Il pleut encore.. rien à la TV, c'est le moment de puiser dans les DVD des copains! Un chef d'oeuvre qui ne laisse pas indifférent!
Grand Prix du Jury Cannes 1996
César du meilleur film étranger 1997
Grand Prix du Jury Cannes 1996
César du meilleur film étranger 1997
Réalisateur : Lars von Trier. Danois né en 1956. Acteur puis réalisateur dès 1984 avec un premier long métrage mais c’est avec « Breaking the waves » qu’il est internationalement reconnu, grâce au festival de Cannes en 1996. Cinéaste au style très particulier, très inspiré par les grands scandinaves tel que Bergman. Depuis 2009 il se tourne vers l’horreur ou la science fiction, et une autre façon (féminine ?) des films de sexe.
Pays : Danemark ; Suède ; France Année : 1996
Acteurs : Emily Watson (Bess) ; Stellan Skarsgård (Jan); Katrin Cartlidge (Dodo); Jean-Marc Barr (Terry) ; Adrian Rawlins (Dr Richardson); Sandra Voe (la mère) ; Jonathan Hackett (le pasteur)
Pays : Danemark ; Suède ; France Année : 1996
Acteurs : Emily Watson (Bess) ; Stellan Skarsgård (Jan); Katrin Cartlidge (Dodo); Jean-Marc Barr (Terry) ; Adrian Rawlins (Dr Richardson); Sandra Voe (la mère) ; Jonathan Hackett (le pasteur)
Dir. Photo : Robby Müller
Résumé : En Ecosse, dans un village très religieux, le Pasteur et les offices sont très suivis et les prêches particulièrement axés sur le mal et les tentations, la pénitence, le courroux de Dieu. On se demande dans quelle époque se situe l’histoire, on se croirait au XIXe, et pourtant nous sommes au siècle suivant mais dans une communauté arrièrée. Dans cette ambiance rude la jeune Bess, jeune fille fragile, et très pieuse a l’habitude de converser avec Dieu. On la dit névrosée et son médecin la maintien sous tranquillisants. La jeune femme s’éprend d’un travailleur d’une plateforme pétrolière. Ils se marient et vivent un amour aussi simple que fou. Bien sûr, aux moments des retours de Jan sur la plateforme en mer la séparation est très dure pour Bess, qui ne vit que pour le retour de Jan. Elle va au temple pour prier ou pour se confier au Pasteur, et le déraillement de sa pensée est ressenti, infantile ou pure ? Sa belle sœur Dodo, infirmière à l’hôpital voisin, veille sur elle…
Lars von Trier nous livre un personnage aux frontières du sain, du religieux, de la folie, de l’amour fou. Bess poursuivra tout au long du film son amour pour Jan et pour Dieu, ces deux engagements sont sans limites et c’est réellement sa vie intérieure que nous développe le réalisateur grâce en particulier aux prières que Bess adresse à son Dieu. Ceci est présenté sous la forme de gros plans où la merveilleuse Emily Watson déploie tout son talent en jouant alternativement son rôle et la réponse de Dieu. Robby Müller, le maitre de l’image nous livre alors une version travaillée des couleurs qui identifie et fixe le fantastique de ces conversations, c’est envoutant !
Trier indique au sujet du scénario : « Breaking the waves est une simple histoire d’amour, quelque chose que je n’aurais jamais pu envisager il y a quelques années, mais récemment, j’ai eu envie de faire un film où toutes les forces en actions sont motivées par le « Bien ». Le « Bien » est partout dans le film, mais comme il est incompris ou mal interprété, des tensions jaillissent. »
Filmographie : Breaking the waves; Les Idiots; Dancer in the Dark; Dogville; Manderlay; Antichrist.
Résumé : En Ecosse, dans un village très religieux, le Pasteur et les offices sont très suivis et les prêches particulièrement axés sur le mal et les tentations, la pénitence, le courroux de Dieu. On se demande dans quelle époque se situe l’histoire, on se croirait au XIXe, et pourtant nous sommes au siècle suivant mais dans une communauté arrièrée. Dans cette ambiance rude la jeune Bess, jeune fille fragile, et très pieuse a l’habitude de converser avec Dieu. On la dit névrosée et son médecin la maintien sous tranquillisants. La jeune femme s’éprend d’un travailleur d’une plateforme pétrolière. Ils se marient et vivent un amour aussi simple que fou. Bien sûr, aux moments des retours de Jan sur la plateforme en mer la séparation est très dure pour Bess, qui ne vit que pour le retour de Jan. Elle va au temple pour prier ou pour se confier au Pasteur, et le déraillement de sa pensée est ressenti, infantile ou pure ? Sa belle sœur Dodo, infirmière à l’hôpital voisin, veille sur elle…
Lars von Trier nous livre un personnage aux frontières du sain, du religieux, de la folie, de l’amour fou. Bess poursuivra tout au long du film son amour pour Jan et pour Dieu, ces deux engagements sont sans limites et c’est réellement sa vie intérieure que nous développe le réalisateur grâce en particulier aux prières que Bess adresse à son Dieu. Ceci est présenté sous la forme de gros plans où la merveilleuse Emily Watson déploie tout son talent en jouant alternativement son rôle et la réponse de Dieu. Robby Müller, le maitre de l’image nous livre alors une version travaillée des couleurs qui identifie et fixe le fantastique de ces conversations, c’est envoutant !
Trier indique au sujet du scénario : « Breaking the waves est une simple histoire d’amour, quelque chose que je n’aurais jamais pu envisager il y a quelques années, mais récemment, j’ai eu envie de faire un film où toutes les forces en actions sont motivées par le « Bien ». Le « Bien » est partout dans le film, mais comme il est incompris ou mal interprété, des tensions jaillissent. »
Filmographie : Breaking the waves; Les Idiots; Dancer in the Dark; Dogville; Manderlay; Antichrist.
Avis : Un des films qui m’ont le plus marquée, le scénario est incroyable et la dialectique inexorable ne laisse pas indifférent. Le climat de drame est constant et rendu avec peu de moyens, de la couleur, de bons acteurs, des paysages rudes.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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