Hors compétition au festival de Venise
Réalisateur : Tom Mc Carthy est un acteur, écrivain, et réalisateur américain né en 1966.
Pays :US Année :2015
Acteurs : Mark Ruffalo (Mike Rezendes) ; Michael Keaton ( Robby) ; Rachel McAdams (Sacha Pfeiffer) ; Liev Schreiber ( Marty Baron); John Slattery ( Ben Bradlee Jr.); Brian d'Arcy James (Matty Carroll); Stanley Tucci (Mitchell Garabedian) Dir. Photo : Masanobu Takayanagi
Résumé : Les faits réels sur lesquels est basé le film : Le 6 janvier 2002, le Boston Globe, le quotidien de la plus grande ville de l'Etat du Massachussets, dénonce un grand scandale de pédophilie aux Etats-Unis. L’équipe de journalistes du Boston Globe, qui a conduit cette enquête se nomme Spotlight. Le film se calque sur la réalité de l’enquête et montre la difficulté de percer cet abcès, les américains du Massachussets n’étant pas près à mettre leurs prêtres au tribunal. L’enquête une fois publiée aura permis de « faire le ménage » sur place et au delà de l’état. Le Vatican prendra des mesures contre ce fléau, et contre la protection dont ces « prédateurs » bénéficient de la part des autorités religieuses.
Le film retrace certaines péripéties de l’enquête, une dynamique est donnée avec quelques accélérations pour notre plaisir. Les faits sont étonnants, l’omerta relatée m’en rappelle une (des) autre lors de viols ou de harcèlement de femmes en France, pas loin de là où j’habite… le silence général sur ce qui dérange le sens moral les convenances est universel et les femmes sont toutes des s... sauf ma mère. Dans le cas de Boston, le diocèse ayant voulu éviter le scandale, c’est enferré dans la stratégie de cacher les crimes voire de les minimiser en indemnisant les victimes. Dans le cas de chez moi, le pingre nie et dévalue ses victimes qu’il recherche également dans une partie de la société fragilisée ou affaiblie. Pour celui-là deux de ses victimes auront du s’armer de courage, faire face à leur déshonneur et dire. C’est une démarche humiliante que peu osent comme en témoigne les avalanches de témoignages après la parution des articles dans le Boston Globe.
La mise en scène est très sobre, classique, caméra bien stable (merci pour mes yeux) et le déroulement du film suit la chronologie, par de flash arrière, rien de compliqué sauf le dossier et son histoire. Les acteurs font « leur devoir » sans en rajouter, en résumé simple et direct ; ce n’est pas Almodovar… c’est chirurgical.
Filmographie : The station agent ; The visitor.
Réalisateur : Tom Mc Carthy est un acteur, écrivain, et réalisateur américain né en 1966.
Pays :US Année :2015
Acteurs : Mark Ruffalo (Mike Rezendes) ; Michael Keaton ( Robby) ; Rachel McAdams (Sacha Pfeiffer) ; Liev Schreiber ( Marty Baron); John Slattery ( Ben Bradlee Jr.); Brian d'Arcy James (Matty Carroll); Stanley Tucci (Mitchell Garabedian) Dir. Photo : Masanobu Takayanagi
Résumé : Les faits réels sur lesquels est basé le film : Le 6 janvier 2002, le Boston Globe, le quotidien de la plus grande ville de l'Etat du Massachussets, dénonce un grand scandale de pédophilie aux Etats-Unis. L’équipe de journalistes du Boston Globe, qui a conduit cette enquête se nomme Spotlight. Le film se calque sur la réalité de l’enquête et montre la difficulté de percer cet abcès, les américains du Massachussets n’étant pas près à mettre leurs prêtres au tribunal. L’enquête une fois publiée aura permis de « faire le ménage » sur place et au delà de l’état. Le Vatican prendra des mesures contre ce fléau, et contre la protection dont ces « prédateurs » bénéficient de la part des autorités religieuses.
Le film retrace certaines péripéties de l’enquête, une dynamique est donnée avec quelques accélérations pour notre plaisir. Les faits sont étonnants, l’omerta relatée m’en rappelle une (des) autre lors de viols ou de harcèlement de femmes en France, pas loin de là où j’habite… le silence général sur ce qui dérange le sens moral les convenances est universel et les femmes sont toutes des s... sauf ma mère. Dans le cas de Boston, le diocèse ayant voulu éviter le scandale, c’est enferré dans la stratégie de cacher les crimes voire de les minimiser en indemnisant les victimes. Dans le cas de chez moi, le pingre nie et dévalue ses victimes qu’il recherche également dans une partie de la société fragilisée ou affaiblie. Pour celui-là deux de ses victimes auront du s’armer de courage, faire face à leur déshonneur et dire. C’est une démarche humiliante que peu osent comme en témoigne les avalanches de témoignages après la parution des articles dans le Boston Globe.
La mise en scène est très sobre, classique, caméra bien stable (merci pour mes yeux) et le déroulement du film suit la chronologie, par de flash arrière, rien de compliqué sauf le dossier et son histoire. Les acteurs font « leur devoir » sans en rajouter, en résumé simple et direct ; ce n’est pas Almodovar… c’est chirurgical.
Filmographie : The station agent ; The visitor.
Avis : C’est presque un documentaire, sauf que… c’est un bon film pour expliquer un dossier, complexe et délicat… dénoncer les abus et le silence d’un système. Édifiant pour les incrédules.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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