Réalisateur : Jean-Pierre et Luc Dardenne. Réalisateurs, scénaristes et producteurs Belges nés en 1951 et 1954 près de Liège, ils passent leur vie dans une région polluée par l’industrie et ravagée par la crise industrielle sidérurgique qui touche le Nord. Ils sont les réalisateurs les plus impliqués et féconds du cinéma social européen a l’instar de Ken Loach. Le festival de Cannes a très tôt reconnu leur valeur, et sont détenteurs de 2 palmes d’or pour Rosetta et L’enfant.
Ils ont reçu à cette occasion le prix œcuménique pour l’ensemble de leur œuvre empreinte d’humanité, et porteuse d’espoir dans un contexte déprimant.
Pays : Belgique France Italie Année : 2014
Acteurs : Marion Cotillard (Sandra) ; Fabrizio Rongione (Manu, le mari) ; Catherine Salée ( Juliette) ; Christelle Cornil ( Anne)Dir. Photo : Alain Marcoen
Résumé : Sandra se remet d’une dépression qui l’a tenue éloignée de l’entreprise où elle était salariée. Elle est sur le point de réintégrer son poste, quand les affaires allant mal, le patron qui a réparti la charge de travail entre différents employés propose à ceux ci de choisir la réintégration de Sandra, mais la prime de 1000 euros ne pourra pas être payée. Dans une réunion avec le personnel le contre maître est beaucoup plus cru et demande de choisir entre la rentrée de Sandra ou la prime.
Sandra apprend de sa meilleure amie sur place le verdict en sa défaveur, alors qu’elle est encore fragile. Cette amie lui dit avoir convaincu le patron de refaire le vote lundi matin, car il est entaché d’un biais, le contre maître ayant poussé les employés à refuser le retour de Sandra, en leur faisant peur pour la pérennité de leur poste.
Sandra estime que c’est peine perdue, mais poussée par son amie et soutenue par son mari, elle entreprend de visiter chacun de ses collègues au cours du week end pour leur demander de ne pas la priver de son poste.
Ce film nous montre la vie difficile des gens dans une région frappée par la crise. Les notions de solidarité, de recherche de solutions, d’empathie ou d’égoïsme se succèdent au fur et à mesure des visites. On suit les tribulations de la jeune femme qui oscille souvent entre joie et désespoir, ou compréhension des arguments de ses collègues.
Le film est très économe de moyens, on a deux acteurs majeurs, et des petits rôles. Marion Cotillard tient tout le film par son interprétation, elle est servie par Fabrizio Rongione qui lui donne la réplique très sobrement. On note quelques personnages dans la liste des collègues qui sortent de la grisaille de façon originale, pour notre bonheur. Mais la réalité décrite est en effet semblable à cette énumération de caractères submergés par leurs difficultés quotidiennes. En ce sens le film est social, indicateur des limites du culte de la croissance et du libéralisme. La logique de chacun pour soi, révèle le fait que notre société crée du mal être et des rapports anxiogènes entre les habitants du même village.
Filmographie : La promesse, Rosetta, Le gamin au vélo, L’enfant, Le fils.
Avis : Description d’une galère au quotidien dans une région développée par l’industrie sidérurgique puis laissée à l’abandon du chômage et de la crise. Horizons bouchés, mais possibilité souterraine de solidarité et d’espoir, les vertus humaines sont toujours présentes au plus noir des crises.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Ils ont reçu à cette occasion le prix œcuménique pour l’ensemble de leur œuvre empreinte d’humanité, et porteuse d’espoir dans un contexte déprimant.
Pays : Belgique France Italie Année : 2014
Acteurs : Marion Cotillard (Sandra) ; Fabrizio Rongione (Manu, le mari) ; Catherine Salée ( Juliette) ; Christelle Cornil ( Anne)Dir. Photo : Alain Marcoen
Résumé : Sandra se remet d’une dépression qui l’a tenue éloignée de l’entreprise où elle était salariée. Elle est sur le point de réintégrer son poste, quand les affaires allant mal, le patron qui a réparti la charge de travail entre différents employés propose à ceux ci de choisir la réintégration de Sandra, mais la prime de 1000 euros ne pourra pas être payée. Dans une réunion avec le personnel le contre maître est beaucoup plus cru et demande de choisir entre la rentrée de Sandra ou la prime.
Sandra apprend de sa meilleure amie sur place le verdict en sa défaveur, alors qu’elle est encore fragile. Cette amie lui dit avoir convaincu le patron de refaire le vote lundi matin, car il est entaché d’un biais, le contre maître ayant poussé les employés à refuser le retour de Sandra, en leur faisant peur pour la pérennité de leur poste.
Sandra estime que c’est peine perdue, mais poussée par son amie et soutenue par son mari, elle entreprend de visiter chacun de ses collègues au cours du week end pour leur demander de ne pas la priver de son poste.
Ce film nous montre la vie difficile des gens dans une région frappée par la crise. Les notions de solidarité, de recherche de solutions, d’empathie ou d’égoïsme se succèdent au fur et à mesure des visites. On suit les tribulations de la jeune femme qui oscille souvent entre joie et désespoir, ou compréhension des arguments de ses collègues.
Le film est très économe de moyens, on a deux acteurs majeurs, et des petits rôles. Marion Cotillard tient tout le film par son interprétation, elle est servie par Fabrizio Rongione qui lui donne la réplique très sobrement. On note quelques personnages dans la liste des collègues qui sortent de la grisaille de façon originale, pour notre bonheur. Mais la réalité décrite est en effet semblable à cette énumération de caractères submergés par leurs difficultés quotidiennes. En ce sens le film est social, indicateur des limites du culte de la croissance et du libéralisme. La logique de chacun pour soi, révèle le fait que notre société crée du mal être et des rapports anxiogènes entre les habitants du même village.
Filmographie : La promesse, Rosetta, Le gamin au vélo, L’enfant, Le fils.
Avis : Description d’une galère au quotidien dans une région développée par l’industrie sidérurgique puis laissée à l’abandon du chômage et de la crise. Horizons bouchés, mais possibilité souterraine de solidarité et d’espoir, les vertus humaines sont toujours présentes au plus noir des crises.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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