jeudi 26 décembre 2013

La Dolce Vita

Fin de partie, au petit jour.

A l'occasion des fêtes, on revisite les classiques!

Palme d’Or Cannes 1960 
Réalisateur : Federico Fellini 1920-1993. Scénariste et réalisateur Italien. Un des plus grands cinéastes Italiens. Il se caractérise par un style débordant, amoncelant les histoires différentes, ses références aux festivités, à l’extravagant, aux couples, au rêve voire au merveilleux, au spiritisme. Il reçoit outre une Palme d’Or pour la Dolce Vita, 4 fois l’Oscar du meilleur film étranger pour d'autres films.
Pays : Italie Année : 1959
Acteurs : Marcello Mastroianni (Marcello Rubini) ; Anita Ekberg (Sylvia) ; Anouk Aimée (Maddalena) ; Yvonne Furneaux (Emma) ; Alain Cuny (Steiner) ; Magali Noël (la danseuse Française) Casting complet sur Wiki
Dir. Photo : Otello Martelli
Résumé : A la fin de la vision complète du film, assez long 172 mn, on pourrait dire Ouf ! mais quelle santé ! C’est interminable et qu’est-ce qu’il veut dire ? A la fois, il décrit l’univers des riches et des starlettes et des désœuvrés et les réussites et les échecs d’un intellectuel, Marcello. Le film parait, descriptif, compliqué, on ne discerne le sujet que vers la fin. En fait, le film est organisé en « chapitres » et montre à l’occasion des dilemmes personnels du journaliste, différents aspects de la vie de riches oisifs romains. La foi catholique très présente en 1959, les stars, les journalistes, les plaisirs charnels, la prostitution, la vieillesse, la culture et les fastes festifs romains pour n’en énumérer que quelques uns. Pour être plus pénétrant, il faut lire une analyse en 12 chapitres plus un prologue et un codicile dans l’analyse présentée sur Wikipedia, qui permet de remettre de l’ordre dans ses idées. Marcello, le Don Juan dont il s’agit, a un peu perdu son âme, il fonce et s’oublie dans la vie des gens célèbres, il est immergé dans le mirage. A partir d’une rencontre avec son ami Steiner, il entrevoit qu’il est dans une impasse, il s'est perdu, son fond (âme ou esprit) est enfoui; sa femme dans une scène de nuit sur la route, lui hurle qu’il ne voit rien de tout ce qui est fondamental. A chaque fois il a le choix de tourner la page de la jeunesse éternelle et du vagabondage sexuel. A propos le bain dans la fontaine de Trevi, est aussi un moment de choix pour Marcello, il aperçoit en un éclair que sa partenaire touche un élément profond de la vie et qu’il y a une volonté à exercer pour accéder à un autre niveau de conscience.
Film culte, car il a révolutionné le cinéma, et possède un talent de suggestion par l’image, dont les effets seront repris plus tard par Fellini lui-même dans ses autre films. Le scénario a été écrit à 4 ou 5 dont Federico Fellini… ce qui peut expliquer la complexité et la rigueur. La photographie est très réussie et ce noir et blanc n’est pas inerte… des trouvailles : le jour blanc et les ombres des canisses pour mettre en valeur la simplicité de la jeune fille de la plage, les images des décapotables avec le dessus réfléchissant, ou lors de la scène de soirée décadente finale, l’éclairage en contre jour et contre plumes etc.
Filmographie : Les Vitelloni ; La strada ; Il bidone ; Les Nuits de Cabiria ; La dolce vita ; Huit et demi ; Amarcord
Avis : Film culte, il faut avoir vu ce film et non seulement le bain de nuit dans la fontaine…
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie


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