doit y avoir, nous donne à lire son journal intime qu’il commente sans grande pudeur, et nous livre de petites choses pour que nous esquissions Irène dont il nous montre les photos qu’à la fin. Il met en scène des chambres, des paysages, des objets, se filme lui-même, raconte ses déboires physiques au cours de cette recherche et enfin nous raconte comme à un ami, l’après midi fatal.
Alain Cavalier montre bien (démontre) qu’il a aimé Irène, mais il sait qu’il n’a pas toujours été à la hauteur et bien compris ses états d’âme. D’ailleurs il rêve qu’il fait brûler ses carnets si précieux aujourd’hui, pour percer le mystère. Il tourne autour des mots en disant qu’elle était fragile, et quelles étaient ses tourments à l’aide d’artifices extérieurs (la pastèque, le bidet, les lits). Ce film est certainement pour lui une extraction de refoulements douloureux, un apaisement. Voir l'article Thomas Sotinel dans Le Monde, et celui de l'Humanité
Filmographie :
La Chamade ; Ce répondeur ne prend pas de message ; Thérèse ; René ; Le Filmeur
Avis : Film inclassable, mais plutôt document ou poème ou élégie, peu importe. Très touchant tant la sincérité et la délicatesse de l’auteur est présente. D’un point de vue cinéma c’est très loin du grand public, mais une excellente performance.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
Inscription à :
Articles (Atom)