dimanche 21 décembre 2014

Le prénom

Valérie Benguigui le premier rôle quoi qu'on en dise!

César du meilleur second rôle : Guillaume de Tonquédec
César du meilleur second rôle pour Valérie Benguigui 
Réalisateurs : Alexandre de La Patellière scénariste, dramaturge, réalisateur et producteur français et Matthieu Delaporte scénariste, réalisateur et dramaturge français. Beaucoup d’œuvres en commun : Skyland, Renaissance ou Les Parrains.. Le Prénom. Des pièces de théâtre.
Pays : France Année : 2012
Acteurs : Valérie Benguigui (Elisabeth) ; Charles Berling (son mari Pierre) ; Patrick Bruel (Vincent le frère) ; Guillaume de Tonquédec (Claude l’ami musicien) ; Judith El Zein (Anna la femme de Vincent)
Dir. Photo : David Ungaro
Résumé : Adaptation de leur pièce de théâtre. Des dialogues extraordinaires d’une vivacité inhabituelle au cinéma. Une belle prise en otages d’intellectuels et de leurs opposés les « je gagne très bien ma vie et je suis satisfait ». Deux genres qui s’opposent souvent dans les familles. Des quiproquos à foison, et donc du bon temps pour les spectateurs. Les acteurs sont en forme et le spectacle étincelle après un début un peu lâche. Unité de lieu tout dans la même pièce, et de temps une soirée familiale entre copains. Presque tous les travers de la vie citadine sont évoqués avec fougue et beaucoup de phrases cultes.
Filmographie : un illustre inconnu ; jungle ; 
Avis : Une comédie façon théâtre, on ne s’ennuie pas du tout...
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie






vendredi 12 décembre 2014

Planète à vendre

Un symbole de la situation!

Réalisateur : Alexis Marant. Né en 1968, journaliste et réalisateur. Commence sa carrière en 1994, à France 3. Participe à de nombreuses émissions TV comme « Des racines et des ailes », « Thalassa ».
Pays : France Année : 2011
Intervenants : Jacques Diouf DG à la FAO ; Javier Blas Journaliste économique à Londres, spécialistes des matières premières ; Olivier de Shutter Rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation ; Renée Vellvé ONG ;
Résumé : Les circonstances démographiques et économiques des dernières années montrent que l’équilibre alimentaire est instable pour beaucoup de pays. Crise économique, émeutes de la faim lors des problèmes de spéculation sur les bourses de matières premières de 2008, ont conduit différents pays vulnérables au niveau agricole comme l’Arabie Saoudite à investir dans des pays émergeants au niveau de vastes étendues de terre cultivables. Le film montre le développement d’un business qui n’est pas que Nord américain (Chine, Inde, Japon, Lybie.. - pour les prédateurs). En Arabie Saoudite c’est un objectif fixé par le Roi lui-même. Un entrepreneur Indien rachète 300 000 hectares de terres au gouvernement Ethiopien ; figurez vous que c’est glorieux. En dehors des actions gouvernementales, de nombreux groupes financiers privés se sont lancé dans cette course aux profits faciles. Les ventes de terres chassent généralement les populations de leurs lieux de pâturages et des terrains qu’‘ils cultivent pour vivre. Quand on voit les pays d’origine des investisseurs il peut être surprenant de les taxer de colonialisme ! et pourtant… de même que pour des raisons similaires, autrefois on se faisait la guerre… mais c’est une guerre ce que font des envahisseurs !
Le film montre ce juteux commerce dont les banquiers se taillent déjà des avantages, en ne faisant aucun cas des populations. Les réglementations promises, le code de bonne conduite toujours différées sont étouffées dans l’œuf pour permettre la libre entreprise, c'est-à-dire je vole quelque chose mais ce n’est pas interdit.
Procédés qui rappellent étrangement la colonisation de la Palestine, mais on ne parle pas de sujets qui fâchent.
4 extraits sur Arte TV
Filmographie : reportages, émissions TV Avis : Documentaire mettant en exergue les activités « colonialistes » de certains pays du « Sud » maintenant riches et mettant en péril la survie de pays beaucoup plus pauvres.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie


jeudi 4 décembre 2014

Les chèvres de ma mère

Réalisateur : Sophie Audier, scripte, réalisatrice française. Arrivée à 5 ans dans le Verdon elle passe
Maguy avec ses amies...
son enfance avec les chèvres puis fait des études de cinéma et devient scripte et réalisatrice. Plus
Pays : France Année : 2014
Documentaire
Résumé : Cela fait quarante ans que Maguy s’est installée avec un compagnon dans ce plateau désert du Verdon. Pour vivre ces artistes avaient fait le choix d’élever des chèvres, ils ont donc constitué petit à petit un troupeau. Aujourd’hui Maguy est seule et songe à la retraite. Une jeune femme, Anne Sophie, souhaite devenir fermière avec un troupeau de chèvres, elle s’inscrit à une formation et commence son stage chez Maguy avec l’intention de reprendre le troupeau.
Sophie Audier, tout en douceur montre quelques aspects de base du métier de sa mère, les difficultés pour s’installer, travailler dans le monde agricole, sont aussi grands que d’avoir une retraite décente. La particularité du film est de montrer l’expertise accumulée par Maguy au cours des années et le rapport qu’elle entretien avec la nature. L’amour qu’elle éprouve pour ses chèvres se montre à chaque instant pour éclater dans la séparation d’avec son troupeau. Maguy est respectueuse de la vie et du confort de ses animaux et elle le dit qu’on n’y pense jamais assez.
« En voyant Anne-Sophie se débattre pour un modeste prêt et une vie que l’on pressent dure. En voyant Maguie s’apercevoir qu’il lui manque encore quelques trimestres pour sa retraite. Une fois les chèvres vendues, cent euros la bête, pas moins car un troupeau, c’est le travail d’une vie de sélection, précise Maguie douloureusement, mais « contente de quitter le monde agricole », l’agricultrice touchera 630 euros brut par mois. La transmission des terres et la contractualisation est décidément compliquée à tous niveaux. » Pascale Solana de Reporterre Avis sur télérama
Dans l’échange que nous avons eu à la fin de la projection du film, Sophie Audier nous a indiqué que le cauchemar des préparatifs a duré plus d’un an après la fin du film... La future distribution du film en salles a permis de faire peser une menace de ridicule et d’inefficacité sur l’administration qui a fini par bouger. Anne Sophie a pu démarrer à l’été 2014. Il a fallut jeter le lait pendant un an... et les clients se sont dirigés vers d’autres producteurs…
Ici la bande annonce, avec l’âne qui s’étire le matin avant de sortir et les cabris qui jouent à saute mouton à voir…. Et le film à acheter sur la boutique de Jour 2 Fête
Dans le Press Kit une question : « Pourquoi avoir fait ce film? - Essentiellement pour deux raisons. Ce que j’ai vécu avec ma mère est exceptionnel. Nous sommes arrivées dans les années 70 dans ce lieu retiré. Nous vivions de façon très rudimentaire, en contact permanent avec la nature et les animaux, sans eau, sans télévision et souvent sans électricité ni téléphone. Lorsque des normes nous ont été imposées, ça a été un vrai choc pour nous. La manière dont on avait vécu et que j’ai adorée, notre rapport au monde ne pouvaient plus exister. J’ai donc voulu avec ce film défendre le mode de vie dans lequel j’ai été élevée. Celui-ci ne peut pas être dénigré simplement parce qu’il est en complet décalage avec la société actuelle… »
Filmographie : Dis moi mon charbonnier ; 
Avis : Film tendre sur la vie d’une agricultrice et sa liberté…
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie


mardi 2 décembre 2014

L’agriculture du génocide

 Une pépite, trouvée sur internet! à partager...
Un hôte habituel de nos sols
 
Réalisateurs ??? Claude et Lydia Bourguignon. Deux biologistes spécialistes de la microbiologie des sols. Activistes de la Bio ! promoteurs de la récupération des sols grâce au Bois Raméal Fragmenté.
Le film : adresse
Pays : France Année : ?
Film sur youtube ou (dailymotion) de 24mn Un montage de plusieurs interviews…
Site des Bourguignon :
Intervenants : André Cicolella chercheur français en santé environnementale, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires. Président et fondateur de la Fondation Sciences Citoyennes (2002-2007) Toxicologue, écotoxicologue, Auteur de livres : Alertes Santé et Toxique Planète. Le scandale invisible des maladies chroniques.
Claude Bourguignon Ingénieur Agronome, formé à l'Institut national agronomique Paris-Grignon, et Lydia Bouguignon, Maître es sciences, Fondateurs du LAMS Laboratoire Analyse de la Microbiologie des sols, auteurs de : Le sol, la terre et les champs, et Le sol, la terre et les champs : pour retrouver une agriculture saine
Résumé : Séries d’interviews du couple Bourguignon, montés ensemble par… la brigade du tigre... Claude et Lydia donnent leur vision de l’agriculture d’aujourd’hui et des conséquences qui nous attendent quand le temps aura amené les enfants actuels à être adultes ou vieillards. Car c’est incroyable il n’y avait aucun pesticide en 1950 et maintenant il faut épandre de 3 à 4 pesticides sinon le blé est foutu.
Plus la peine de chercher d’où viennent toutes les maladies (surtout les cancers qui sont en augmentation)…. ?
Les sols sont fatigués et gorgés de saloperies... les sols sont « morts » et incompatibles avec la vie. Les deux biologistes nous montrent a contrario des images d’une terre vivante grâce à une loupe binoculaire dans une séquences de 10 : à 14 05 en gros. De 16 :42 à 17 :45 les méfaits du labour.
Une première partie est l’Alerte à Babylone, le film de Jean Druon
D’autres vidéos sont accessibles sur le site des Bourguignon.
Filmographie : http://www.lams-21.com 
Avis : Un petit film fait de montages de séquences diverses, dont on ne sait pas bien qui l’a monté, mais qui décrit bien la situation de la terre sur laquelle sont censés pousser nos poireaux.
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie


samedi 29 novembre 2014

Melancholia

Festival de Cannes 2011 : Prix d'interprétation féminine pour Kirsten Dunst
Réalisateur : Lars von Trier, réalisateur, scénariste, producteur danois né en 1956. Un des fondateurs du Dogme95, qui définit d'après des règles précises une autre manière de filmer. Les films sont voulus de réalisation épurée, simplifiés et authentiques. D’influences scandinaves ses films sont de tons très graves ou fantastiques ponctués d’allégories et de rappels au cinéma nordique. Mais c’est aussi un personnage atypique. Plus
Pays : France Danemark Année : 2011
Acteurs : Kirsten Dunst (Justine) ; Charlotte Gainsbourg (Claire) ; Kiefer Sutherland (John) ; Charlotte Rampling (Gaby); Alexander Skarsgård ( le mari de Justine)
Dir. Photo : Manuel Alberto Claro
Résumé : Difficile de résumer ce film étonnant. Il commence par de la démesure avec une introduction d’images surréalistes et une musique grandiose (il faut aimer…) Ensuite deux chapitres séparés par un titre fixe…il faut oser. Le premier nous fait découvrir les festivités d’un mariage richissime avec des scènes d’anti convivialité familiale à la Bergman, sans beaucoup d’intérêt. C’est la première fois que je vois une mariée manger, courir dans le parc et prendre son bain avec son voile sur la tête ! Les prises de becs et de têtes n’en finissent pas dans une ambiance de nouveaux riches pourrie. Pour finir on découvre que la mariée a un problème de dépression voire pire avec des hallucinations. On s’attend à basculer dans le paranormal, et bien non, nous sommes à la veille d’un cataclysme du genre Atlantide et chacun voit midi à sa porte (ou ne voit rien, business as usual). La deuxième partie concerne la sœur de Justine et sa famille devant la terreur du cataclysme. La fin est proche du rêve d’enfant…
Les images, sont belles mais très statiques, les marrons et verts du début accentuent bien l’ambiance dégénérée de la réunion, les chevaux sont très beaux…
Mis à part les excès de langage du réalisateur à Cannes, je ne comprends pas ce qui fait la popularité de ce film; l’ambiance fin du monde a-t-elle autant de crédit ? J’ai tant aimé « Dancer in the dark » et Breaking the waves » je suis déçue. Dans Télérama les avis sont partagés… faites votre choix.
Notre ami Mathieu Tuffreau, de Cinéma de la Lune, nous propose un commentaire de philosophe, j’aime bien cette remarque « Lars von Trier nous offre avec Melancholia une tragédie de notre temps à l’aune de la catastrophe environnementale vécue par le Japon et de la crise de la dette publique due à la volonté de la sphère de la finance de diminuer le pouvoir de la sphère publique. » Lire En général, j'aime bien ses points de vues, c'est pourquoi vous avez à droite le lien vers son blog, utilisez le.
Filmographie : Breaking the Waves; Dancer in the Dark; Antichrist; Nymphomaniac; Melancholia Avis : Film à voir si on n’a rien de mieux à portée. Sinistre et démoralisant si toute fois on le regarde jusqu’au bout.
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie


mardi 25 novembre 2014

Poulet aux prunes

Un amour romantique et naïf kitch à plaisirs

Réalisateurs : Marjane Satrapi née en Iran. Après avoir étudié au lycée français de Téhéran, elle poursuit ses études à Vienne avant de s’installer en France en 1994. En arrivant à Paris, elle rejoint l’Atelier des Vosges. Elle publie Persepolis, qu’elle mène à l’écran en animation.
et Vincent Paronnaud, alias Winshluss, né à La Rochelle, est une figure de la bande dessinée underground.
Pays :France Allm Belg. Année : 2011
Acteurs : Mathieu Amalric (Nasser Ali) ; Edouard Baer (Azraël) ; Maria de Medeiros (Faranguisse) ; Golshifeth Farahani ( Irâne)
Dir. Photo : Christophe Beaucarne
Résumé : Le scénario est l’adaptation de la BD de Marijane Satrapi qui raconte l’histoire d’un de ses grands oncles musicien. Les faits se passent à Téhéran, Nasser est violoniste et son violon est brisé, il cherche à en acheter un autre. Sa quête le mène d’échec en échec, les violons ne rendent pas bien sa musique… il est malheureux et dépressif ne trouvant pas à s’équilibrer dans son art, il se chipote avec sa femme constamment. Pour finir il décide de mourir d’ennui… et se couche en attendant la mort… mais entre temps il rêve, revoit sa vie et ainsi on comprend tout ce qui a amené son état dépressif. Avec beaucoup d’humour, les réalisateurs mettent en scène la petite enfance de Nasser, puis ses émois amoureux, la séparation, les problèmes de famille. Au milieu de tout cela le personnage de la grande faucheuse, ici Azraël, apparait toujours au mauvais moment et lui flanque la frousse. D’un point de vue cinématographique il y a beaucoup de flash backs, de changements de temps et de lieux, facilités par des traitements différents : tantôt le graphisme et l’animation d’un livre d’images, tantôt les scènes kitch et nouilles du romanesque sentimental à deux sous. Le tout est très distrayant, la philosophie bien que présente est très légère. On aborde en particulier avec humour les thèmes de l’amour idéalisé face aux contraintes familiales, la vie douloureuse de ceux qui ne sont pas comme les autres, ici le timide musicien.
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas vu beaucoup de critiques? voyez donc nos amis Elle et Lui sur leur blog aux mille et un films... on y parle de conte persan... d'humour délicat.
Presskit
Filmographie : Persépolis 
Avis : Film très aéré par les techniques mixtes et les récits fantastiques. Histoire à la Stéphan Zweig. Bon divertissement pour toute la famille. Attrait esthétique indéniable.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie




mardi 11 novembre 2014

Vie sauvage

Un homme seul, convaincu à la recherche de l'idéal.

Réalisateur : Cédric Kahn, scénariste réalisateur français né en 1966. Jeunesse dans la Drôme, puis Paris et le cinéma. 
 Pays : France Année : 2014
Acteurs : Mathieu Kassovitz (le père) ; Céline Salette (la mère) ; Romain Depret (Tsali adolescent); Jules Ritmanic (Okyessa adolescent) ; David Gastou et Sofiane Neveu (les enfants) Dir. Photo : Yves Cape
Résumé : le scénario est fondé sur un fait divers. Nora, la femme de Paco se sauve de sa caravane avec ses fils, elle se soustrait avec eux du monde marginal dans lequel elle avait choisi de fonder une famille. «… j’ai pensé qu’il y avait là une matière incroyable pour le cinéma. À la fois un mélodrame familial et la possibilité d’un film d’aventure et de cavale, en osmose avec la nature… » à partir de deux livres témoignages : « : celui de la mère, récit bouleversant d’une femme privée de ses garçons, et celui du père et des deux fils, récit écrit à trois mains, mélangeant la chronique d’une cavale et la défense d’un mode de vie. Les deux pouvaient être matière à un film très différent. Avec une seule évidence pour moi, c’est qu’il était impossible de prendre parti pour le père ou la mère. Le seul point de vue auquel je pouvais m’attacher était celui des garçons, déchirés entre un amour inconditionnel pour leur père et le manque de leur mère et de leur grand frère. » Cet entretien avec Cédric Kahn disponible dans le Press-kit donne la dimension et l’intérêt du film.
Le fait que le film ne prenne pas parti entre les deux parents garde la fraicheur et la spontanéité du récit, de même qu’aucune violence physique conjugale ne vient accabler la séparation (violence en soi évidemment). Les choix de vie en deviennent plus perceptibles, et la souffrance de la séparation aussi. Le rythme de la cavale démarre rapidement et se ralentit au moment du basculement des enfants vers l’adolescence et la maturité. Ce rythme soutien bien le film, malgré quelques longueurs descriptives du milieu marginal qui reste uniquement extérieur, dans le mode de vie quotidienne… c’est ce qu’on peut regretter (mais cela aurait sans doute alourdi le récit).
Un mode de vie marginal (un peu soixantehuitard) est décrit ici, sans prise de position, seulement comme une possibilité personnelle. Le problème du héro joué par Kassovitz c’est que lui est à fond dans ce mode de vie, et que les adolescents (et la mère) peuvent avoir besoin d’autre chose, ce qu’il ne voit pas.
La prise de vue chaude et colorée donne du confort (pour nous) là où il n’y en a justement pas. Les gros plans sur les visages muets des enfants ou du père sont superbes et très expressifs. Les paysages, les vieilles maisons retapées sont très belles, on aurait presque envie d’y habiter.
Filmographie : Roberto Succo ; Feux rouges ; Les Regrets ; Une autre vie ; Une vie meilleure 
Avis : Film à voir, qui donne à réfléchir sur l’éducation des enfants et de la pression du choix des parents, les couples qui se séparent et la difficulté de gérer celle des enfants, aidée ou entravée par la justice qui est aveugle comme chacun sait.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie