Oscars 2014 : Meilleur film
Réalisateur : Steve Mac Queen Réalisateur, scénariste, plasticien Britannique. Né en 1969, étudie l’art et le design. A Cannes en 2008 il reçoit la caméra d’or pour Hunger. Et le meilleur film en 2014 aux Oscars.
Pays : US UK Année : 2014
Acteurs : Chiwetel Ejiofor (Solomon Northup) ;Michael Fassbender (Edwin Epps); Lupita Nyong'o (Patzy); Brad Pitt (Bass); Benedict Cumberbatch (Ford); Paul Dano (Tibeats)
Dir. Photo : Sean Bobbitt
Résumé : scénario de John Ridley, d'après les mémoires de Solomon Northup. Steve Mac Queen porte à l’écran le récit d’un homme noir enlevé dans le nord des US en 1840, pour être revendu dans le Sud comme esclave. Les âmes sensibles savent donc que tout finira bien, donc repos de l’adrénaline. Cependant, les violences faites aux esclaves dans les plantations sont bien présentes, mais la violence y est plus ordinaire que dans le film de Quentin Tarentino. Ce qui distingue le plus S.McQueen ce sont les longs plans sur un fait ou mieux un visage sans paroles, les beaux corps nus à la toilette… Peut être sommes nous si égoïstes aujourd’hui ou indifférents à la peine d’autrui, (ce que nous montre le film la différence avec la verve de Tarentino), que nous ayons besoin qu’on nous le montre dans une situation si dramatique? sans doute. Que vaut la différence entre un homme libre esclave (noir ou blanc) et un homme esclave de naissance ? ni l’un ni l’autre n’ont été volontaires… le distinguo m’étonne. Déjà que pour moi tout homme est divin par son âme ou sa conscience… et que sa liberté est sacrée...
Bref, je me demande où les Oscars on vu un chef d’œuvre. Néanmoins le film n’est pas mauvais du tout, les 2 heures passent bien. J'ai apprécié deux visuels intéressants, le filmage de la roue du bateau comme si la caméra était dedans avec son cortège de couleurs et de rythmes, ainsi que le travail des coupeurs de cannes à sucre vu depuis la masse des plantes. Le sujet : l’esclavage me parait être une notion surannée, qui est dans les affaires classées de l’humanité, du moins je le pensais. L’exploitation de l’homme par ses congénères est plus subtil ; la traite des blanches (en fait des femmes), les discriminations qui émaillent toutes les populations un peu marginales sont là pour nous le rappeler, et c'est peut être là que nous avons un effort à faire.
« Steve McQueen, lui, déploie les grands moyens mais sans parvenir à montrer autre chose qu’une dénonciation tautologique et lourdingue. Merci, mais on savait déjà que l’esclavage, c’était horrible. » les Inrocks
Filmographie : Hunger; Shame; Twelve Years a Slave
Avis : Film sur le crime d’enlèvement d’individus et l’horreur de la traite des noirs aux US.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
Pays : US UK Année : 2014
Acteurs : Chiwetel Ejiofor (Solomon Northup) ;Michael Fassbender (Edwin Epps); Lupita Nyong'o (Patzy); Brad Pitt (Bass); Benedict Cumberbatch (Ford); Paul Dano (Tibeats)
Dir. Photo : Sean Bobbitt
Résumé : scénario de John Ridley, d'après les mémoires de Solomon Northup. Steve Mac Queen porte à l’écran le récit d’un homme noir enlevé dans le nord des US en 1840, pour être revendu dans le Sud comme esclave. Les âmes sensibles savent donc que tout finira bien, donc repos de l’adrénaline. Cependant, les violences faites aux esclaves dans les plantations sont bien présentes, mais la violence y est plus ordinaire que dans le film de Quentin Tarentino. Ce qui distingue le plus S.McQueen ce sont les longs plans sur un fait ou mieux un visage sans paroles, les beaux corps nus à la toilette… Peut être sommes nous si égoïstes aujourd’hui ou indifférents à la peine d’autrui, (ce que nous montre le film la différence avec la verve de Tarentino), que nous ayons besoin qu’on nous le montre dans une situation si dramatique? sans doute. Que vaut la différence entre un homme libre esclave (noir ou blanc) et un homme esclave de naissance ? ni l’un ni l’autre n’ont été volontaires… le distinguo m’étonne. Déjà que pour moi tout homme est divin par son âme ou sa conscience… et que sa liberté est sacrée...
Bref, je me demande où les Oscars on vu un chef d’œuvre. Néanmoins le film n’est pas mauvais du tout, les 2 heures passent bien. J'ai apprécié deux visuels intéressants, le filmage de la roue du bateau comme si la caméra était dedans avec son cortège de couleurs et de rythmes, ainsi que le travail des coupeurs de cannes à sucre vu depuis la masse des plantes. Le sujet : l’esclavage me parait être une notion surannée, qui est dans les affaires classées de l’humanité, du moins je le pensais. L’exploitation de l’homme par ses congénères est plus subtil ; la traite des blanches (en fait des femmes), les discriminations qui émaillent toutes les populations un peu marginales sont là pour nous le rappeler, et c'est peut être là que nous avons un effort à faire.
« Steve McQueen, lui, déploie les grands moyens mais sans parvenir à montrer autre chose qu’une dénonciation tautologique et lourdingue. Merci, mais on savait déjà que l’esclavage, c’était horrible. » les Inrocks
Filmographie : Hunger; Shame; Twelve Years a Slave
Avis : Film sur le crime d’enlèvement d’individus et l’horreur de la traite des noirs aux US.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
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