Une très belle prise de vue |
Réalisateur : Pedro Almodovar : né en 1951 en Espagne. En 1986 il fonde avec son frère une société de production : Deseo, le nom est déjà tout un programme ! César du meilleur film étranger pour Talons aiguilles en 1993, et Tout sur ma mère en 2000. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes pour Tout sur ma mère en 1999, César du meilleur film de l'Union européenne pour Parle avec elle en 2003, Prix du scénario du Festival de Cannes pour Volver en 2006. Choisi comme Président du 70e Festival de Cannes.
Pays :Espagne Année : 2016
Acteurs : Emma Suárez (Julieta quand elle écrit son histoire) ; Adriana Ugarte (Julieta à 25 ans) ; Daniel Grao (Xoan) ; Inma Cuesta (Ava) Dir. Photo : Jean-Claude Larrieu
Résumé : le scénario est écrit par Almodovar d'après trois nouvelles d'Alice Munro (écrivaine Canadienne). Au début du film, nous sommes devant la vie d’une femme mure qui projette un déménagement, donc un tournant de sa vie, quand le hasard des rues de Madrid la met en présence d’une amie de sa fille. Cette rencontre ravivera le passé qu’elle s’efforçait d’oublier : joies et douleurs. Mais de quoi est faite la vie d’une femme ? d’expériences sentimentales, d’amours, de vie familiale et de passions. Almodovar, qui sait si bien observer la vie intime des femmes nous livre l’analyse d’un personnage fictif qui a vécu des moments heureux et des moments difficiles. Julieta est meurtrie par son passé et ceci se ressent par sa difficulté à vivre heureuse, elle est toujours fragile, dans la négation de sa personnalité, jusqu’à refuser l’amour au présent. Quand Almodovar parle des empêchements, communs à beaucoup de femmes mures, à vivre un amour au présent, il rejoint la finesse d’une cinéaste féminine, Claire Denis, dans son « dernier » Un beau soleil intérieur.
Un autre sujet abordé : le temps et ses transformations de nos vies, ses objets dangereux cachés par l’oubli quand on n’a pas su les traiter avec bienveillance. La culpabilité joue également un grand rôle dans les raisons du mal de vivre de Julieta, culpabilité qui est pour elle une exagération psychologique invalidante. Cette culpabilité existait déjà avant sa rencontre dans le train, mais ces incidents non assimilés font boule de neige au cours de sa vie.
« Mais le train est aussi la métaphore du vrai sujet de Julieta : le passage du temps, la fugacité des liens, l’évanescence des êtres, qui apparaissent puis s’éclipsent de nos vies, parfois sans un mot. Non seulement l’héroïne voit, au fil du récit, se volatiliser son amoureux et sa fille, mais la chronologie affolée du film, avec ses flash-back, accélérations et ellipses, montre des personnages rattrapés par l’âge, les accidents et la maladie. Tout raconte que l’existence est une succession de pertes et d’adieux informulés. » Telerama
Filmographie : Femmes au bord de la crise de nerfs, Talons aiguilles, Tout sur ma mère, Parle avec elle, La Mauvaise Éducation, Volver, La piel que habito, Julieta, les amants passagers,
Pays :Espagne Année : 2016
Acteurs : Emma Suárez (Julieta quand elle écrit son histoire) ; Adriana Ugarte (Julieta à 25 ans) ; Daniel Grao (Xoan) ; Inma Cuesta (Ava) Dir. Photo : Jean-Claude Larrieu
Résumé : le scénario est écrit par Almodovar d'après trois nouvelles d'Alice Munro (écrivaine Canadienne). Au début du film, nous sommes devant la vie d’une femme mure qui projette un déménagement, donc un tournant de sa vie, quand le hasard des rues de Madrid la met en présence d’une amie de sa fille. Cette rencontre ravivera le passé qu’elle s’efforçait d’oublier : joies et douleurs. Mais de quoi est faite la vie d’une femme ? d’expériences sentimentales, d’amours, de vie familiale et de passions. Almodovar, qui sait si bien observer la vie intime des femmes nous livre l’analyse d’un personnage fictif qui a vécu des moments heureux et des moments difficiles. Julieta est meurtrie par son passé et ceci se ressent par sa difficulté à vivre heureuse, elle est toujours fragile, dans la négation de sa personnalité, jusqu’à refuser l’amour au présent. Quand Almodovar parle des empêchements, communs à beaucoup de femmes mures, à vivre un amour au présent, il rejoint la finesse d’une cinéaste féminine, Claire Denis, dans son « dernier » Un beau soleil intérieur.
Un autre sujet abordé : le temps et ses transformations de nos vies, ses objets dangereux cachés par l’oubli quand on n’a pas su les traiter avec bienveillance. La culpabilité joue également un grand rôle dans les raisons du mal de vivre de Julieta, culpabilité qui est pour elle une exagération psychologique invalidante. Cette culpabilité existait déjà avant sa rencontre dans le train, mais ces incidents non assimilés font boule de neige au cours de sa vie.
« Mais le train est aussi la métaphore du vrai sujet de Julieta : le passage du temps, la fugacité des liens, l’évanescence des êtres, qui apparaissent puis s’éclipsent de nos vies, parfois sans un mot. Non seulement l’héroïne voit, au fil du récit, se volatiliser son amoureux et sa fille, mais la chronologie affolée du film, avec ses flash-back, accélérations et ellipses, montre des personnages rattrapés par l’âge, les accidents et la maladie. Tout raconte que l’existence est une succession de pertes et d’adieux informulés. » Telerama
Filmographie : Femmes au bord de la crise de nerfs, Talons aiguilles, Tout sur ma mère, Parle avec elle, La Mauvaise Éducation, Volver, La piel que habito, Julieta, les amants passagers,
Avis : Un film sur les souvenirs douloureux qui empêchent d’être soi-même. Une histoire dans l’histoire.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire