Réalisateur Abbas Kiarostami : né le 22 juin 1940 à Téhéran. En 1969, il crée le département cinéma de l’Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes. C’est dans ce cadre qu’il réalise ses premiers courts-métrages. Close Up et Le gout de la cerise (Palme à Cannes 1997) sont les œuvres qui le font connaitre en Europe. Le vent nous emportera (Grand Prix Venise 1999) est une nouvelle consécration. A 70 ans il montre avec Marin Karmitz qu’il est encore un grand du cinéma d’art et d’essai même hors Iran.
Pays : Italie France Année : 2010
Acteurs : Juliette Binoche (La femme), William Shimell (James Miller), Gianna Giachetti (La patronne du café), Jean-Claude Carrière (L’homme de la place)
Pays : Italie France Année : 2010
Acteurs : Juliette Binoche (La femme), William Shimell (James Miller), Gianna Giachetti (La patronne du café), Jean-Claude Carrière (L’homme de la place)
Dir. Photo : Luca Bigazzi
Résumé : James Miller, viens à Arezzo présenter un livre qu’il a écrit sur l’art devant une communauté intellectuelle. Dans l’assistance, peu nombreuse, une jeune femme qui tient une galerie d’antiquités tente d’écouter la conférence pendant que son fils ne rêve que de manger un « fast food ». L’orateur se rend ensuite chez la galeriste dont le local professionnel est situé au sous sol d’un vieux bâtiment. Les deux personnages prennent ensuite la voiture pour faire un tour, c’est surtout à partir de là que tout commence avec la conversation conventionnelle qui s’installe… En fait je ne raconterai rien de plus pour n’influencer personne… j’ai vu le film s’en avoir rien lu et c’est très bien ainsi (d’après moi). Tout ce que vous allez voir et entendre aura un ou plusieurs sens !
Le film traite du couple, des différences homme –femme, du poids de l’éducation d’un enfant, de l’indépendance ou de la solitude et éventuellement de l’importance du regard porté sur une œuvre d’art.
Le film est découpé en deux périodes qui s’articulent par une charnière subtile et qui nous plonge dans des interrogations variées mais dont le suivi du film ne nous laisse pas le temps de les résoudre. De très beaux plans comportant des indices allégoriques ou du niveau « psychanalyse » ponctuent les échanges houleux entre les personnages en nous perdant un peu plus. Rien de ce qui se passe n’est attendu… les deux personnages sont originaux et « particuliers » mais la seule conclusion évidente quand la lumière se rallume c’est que « l’homme et la femme ne sont pas fabriqués de la même façon » ce que nous savions sans doute.
Dans les lectures de blogs j’ai noté : dans Inrock « L’atmosphère de villégiature culturelle chic, l’ombre portée de classiques comme L’Aventura ou Voyage en Italie ne sont évidemment pas désagréables, mais véhiculent une sensation de déjà-vu qui ne correspond pas à ce que l’on attend d’un cinéaste aussi innovateur qu’Abbas Kiarostami. Mais à seconde vue, Copie conforme s’avère plus complexe, retors, subtil qu’il en avait l’air. » Et à Caen chez Jean Luc Lacuve « Après une première partie de comédie sophistiquée de haute volée, aux dialogues brillantissimes sur les rapports entre la saisie du réel au travers d'une œuvre originale ou de la copie de celle-ci, le film bascule pour incarner la théorie jusqu'alors développée. Il devient alors une comédie sentimentale bouleversante : le couple n'est qu'une copie de couple mais renvoie, mieux qu'un vrai, à ce qu'est la réalité d'une vie de couple. »
Filmographie : Close Up ; Le gout de la cerise ; Le vent nous emportera ; Shirin.
Résumé : James Miller, viens à Arezzo présenter un livre qu’il a écrit sur l’art devant une communauté intellectuelle. Dans l’assistance, peu nombreuse, une jeune femme qui tient une galerie d’antiquités tente d’écouter la conférence pendant que son fils ne rêve que de manger un « fast food ». L’orateur se rend ensuite chez la galeriste dont le local professionnel est situé au sous sol d’un vieux bâtiment. Les deux personnages prennent ensuite la voiture pour faire un tour, c’est surtout à partir de là que tout commence avec la conversation conventionnelle qui s’installe… En fait je ne raconterai rien de plus pour n’influencer personne… j’ai vu le film s’en avoir rien lu et c’est très bien ainsi (d’après moi). Tout ce que vous allez voir et entendre aura un ou plusieurs sens !
Le film traite du couple, des différences homme –femme, du poids de l’éducation d’un enfant, de l’indépendance ou de la solitude et éventuellement de l’importance du regard porté sur une œuvre d’art.
Le film est découpé en deux périodes qui s’articulent par une charnière subtile et qui nous plonge dans des interrogations variées mais dont le suivi du film ne nous laisse pas le temps de les résoudre. De très beaux plans comportant des indices allégoriques ou du niveau « psychanalyse » ponctuent les échanges houleux entre les personnages en nous perdant un peu plus. Rien de ce qui se passe n’est attendu… les deux personnages sont originaux et « particuliers » mais la seule conclusion évidente quand la lumière se rallume c’est que « l’homme et la femme ne sont pas fabriqués de la même façon » ce que nous savions sans doute.
Dans les lectures de blogs j’ai noté : dans Inrock « L’atmosphère de villégiature culturelle chic, l’ombre portée de classiques comme L’Aventura ou Voyage en Italie ne sont évidemment pas désagréables, mais véhiculent une sensation de déjà-vu qui ne correspond pas à ce que l’on attend d’un cinéaste aussi innovateur qu’Abbas Kiarostami. Mais à seconde vue, Copie conforme s’avère plus complexe, retors, subtil qu’il en avait l’air. » Et à Caen chez Jean Luc Lacuve « Après une première partie de comédie sophistiquée de haute volée, aux dialogues brillantissimes sur les rapports entre la saisie du réel au travers d'une œuvre originale ou de la copie de celle-ci, le film bascule pour incarner la théorie jusqu'alors développée. Il devient alors une comédie sentimentale bouleversante : le couple n'est qu'une copie de couple mais renvoie, mieux qu'un vrai, à ce qu'est la réalité d'une vie de couple. »
Filmographie : Close Up ; Le gout de la cerise ; Le vent nous emportera ; Shirin.
Avis : Très dense ; beau film par ses balises subtiles ou allégoriques belle mise en scène et photographie, malheureusement mal servi par la critique, incompréhension du style Kiarostami ? A voir.
Note : 8/10rédigé par Jacquie
Note : 8/10rédigé par Jacquie