Cannes 2016 Grand prix du Jury
Césars 2017 Meilleur réalisateur et meilleur acteur Gaspard Ulliel
Un moment de communication sans paroles, poignant |
Césars 2017 Meilleur réalisateur et meilleur acteur Gaspard Ulliel
Réalisateur : Xavier Dolan acteur, réalisateur scénariste Canadien né en 1989. Son premier long métrage J'ai tué ma mère, le fait connaitre à Cannes. Depuis tous ces films sont appréciés par la critique et le public, du moins le public dit art et d’essai. Dans les sujets traités, il est souvent question d’amour filial. Plus
Pays : France Canada Année : 2016
Acteurs : Nathalie Baye (Martine, la mère) ; Vincent Cassel (Antoine) ; Gaspard Ulliel (Louis) ; Léa Seydoux (Suzanne) ; Marion Cotillard (Catherine) Dir.Photo : André Turpin Musique Gabriel Yared
Résumé : Adapté de la pièce Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce. Le scénario raconte la visite d’un homme jeune dans sa famille qu’il a quitté 12 ans auparavant. Il a quitté pour la ville et son métier mais surtout parce qu’il est mal au milieu d’eux (un peu rustres). Il revient pour revoir les lieux et personnes de son enfance, et surtout parce que les jours sont comptés pour lui ; il est atteint d’un cancer. Dès son arrivée on comprend que tout va de travers dans cette famille, il arrive en taxi, sa mère se bichonne et les autres ne savent pas quoi faire, même pas aller l’accueillir devant la porte. Son frère ainé (superbe prestation de Vincent Cassel) est une brute arrogante dénuée d’intelligence, comme les autres il reproche à son frère de les avoir laissé tomber. Sa jeune sœur qui est ado maintenant est mal dans sa peau est en admiration devant ce frère qui a osé partir. Le point central est toujours la mère qui seule sait parler aux autres et raccommoder l’ambiance quand le frère ou la sœur ont fait une crise de colère.
Mis à part les caractères des personnages caricaturaux, le drame qui se joue est celui de l’incommunicabilité. La première difficulté est celle de Louis qui est venu annoncer sa mort prochaine à sa famille et qui est incapable de dire les mots, il part de travers sur des lapsus quand il se décide à le dire et finalement repartira encore plus seul qu’à l’arrivée.
A défaut de paroles certains s’expriment par le regard que nous sert le réalisateur avec force de gros plans. Heureusement que ce sont de très bons acteurs, sinon on aurait eu un fiasco.
« Ce qui va se jouer dans ce huis clos grotesque et désespéré est une tragédie de l’intime, de la solitude radicale de l’homme, où l’âme se voit littéralement mise à nu. »
En savoir plus . A voir ce film on se dit quel bonheur d’être dans une famille, peut être « chiante », pauvre mais aux relations aimantes normale quoi ?…
Filmographie : J'ai tué ma mère ; Laurence Anyways ; Mommy ; Juste la fin du monde
Pays : France Canada Année : 2016
Acteurs : Nathalie Baye (Martine, la mère) ; Vincent Cassel (Antoine) ; Gaspard Ulliel (Louis) ; Léa Seydoux (Suzanne) ; Marion Cotillard (Catherine) Dir.Photo : André Turpin Musique Gabriel Yared
Résumé : Adapté de la pièce Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce. Le scénario raconte la visite d’un homme jeune dans sa famille qu’il a quitté 12 ans auparavant. Il a quitté pour la ville et son métier mais surtout parce qu’il est mal au milieu d’eux (un peu rustres). Il revient pour revoir les lieux et personnes de son enfance, et surtout parce que les jours sont comptés pour lui ; il est atteint d’un cancer. Dès son arrivée on comprend que tout va de travers dans cette famille, il arrive en taxi, sa mère se bichonne et les autres ne savent pas quoi faire, même pas aller l’accueillir devant la porte. Son frère ainé (superbe prestation de Vincent Cassel) est une brute arrogante dénuée d’intelligence, comme les autres il reproche à son frère de les avoir laissé tomber. Sa jeune sœur qui est ado maintenant est mal dans sa peau est en admiration devant ce frère qui a osé partir. Le point central est toujours la mère qui seule sait parler aux autres et raccommoder l’ambiance quand le frère ou la sœur ont fait une crise de colère.
Mis à part les caractères des personnages caricaturaux, le drame qui se joue est celui de l’incommunicabilité. La première difficulté est celle de Louis qui est venu annoncer sa mort prochaine à sa famille et qui est incapable de dire les mots, il part de travers sur des lapsus quand il se décide à le dire et finalement repartira encore plus seul qu’à l’arrivée.
A défaut de paroles certains s’expriment par le regard que nous sert le réalisateur avec force de gros plans. Heureusement que ce sont de très bons acteurs, sinon on aurait eu un fiasco.
« Ce qui va se jouer dans ce huis clos grotesque et désespéré est une tragédie de l’intime, de la solitude radicale de l’homme, où l’âme se voit littéralement mise à nu. »
En savoir plus . A voir ce film on se dit quel bonheur d’être dans une famille, peut être « chiante », pauvre mais aux relations aimantes normale quoi ?…
Filmographie : J'ai tué ma mère ; Laurence Anyways ; Mommy ; Juste la fin du monde
Avis : L’incompréhension familiale comme sujet, rendu dramatique par la maladie du narrateur qui ne peut exprimer ce qu’il ressent, aucune bienveillance n’est disponible, il se taira… Un prix bien mérité, des acteurs au top.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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