Swann Arlaud: Petit Paysan |
Réalisateur : Hubert Charuel réalisateur français né en 1985. « Fils d'un couple d'agriculteurs de la Haute-Marne, Hubert Charuel a travaillé dans un premier temps dans le secteur de l'élevage laitier avant de s'orienter vers des études de cinéma. » Ce film est son premier long métrage. Wikipedia
Révélé en mai par la Semaine de la critique, le premier long-métrage d’Hubert Charuel, Petit paysan, accrédite en tout cas l’idée selon laquelle la diversité sociale, et donc des points de vue, serait propice au renouvellement des formes. Le Monde
Pays : France Année : 2017
Acteurs : Swann Arlaud (Pierre le paysan) ; Sara Giraudeau (pascale sa sœur vétérinaire) ; Isabelle Candelier (sa mère) ; Bouli Lanners (Jamy l’éleveur belge) Dir.Photo : Sébastien Goepfert
Résumé Sous couvert de thriller dans le monde agricole, ce film informe les citadins que nous sommes sur le dur métier d’éleveur de vaches laitières. Il donne un bon aperçu des tâches quotidiennes et des inquiétudes des éleveurs. En prenant l’hypothèse d’une maladie contagieuse des vaches, les contrôles journaliers et ceux de l’administration sont évoqués. Pierre dans sa pratique nous montre le soin qu’il apporte à l’hygiène et l’attention permanente au confort des vaches. Pierre aime ses vaches, il est fier de son exploitation et de ses résultats. Sa vie privée c’est autre chose, il est seul comme beaucoup d’autres, et en plus sa mère est étouffante. Il est très inquiet pour son troupeau car une épidémie a démarré dans le nord en Hollande et en Belgique. Toute cette charge émotive irrigue le film, et montre l’isolement de Pierre face à ce fléau. Je ne raconte pas tout….
De très belles images, avec de la tendresse pour nos vaches. Un rythme puissant qui nous étourdi, des scènes courtes, des scènes oniriques qui montre la proximité de l’éleveur pour ses animaux.
« La ruralité dépeinte par Hubert Charuel n’est pas, en effet, coupée de la marche du monde. Tout au contraire, elle apparaît branchée sur son environnement, sur la pulsation d’une société néolibérale dont elle n’est, finalement, qu’un des multiples visages. » Le Monde
Le nombre de paysans s'effondre de jour en jour, et les politiques agricoles n'améliorent pas leur sort. Au contraire la PAC ne soutient que les grosses entreprises agroalimentaires. Pendant ce temps le consommateur consacre de moins en moins d'argent à sa nourriture, et perd de vue les producteurs pour ne plus voir que les étiquettes du supermarché. La situation des jeunes agriculteurs en petite exploitation est dramatique. Une voie alternative est tracée: les circuits courts, les Amaps, le bio. etc. Le consommateur comprendra-t-il que, moins cher, n'est pas le mieux pour lui? Devenir consom’acteur ? A lire régulièrement http://www.lesamisdelaconf.org/
Filmographie : premier long métrage
Avis : A voir, pour mieux comprendre les attitudes et réactions dans le monde agricole que nous connaissons peu, et le travail derrière notre repas.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
Révélé en mai par la Semaine de la critique, le premier long-métrage d’Hubert Charuel, Petit paysan, accrédite en tout cas l’idée selon laquelle la diversité sociale, et donc des points de vue, serait propice au renouvellement des formes. Le Monde
Pays : France Année : 2017
Acteurs : Swann Arlaud (Pierre le paysan) ; Sara Giraudeau (pascale sa sœur vétérinaire) ; Isabelle Candelier (sa mère) ; Bouli Lanners (Jamy l’éleveur belge) Dir.Photo : Sébastien Goepfert
Résumé Sous couvert de thriller dans le monde agricole, ce film informe les citadins que nous sommes sur le dur métier d’éleveur de vaches laitières. Il donne un bon aperçu des tâches quotidiennes et des inquiétudes des éleveurs. En prenant l’hypothèse d’une maladie contagieuse des vaches, les contrôles journaliers et ceux de l’administration sont évoqués. Pierre dans sa pratique nous montre le soin qu’il apporte à l’hygiène et l’attention permanente au confort des vaches. Pierre aime ses vaches, il est fier de son exploitation et de ses résultats. Sa vie privée c’est autre chose, il est seul comme beaucoup d’autres, et en plus sa mère est étouffante. Il est très inquiet pour son troupeau car une épidémie a démarré dans le nord en Hollande et en Belgique. Toute cette charge émotive irrigue le film, et montre l’isolement de Pierre face à ce fléau. Je ne raconte pas tout….
De très belles images, avec de la tendresse pour nos vaches. Un rythme puissant qui nous étourdi, des scènes courtes, des scènes oniriques qui montre la proximité de l’éleveur pour ses animaux.
« La ruralité dépeinte par Hubert Charuel n’est pas, en effet, coupée de la marche du monde. Tout au contraire, elle apparaît branchée sur son environnement, sur la pulsation d’une société néolibérale dont elle n’est, finalement, qu’un des multiples visages. » Le Monde
Le nombre de paysans s'effondre de jour en jour, et les politiques agricoles n'améliorent pas leur sort. Au contraire la PAC ne soutient que les grosses entreprises agroalimentaires. Pendant ce temps le consommateur consacre de moins en moins d'argent à sa nourriture, et perd de vue les producteurs pour ne plus voir que les étiquettes du supermarché. La situation des jeunes agriculteurs en petite exploitation est dramatique. Une voie alternative est tracée: les circuits courts, les Amaps, le bio. etc. Le consommateur comprendra-t-il que, moins cher, n'est pas le mieux pour lui? Devenir consom’acteur ? A lire régulièrement http://www.lesamisdelaconf.org/
Filmographie : premier long métrage
Avis : A voir, pour mieux comprendre les attitudes et réactions dans le monde agricole que nous connaissons peu, et le travail derrière notre repas.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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