dimanche 14 décembre 2008

Caos calmo



Selection Berlin 2008

Réalisateur : Antonello Grimaldi : Acteur et réalisateur italien né en 1955 qui après des études de droit apprend le cinéma à Rome. Réalisateur de film TV, acteur dont dans un film de Moretti. http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonello_Grimaldi
Pays : Italie Année : 2008
Acteurs : Nanni Moretti (Pietro), Valeria Golino (Marta), Alessandro Gassman (le frère), Isabella Ferrari (Eleonora)
Dir. Photo
: Alessandro Pesci
Résumé : d’après le roman éponyme de Sandro Veronesi ( Grasset).
Grimaldi a adapté le célèbre roman de Veronesi, en le dépouillant pour le cinéma de toutes les considérations sociales (l’histoire de la fusion n’est qu’un élément qui explique l’attitude de Pietro) et en ne conservant que le personnage central. Tout tourne autour de Pietro, et la place devant l’école pourrait être l’unité de lieu chère aux classiques. Pietro qui est découvert dans une scène banale de la vie sur une plage, se trouve en quelques instants propulsé d’une vie tranquille au Chaos. Il perd son épouse accidentellement et la vision de sa vie se trouble… il reste seul, mais très entouré par sa famille et ses relations qui ne le comprennent plus…. Il se consacre à sa fille sans doute pour suppléer l’absence de sa mère et parce que c’est le seul fil qui le tienne à la réalité. Il prend ses habitudes sur une petite place devant l’école et découvre des réalités que l’homme d’affaire branché n’avait pas aperçues auparavant. On peut discourir sur la courte scène de sexe…, elle me parait opportune car on ne peut pas se tromper… cette passe n’est là que pour montrer que le basculement à bien lieu dans l’esprit de Pietro, ce n’est que du sexe… avec son pouvoir de transgression voire de libération. Le film tourne autour du personnage joué par Nanni Moretti qu’il emmène magistralement « à sa sauce » puisqu’il a coécrit le scénario.
Filmographie : Un delitto impossibile TV : Distretto di polizia ; Distretto di polizia ; Le stagioni del cuore
Avis : Film qui a le mérite de dire autre chose que des banalités, et de montrer comment on peut se trouver soi-même ou auprès d’un tiers dont la vie est affectivement bouleversée sans pour autant être dans « la douleur » communément admise. Enfin on apprécie le décor; l'Italie c’est quand même beau !
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie

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