Réalisateur : Sophie Audier, scripte, réalisatrice française. Arrivée à 5 ans dans le Verdon elle passe
son enfance avec les chèvres puis fait des études de cinéma et devient scripte et réalisatrice. Plus
Pays : France Année : 2014
Documentaire
Résumé : Cela fait quarante ans que Maguy s’est installée avec un compagnon dans ce plateau désert du Verdon. Pour vivre ces artistes avaient fait le choix d’élever des chèvres, ils ont donc constitué petit à petit un troupeau. Aujourd’hui Maguy est seule et songe à la retraite. Une jeune femme, Anne Sophie, souhaite devenir fermière avec un troupeau de chèvres, elle s’inscrit à une formation et commence son stage chez Maguy avec l’intention de reprendre le troupeau.
Sophie Audier, tout en douceur montre quelques aspects de base du métier de sa mère, les difficultés pour s’installer, travailler dans le monde agricole, sont aussi grands que d’avoir une retraite décente. La particularité du film est de montrer l’expertise accumulée par Maguy au cours des années et le rapport qu’elle entretien avec la nature. L’amour qu’elle éprouve pour ses chèvres se montre à chaque instant pour éclater dans la séparation d’avec son troupeau. Maguy est respectueuse de la vie et du confort de ses animaux et elle le dit qu’on n’y pense jamais assez.
« En voyant Anne-Sophie se débattre pour un modeste prêt et une vie que l’on pressent dure. En voyant Maguie s’apercevoir qu’il lui manque encore quelques trimestres pour sa retraite. Une fois les chèvres vendues, cent euros la bête, pas moins car un troupeau, c’est le travail d’une vie de sélection, précise Maguie douloureusement, mais « contente de quitter le monde agricole », l’agricultrice touchera 630 euros brut par mois. La transmission des terres et la contractualisation est décidément compliquée à tous niveaux. » Pascale Solana de Reporterre Avis sur télérama
Dans l’échange que nous avons eu à la fin de la projection du film, Sophie Audier nous a indiqué que le cauchemar des préparatifs a duré plus d’un an après la fin du film... La future distribution du film en salles a permis de faire peser une menace de ridicule et d’inefficacité sur l’administration qui a fini par bouger. Anne Sophie a pu démarrer à l’été 2014. Il a fallut jeter le lait pendant un an... et les clients se sont dirigés vers d’autres producteurs…
Ici la bande annonce, avec l’âne qui s’étire le matin avant de sortir et les cabris qui jouent à saute mouton à voir…. Et le film à acheter sur la boutique de Jour 2 Fête
Dans le Press Kit une question : « Pourquoi avoir fait ce film? - Essentiellement pour deux raisons. Ce que j’ai vécu avec ma mère est exceptionnel. Nous sommes arrivées dans les années 70 dans ce lieu retiré. Nous vivions de façon très rudimentaire, en contact permanent avec la nature et les animaux, sans eau, sans télévision et souvent sans électricité ni téléphone. Lorsque des normes nous ont été imposées, ça a été un vrai choc pour nous. La manière dont on avait vécu et que j’ai adorée, notre rapport au monde ne pouvaient plus exister. J’ai donc voulu avec ce film défendre le mode de vie dans lequel j’ai été élevée. Celui-ci ne peut pas être dénigré simplement parce qu’il est en complet décalage avec la société actuelle… »
Filmographie : Dis moi mon charbonnier ;
Maguy avec ses amies... |
Pays : France Année : 2014
Documentaire
Résumé : Cela fait quarante ans que Maguy s’est installée avec un compagnon dans ce plateau désert du Verdon. Pour vivre ces artistes avaient fait le choix d’élever des chèvres, ils ont donc constitué petit à petit un troupeau. Aujourd’hui Maguy est seule et songe à la retraite. Une jeune femme, Anne Sophie, souhaite devenir fermière avec un troupeau de chèvres, elle s’inscrit à une formation et commence son stage chez Maguy avec l’intention de reprendre le troupeau.
Sophie Audier, tout en douceur montre quelques aspects de base du métier de sa mère, les difficultés pour s’installer, travailler dans le monde agricole, sont aussi grands que d’avoir une retraite décente. La particularité du film est de montrer l’expertise accumulée par Maguy au cours des années et le rapport qu’elle entretien avec la nature. L’amour qu’elle éprouve pour ses chèvres se montre à chaque instant pour éclater dans la séparation d’avec son troupeau. Maguy est respectueuse de la vie et du confort de ses animaux et elle le dit qu’on n’y pense jamais assez.
« En voyant Anne-Sophie se débattre pour un modeste prêt et une vie que l’on pressent dure. En voyant Maguie s’apercevoir qu’il lui manque encore quelques trimestres pour sa retraite. Une fois les chèvres vendues, cent euros la bête, pas moins car un troupeau, c’est le travail d’une vie de sélection, précise Maguie douloureusement, mais « contente de quitter le monde agricole », l’agricultrice touchera 630 euros brut par mois. La transmission des terres et la contractualisation est décidément compliquée à tous niveaux. » Pascale Solana de Reporterre Avis sur télérama
Dans l’échange que nous avons eu à la fin de la projection du film, Sophie Audier nous a indiqué que le cauchemar des préparatifs a duré plus d’un an après la fin du film... La future distribution du film en salles a permis de faire peser une menace de ridicule et d’inefficacité sur l’administration qui a fini par bouger. Anne Sophie a pu démarrer à l’été 2014. Il a fallut jeter le lait pendant un an... et les clients se sont dirigés vers d’autres producteurs…
Ici la bande annonce, avec l’âne qui s’étire le matin avant de sortir et les cabris qui jouent à saute mouton à voir…. Et le film à acheter sur la boutique de Jour 2 Fête
Dans le Press Kit une question : « Pourquoi avoir fait ce film? - Essentiellement pour deux raisons. Ce que j’ai vécu avec ma mère est exceptionnel. Nous sommes arrivées dans les années 70 dans ce lieu retiré. Nous vivions de façon très rudimentaire, en contact permanent avec la nature et les animaux, sans eau, sans télévision et souvent sans électricité ni téléphone. Lorsque des normes nous ont été imposées, ça a été un vrai choc pour nous. La manière dont on avait vécu et que j’ai adorée, notre rapport au monde ne pouvaient plus exister. J’ai donc voulu avec ce film défendre le mode de vie dans lequel j’ai été élevée. Celui-ci ne peut pas être dénigré simplement parce qu’il est en complet décalage avec la société actuelle… »
Filmographie : Dis moi mon charbonnier ;
Avis : Film tendre sur la vie d’une agricultrice et sa liberté…
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie
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