vers la fin du film, quelques éléments éclairants.... |
Réalisateur : Leos Carax (Alex Christophe Dupont) né en 1960 en France. Acteur, Metteur en scène atypique, absent pendant de nombreuses années, pas toujours bien vu dans le monde du cinéma. Les amants du pont neuf, donnaient déjà bien la mesure de son originalité.Voir plus
Pays :France Année 2012
Acteurs : Denis Lavant (Oscar, le transformiste) ; Edith Scob (Céline le chauffeur) ; Kylie Minogue (l’autre travailleuse comme lui), Eva Mendes (le mannequin), Elise Lhomeau, Michel Piccoli. Dir. Photo : Caroline Champetier
Résumé : Dans un désordre surréaliste, des séquences s’enchainent et leur onirisme finit pas s’imposer: on ne cherche plus de pourquoi. Dès le départ Leos Carax nous montre le monde à l’envers : on voit des spectateurs face à nous comme si nous étions l’écran ou derrière. Puis nous sommes dans une chambre, Leos Carax dort tandis que des bruits de paquebot, de mouettes nous font penser que nous sommes en mer alors que le paysage vu de la fenêtre est plutôt celui d'un aéroport… la suite est tout aussi loufoque entre le fantastique et le surréalisme. Je ne vais pas raconter le film… Guidé par la « prêtresse » Céline impeccable et imperturbable régisseuse du temps, Monsieur Oscar va honorer ses rendez-vous de la journée. On le devine au cours de ses missions fatigué, mais professionnel et déterminé, aucun sourire ne vient animer son visage. Il y a très peu de dialogues pour éclairer la lanterne du spectateur. De temps en temps quelques paroles lourdes viennent semer des virgules psychologiques, comme le père disant à sa fille « ta punition sera d’être toi-même » ou les paroles échangées sur la vie par un oncle mourant à sa nièce, ou encore son patron (Piccoli) lui reprochant son manque d’enthousiasme auquel il répond qu’il travaille pour la beauté du geste.
Sans cesse nous sommes dans l’envers des choses, dans leur double, avec des personnages chargés d’actions imprévisibles et inhumaines. On croyait se ranger quand il va chercher sa fille dans une soirée… et bien non, il n’est pas le papa gentil, et c’est Leos Carax qu’il joue ! Enfin il rentre chez lui comme prévu dans ses fiches… ça vaut Ionesco… L’épilogue donne des clés… on doit y voir le regret inconsolable de Carax pour le cinéma des caméras argentiques avec leurs moteurs et le signal: « Action ». Nous sommes dans la modernité, où tout fout le camp…
Filmographie : Les amants du pont neuf ; Tokyo ;
Pays :France Année 2012
Acteurs : Denis Lavant (Oscar, le transformiste) ; Edith Scob (Céline le chauffeur) ; Kylie Minogue (l’autre travailleuse comme lui), Eva Mendes (le mannequin), Elise Lhomeau, Michel Piccoli. Dir. Photo : Caroline Champetier
Résumé : Dans un désordre surréaliste, des séquences s’enchainent et leur onirisme finit pas s’imposer: on ne cherche plus de pourquoi. Dès le départ Leos Carax nous montre le monde à l’envers : on voit des spectateurs face à nous comme si nous étions l’écran ou derrière. Puis nous sommes dans une chambre, Leos Carax dort tandis que des bruits de paquebot, de mouettes nous font penser que nous sommes en mer alors que le paysage vu de la fenêtre est plutôt celui d'un aéroport… la suite est tout aussi loufoque entre le fantastique et le surréalisme. Je ne vais pas raconter le film… Guidé par la « prêtresse » Céline impeccable et imperturbable régisseuse du temps, Monsieur Oscar va honorer ses rendez-vous de la journée. On le devine au cours de ses missions fatigué, mais professionnel et déterminé, aucun sourire ne vient animer son visage. Il y a très peu de dialogues pour éclairer la lanterne du spectateur. De temps en temps quelques paroles lourdes viennent semer des virgules psychologiques, comme le père disant à sa fille « ta punition sera d’être toi-même » ou les paroles échangées sur la vie par un oncle mourant à sa nièce, ou encore son patron (Piccoli) lui reprochant son manque d’enthousiasme auquel il répond qu’il travaille pour la beauté du geste.
Sans cesse nous sommes dans l’envers des choses, dans leur double, avec des personnages chargés d’actions imprévisibles et inhumaines. On croyait se ranger quand il va chercher sa fille dans une soirée… et bien non, il n’est pas le papa gentil, et c’est Leos Carax qu’il joue ! Enfin il rentre chez lui comme prévu dans ses fiches… ça vaut Ionesco… L’épilogue donne des clés… on doit y voir le regret inconsolable de Carax pour le cinéma des caméras argentiques avec leurs moteurs et le signal: « Action ». Nous sommes dans la modernité, où tout fout le camp…
Filmographie : Les amants du pont neuf ; Tokyo ;
Avis : Film pour amateur de cinéma d’auteur, n’ayant aucune aversion pour le rêve et le fantastique… Original, irrévérencieux, foldingue mais jouissif.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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