L'affiche avec Patrick Chesnais et la jeune outsider Jeanne Lambert |
Réalisateur : Jean Becker né en 1933, fils du réalisateur Jacques Becker. Apprend le métier comme assistant de son père. Puis réalise des séries pour la TV. Depuis quelques années se « spécialise » dans des films fins mais simples restants populaires. Il aime à dépeindre les relations d’amitiés, l’humanité des uns et des autres qui se découvre parfois dans des situations incongrues ou difficiles. Son cinéma est reposant et optimiste.
Pays :France Année : 2012
Acteurs : Patrick Chesnais (Taillandier) ; Miou-Miou (Alice) ; Jeanne Lambert (Marylou) ; Jacques Weber (Max) ;
Dir. Photo : Arthur Cloquet
Résumé : Une histoire sentimentale, d'après l'œuvre d’Éric Holder, où le célèbre Taillandier prenant de l’âge, plonge dans une dépression grave. Prêt à se suicider, il part de chez lui voir son ami, la maison de son enfance… rien n’y fait. En chemin il rencontre une ado jetée de chez elle par sa mère et qui fait du stop… la fille devient vite un poids pour lui, il essaye de la raisonner et de la remettre à sa famille…histoire de se débarrasser d’un problème qui ne le concerne pas.
Les aventures de la cohabitation de ces deux là, l’une demandant de l’attention de la part de l’adulte et échangeant à l’inverse sa joie de vivre, produit une thérapie à l'autre, ce vieux qui ne voit plus rien à vivre dans sa vie, tant il est en échec dans l’expression de sa peinture, en panne de créativité.
Le personnage de Taillandier joué par Chesnais est très présent et riche ; sa dépression parait presque vraie, on la sent…surtout quand Miou Miou lui donne finement la réponse. Des petites anecdotes humoristiques parsèment et aèrent le film. Les relations entre l’adulte blasé et la jeune fille paumée ne demandant qu’à vivre sont parfois très cliché, mais Jean Becker trouve de quoi faire découvrir et ressentir les sentiments qui conduisent réellement le film. L’image bien colorée surtout dans les bleus donne une atmosphère intimiste qui est celle où tout se joue. La rédemption par la cuisine ou le rangement du frigo… en est une médication.
Filmographie : L’Été meurtrier, Élisa, Les Enfants du marais, Effroyables Jardins, Deux jours à tuer ; Dialogue avec mon jardinier ; La Tête en friche ; Bienvenue parmi nous
Pays :France Année : 2012
Acteurs : Patrick Chesnais (Taillandier) ; Miou-Miou (Alice) ; Jeanne Lambert (Marylou) ; Jacques Weber (Max) ;
Dir. Photo : Arthur Cloquet
Résumé : Une histoire sentimentale, d'après l'œuvre d’Éric Holder, où le célèbre Taillandier prenant de l’âge, plonge dans une dépression grave. Prêt à se suicider, il part de chez lui voir son ami, la maison de son enfance… rien n’y fait. En chemin il rencontre une ado jetée de chez elle par sa mère et qui fait du stop… la fille devient vite un poids pour lui, il essaye de la raisonner et de la remettre à sa famille…histoire de se débarrasser d’un problème qui ne le concerne pas.
Les aventures de la cohabitation de ces deux là, l’une demandant de l’attention de la part de l’adulte et échangeant à l’inverse sa joie de vivre, produit une thérapie à l'autre, ce vieux qui ne voit plus rien à vivre dans sa vie, tant il est en échec dans l’expression de sa peinture, en panne de créativité.
Le personnage de Taillandier joué par Chesnais est très présent et riche ; sa dépression parait presque vraie, on la sent…surtout quand Miou Miou lui donne finement la réponse. Des petites anecdotes humoristiques parsèment et aèrent le film. Les relations entre l’adulte blasé et la jeune fille paumée ne demandant qu’à vivre sont parfois très cliché, mais Jean Becker trouve de quoi faire découvrir et ressentir les sentiments qui conduisent réellement le film. L’image bien colorée surtout dans les bleus donne une atmosphère intimiste qui est celle où tout se joue. La rédemption par la cuisine ou le rangement du frigo… en est une médication.
Filmographie : L’Été meurtrier, Élisa, Les Enfants du marais, Effroyables Jardins, Deux jours à tuer ; Dialogue avec mon jardinier ; La Tête en friche ; Bienvenue parmi nous
Avis : A lire les critiques professionnelles on n’a pas envie d’aller voir ce film…Si par hasard on y va, on ne le regrette pas. L’art de Jean Becker est celui-là : montrer l’ordinaire qui nous échappe souvent, mettre l’accent sur les qualités d’empathie et de richesse intérieure qui ne sont pas enfouies aussi profondément que notre société le dit…
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie
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