mardi 30 avril 2013

Eureka


Prix de la critique internationale Cannes 2000. 
 
Attention 3h30 de film !
Réalisateur: Aoyama Shinji : Né en 1964, il est profondément influencé par les cours de critique du cinéma de Hasumi Shigehiko. Il entre dans la profession comme assistant-perchman, puis devient assistant - réalisateur sur plusieurs productions (Le gardien de l'enfer) de Kurosawa Kiyoshi. Tout en continuant sa carrière d'assistant. Puis il développe ses propres films. Le ton est toujours grave, la psychologie omniprésente, réflexions sur la mort ou attrait pour la mort ?
Pays : Japon   Année : 2000
Acteurs : Yakusho Koji, Miyazaki Aoi, Miyazaki Masaru, Saitoh Yohichiroh.
Résumé : A Kyushu, au sud-ouest du Japon, une prise d'otages tourne mal dans un bus, presque tous les passagers sont tués le chauffeur, Makoto (Yakusho Koji) est épargné, ainsi qu'une écolière, Kozue (Miyazaki Aoi ), et son frère aîné, Naoki (Miyazaki Masaru).  Traumatisé, Makoto disparaît pendant 2 ans. Les deux enfants s'enferment dans le silence se retrouvent à vivre seuls. Makoto refait alors son apparition 2 ans après dans sa famille qui accepte très mal son retour. Il finit par en partir et aller s'installer dans la maison où les 2 enfants survivants vivent seuls en « autistes ». Contre toute attente, leur cousin, Akihiko (Saitoh Yohichiroh), les rejoint pour les vacances. Makoto, est plus tard soupçonné par la police d'avoir tué une femme. Malgré tout, petit à petit avec l’aide de ses amis il reprend courage...
Film dramatique fort, ou le sujet est ce qui se passe dans les consciences des rescapés après un drame violent et sanglant. Tentative d’analyse psychologique, tout en suggestions, à travers les actions des personnages et le bus; on suit leur enfermement et leurs tentatives pour évacuer cette pression qui les isole. Ils survivent en se constituant en « communauté du drame » et… vont vers la mer avec un minibus " Assis sur la plage, on regarde la mer et tout devient sans importance." Le pouvoir de l’eau servira de déclencheur à la résurrection.
Un grand acteur, Yakusho Koji, qu’on retrouve dans un rôle, encore psychologique, dans un grand film l’Anguille (primé à Cannes), ou Tokyo Sonata, De l’eau tiède sous un pont rouge, Babel. « EUREKA est l'histoire d'êtres humains déstabilisés par un drame fortuit. Dans la douleur, ils s'attachent peu à peu à constituer une sorte de nouveau cercle familial ou ils peuvent faire face à l'horreur de leur expérience commune, commencer à reconstruire leur vie et à se libérer du passé.
Ce film retrace leur cheminement : un voyage de l'âme, un road-movie intérieur. » SILASAUL
Il y a un excellent commentaire de SILASAUL 
Filmographie : Lakeside Murder Case; A Forest with No Name; Desert Moon ; Deux voyous ; Sad Vacation ; Tokyo Park ;
Mon avis : Dans mon attrait pour les films asiatiques j’avais acheté ce DVD trouvé dans un bac pas cher…je ne regrette pas ses 3h30, le souvenir de ce film ne s’efface pas non plus, c’est du japonais « émotionnel tripal » (expression personnelle !)
Note : 8/10 Rédigé par : Jacquie


dimanche 28 avril 2013

Duel dans le Pacifique

Hell in the Pacific 
Deux grands acteurs, deux civilisations à concilier

Réalisateur : John Boorman : né en 1933 dans la banlieue de Londres. Il a grandi à côté des studios de cinéma de Shepperton. Mais sa jeunesse a surtout été marquée par les bombardements allemands pendant la seconde guerre mondiale. A dix-huit ans, il gagne sa vie en étant critique de cinéma à la radio, et en écrivant des articles pour divers magazines. Monteur à la télévision, avant de réaliser des courts métrages documentaires.
Pays : UK Année : 1968
Acteurs : Lee Marvin, Toshiro Mifune
Résumé : Pendant la guerre, un pilote américain tombe et arrive sur une île dans le Pacifique où s’est déjà réfugié un marin japonais. Les deux hommes, ennemis de par leurs pays en guerre luttent jusqu’à l’absurde pour s’approprier le point d’eau et survivre…
Film n’ayant que deux acteurs, mais non des moindres, chacun incarnant des cultures différentes. Ils n’ont pas de langage commun et doivent trouver d’autres moyen pour se faire comprendre. Devant l’adversité ils mettent de côté leurs différences pour survivre ou essayer de rejoindre la civilisation.
Filmographie : Le point de non-retour. ; Délivrance, Le tailleur de Panama, Zardoz ,Leo the Last, L'Exorciste 2 : l'hérétique,Excalibur,Le Général,Le Tailleur de Panamá
Mon avis : Intéressant sur le plan du challenge : 2 acteurs qui parlent peu, mais qui doivent s’exprimer autrement pour se faire comprendre. Traite de l’absurdité de la guerre au niveau des hommes, elle est déclarée par des politiciens et pour quelles raisons ? depuis 1968 ceci n’a pas changé, l’homme et même le soldat a mieux à faire que de tuer son semblable. Bon film, mais aurait pu mieux faire.
Note :7/10  Rédigé par : Jacquie








vendredi 12 avril 2013

La belle endormie

Bella adormentata 
Toni Servillo et Alba Rohrwacher, le père et la fille
 
Réalisateur : Marco Bellocchio : réalisteur italien né en 1939. il s’attaque aux symboles conformistes italiens en créant une œuvre politiquement engagée. Le Diable au corps (Il diavolo in corpo, 1986) provoque un scandale à Cannes. Il est le premier à avoir mis en scène l’assassinat d’Aldo Moro dans le film Buongiorno, Notte. En annonçant son intention de faire un film inspiré de l'histoire de Eluana Englaro il se crée des ennuis…
Pays :Italie Année : 2012
Acteurs : Toni Servillo (Uliano Beffardi) ; Isabelle Huppert (Divina Madre) ; Alba Rohrwacher (Maria) ; Michele Riondino (Roberto) ; Maya Sansa (Rossa) ; Pier Giorgio Bellocchio (Pallido)
Dir. Photo : Daniele Cipri
Résumé : En 2008, l’Italie se déchire autour du sort d’Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. Toute l’Italie prends possession du débat, la politique avec Berlusconi, la gauche et les autres, les religieux, les associations pour et contre l’euthanasie, et comme toujours en Italie avec effusion de sentiments et d’actions. A l’occasion du débat télévisuel omniprésent, des problèmes vécus par des familles se trouvent renforcés ou réactivés. Le problème de l’euthanasie est posé dans des circonstances différentes, qui mettent en lumière des conséquences tant chez celui qui permet celle-ci que dans l’entourage proche. En fait si l’affaire politique Eluana Englaro fait la toile de fond du film, ce qui se passe autour de Maria et Roberto est plus la libération des liens familiaux qui permet le réveil de la belle endormie, les deux étant englués dans des problèmes familiaux non résolus. Enfin l’interne qui essaye de sauver la belle toxicomane qui s’endort nie sont libre arbitre du droit de se suicider, car il croit qu’il sait mieux, qu’il peut lui faire découvrir la vie, comme lui-même la vit grâce à sa force vitale (l’amour, je ne le vois pas !). Un personnage féminin est amplifié et oppressant c’est celui que joue Isabelle Huppert, un rôle de mère caricaturé comme celle de Roberto. Ces deux mères sont tendues dans l’effort de ne pas abandonner leur enfant, et se faisant elles délaissent celui qui est bien portant en lui infligeant un sort peu enviable Dans le dossier de presse  elle le commente: Votre personnage, la Divina Madre, est une femme qui décide de tout quitter... Oui, pour se consacrer à sa fille. Déjà, à la lecture du scénario, il m’a semblé que le fait qu’elle s’appelle la Divina Madre rendait le personnage surnaturel, et je crois que des trois histoires racontées dans le film, celle de la Divina Madre, de sa fille et de sa famille est la plus symbolique, la moins réaliste. Un symbolisme déjà explicite dans le nom, qui lui donne une grande spiritualité et un aspect presque désincarné. C’est véritablement vers une sorte de «désincarnation» qu’elle tente de se projeter comme si, en renonçant à toutes les séductions terrestres et à tous les plaisirs de sa vie précédente - elle qui était une actrice célèbre - elle cherchait son absolution dans une éventuelle faute... dans le fol espoir de sauver sa fille. C’est une attitude envers la mort qu’on peut avoir parfois : on peut penser qu’il va nous arriver un malheur parce qu’on est coupable de quelque chose et chercher l’absolution pour la combattre. 
Un autre personnage intéressant est celui du sénateur qui veut reprendre à son parti « son âme et conscience » engagé comme dans un pacte avec le diable, on le voit tiraillé par ce qu’il doit dire à sa fille qui le hante et sa vie d’élu qui le lie à ses collègues et l’oblige au compromis. Les malaises dans le corps médical ne sont pas mieux lotis.
Beaucoup de symboles et allusions, j’ai bien aimé « la vision historique » où les élus sont au bain enveloppés dans leurs toges en éponge et dissertent avec le psychiatre qui fait office de sage antique, mais qui élude également les réponses. Avec Amour de Mickael Haneke et Quelques heures de Printemps film courageux de Stéphane Brizé et celui-ci, il est évident que nous sommes en présence d’un problème de société qui va nous sauter au visage… N’est-il pas temps de traiter de la vie, de la conscience et de l’âme ? avant de pouvoir trouver des solutions (ou resituer la mort). Qu’est la mort ? la fin de la vie. Puisque nous naissons nous devons repartir d’où nous venons… et c’est là qu’il nous manque des certitudes… dire que c’est du néant ; c’est bien là une façon moderne de se débarrasser des problèmes qui fâchent… les religions nous disent le contraire, mais ils ont tellement raconté de bobards. La sagesse ancienne (surtout orientale) nous assure que nous sommes venus en incarnation des milliers de fois. «… L’acte de mourir est le grand rituel universel qui régit notre vie planétaire tout entière, mais la réaction envers la peur ne se rencontre que dans la famille humaine… » La guérison ésotérique. Alice A. Bailey page 333 Ed Lucis Trust. Chacun pourra se poser des questions sur ce qu’il aurait fait…
J’ai remarqué des plans originaux et beaux apportant une exaltation du drame, comme les passages de Divina Madre devant le miroir légèrement opaque devant un lit de roses blanches évoquant la mort de la jeune fille. Également fortes, les prises de vues extérieures de la clinique, comme si on était dans la manifestation, on ressent cette pression…On remarque aussi une belle palette de couleurs sombres, bravo la photo.
Filmographie : Le Diable au corps ; Buongiorno, Notte ; Vincere 
Avis : Un film grave, mais pas lacrymal ! Un panel d'acteurs de talents, la mise en scène bien réussie malgré un jonglage entre les différents cas un peu obsédant, mais certainement pas un documentaire. Donne envie de voir ses autres films.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie






jeudi 4 avril 2013

Promised Land

Mention spéciale au festival de Berlin

Réalisateur : Gus Van Stant : réalisateur américain. Né en 1952 qui a des débuts tardifs et difficiles dans le cinéma. Démarre avec Drugstore Cowboy en 1989. Réalise des films grand public puis des sujets plus sociaux. Décroche la palme d’or de la mise en scène pour Elephant en 2003. Continue sur le thème de la mort avec Paranoid Park. Wikipedia
Pays : US Année : 2013
Acteurs : Matt Damon (Steve Butler) ; Frances McDormand (Sue) ; John Krasinski (Dustin Noble) ; Titus Welliver (Rob); Hal Holbrook (Franck le professeur) ; Rosemarie DeWitt (Alice) ;
Résumé : le scénario est coécrit par John Krasinski et Matt Damon. Dans une petite ville des US à vocation agricole, deux commerciaux d’une grande société (Global) arrivent en prenant des précautions étonnantes pour faire signer des contrats aux propriétaires terriens. Global exploite des gisements de gaz par Fracturation Hydraulique des schistes, pour cela les terrains de la petite commune doivent être accessibles. Aux US le sous sol même très profond appartient aux propriétaires de surface (ce n’est pas le cas chez nous il appartient à l’Etat) pour forer ils doivent donc acheter les sols ou passer contrat avec les propriétaires.
Le forage pour les gaz de schistes n’est que le prétexte à montrer les dessous des démarches d’une grosse entreprise, pour obtenir l’acquiescement des habitants d’une contrée agricole. Sue et Steve vont déployer devant nos yeux, des ruses, des mensonges, des manières de se comporter amicales et apparemment compatissantes. Ils ne doutent pas d’arriver facilement à leurs fins, car la région est sinistrée par la crise. Cependant la chose n’est pas si facile, la petite ville est celle où se repose un professeur…
On trouvera des scènes amusantes où Steve et Sue essayent de séduire des habitants dont ils espèrent bien faire leurs relais, et d'autres où un écologiste  leur mène la vie dure.
Le film n’aborde que peu l’exploitation des gaz de schistes et ne montre rien, mais toute la menace est sous jacente dans les esprits des fermiers.
La force et l’intérêt du film est de montrer comment une industrie florissante peut mettre les moyens pour recueillir votre consentement… sans que vous ne preniez garde.
En compétition à Berlin Il remporte une mention spéciale au festival 2013.
Le film n’a pas été très apprécié aux US, peu d’entrées malgré Matt Damon. En France il donne lieu actuellement à plusieurs avant-premières, espérant ainsi toucher le public qui est vigilant dans le domaine de l‘extraction des gaz de schistes (les associations écologistes).
Filmographie : Drugstore Cowboy; My Own Private Idaho; Prête à tout; Will Hunting; À la rencontre de Forrester ; Gerry; Elephant; Harvey Milk
Avis : Scénario et images agréables, pas de grands effets, suffisamment d’humour pour alléger la démonstration. Un peu comme Erin Brockovich, seule contre tous de Steven Soderbergh qui montre le pouvoir financier industriel écrasant les petits du voisinage de son site. Les acteurs sont convainquants, Matt Damon est un excellent commercial!
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie



Et en France?
"Un projet de loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste ou nommés depuis le dernier rapport du CGIET et du CGEDD « hydrocarbures de roche-mère », a été
débattu les 10 et 12 mai 2011.
La proposition de loi relative à l’exploration et à l’exploitation des mines d’hydrocarbures non conventionnels liquides (huiles de schiste) ou gazeux (méthane) a été adoptée le 21 juin 2011 par l’Assemblée Nationale puis par le Sénat, le 30 juin 2011. Cette loi qui interdit les forages verticaux, suivis de fracturation hydraulique horizontale des roches schisteuses, riches en hydrocarbures, a été promulguée le 13 juillet, puis publiée au journal officiel le 14 juillet 2011 (11).
Le 20 juillet 2012, la Ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho a confirmé l’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste.
La France, rejoint ainsi la Suède qui la première avait interdit l’exploration du gaz et des huiles de schiste dans son sous-sol.
Incontestablement, il s’agit d’une première avancée, mais il reste encore à réadapter le code minier
français (le sous-sol étant la propriété de l’État) aux enjeux sociaux économiques actuels en y incluant l'obligation d'une consultation de la population environnante d'un site à prospecter.
Espérons qu'il en sera ainsi dans l'avenir ?" André Picot


L'exploration et l'exploitation des huiles et gaz de schistes ou hydrocarbures de roche mère par fracturation hydraulique. André Picot et coll 2012 à https://docs.google.com/file/d/0B0BpHEgRuz79ZURWcjdaVjNxRmM/edit ou à partir du site : http://www.essonnesansgazdeschiste.blogspot.fr/ Rapport toxicologique

 

mercredi 3 avril 2013

Les ailes du désir



Bruno Ganz, Otto Sander : nos anges gardiens?
(Der Himmel über Berlin)

Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1987. 
Réalisateur : Wim Wenders : réalisateur, producteur, scénariste allemand né en 1945. Travaille beaucoup aux US. Ses plus grands succès sont Paris Texas et Les ailes du désir où son originalité s’exprime avec bonheur et lui valent des récompenses. 
Pays :Allemagne-France Année : 1987
Acteurs : Bruno Ganz (Ange Brun Damiel); Solveig Dommartin (la trapéziste Marion) ; Otto Sander (Ange blond Cassiel) ; Peter Falk (lui même) ; Curt Bois (Homer le vieux conteur) Musique : Jurgen Knieper. Dir. Photo : Henri Alekan
Résumé : On suit facilement les images du film et les tribulations de ces deux hommes en pardessus qui ne semblent même pas peser, puis tout d’un coup on se demande quel est le sujet du film ! et on devient plus attentif aux signaux symboliques et subliminaux et sous-jacents. Derrière l’histoire fantastique, c’est Berlin scindée en deux et meurtrie par la guerre que nous montre Wim Wenders. Il va filmer dans des endroits particulièrement délabrés de Berlin et donne ainsi une vision misérable et souffrante de l’humanité qui est également renforcée par le travail de « fourmis intellectuelles » dans la très grande, froide bibliothèque qui est lumineuse par la clarté du vide. L’histoire est celle de deux anges Damiel et Cassiel qui s’ennuient à soutenir, réconforter (occultement) ces pauvres humains mais sans pouvoir intervenir réellement, leur présence est parfois ressentie comme un réconfort. L’un se demande s’il ne serait pas possible de gouter quelques instants, le froid, le chaud le gout du café… Il va tomber amoureux d’une trapéziste; il tombe sur terre en vrai….Je ne raconterais pas plus…
La musique est bien présente dans ce film où les personnages fréquentent un club de jazz, ce qui donne l’occasion de mettre en scène la musique de Nick Cave et de Bad Seeds, celle-ci est bien faite et fort agréable. Savoir plus WikipediaLe film de nature onirique est tourné dans une grande sobriété, même si son photographe nous livre de très belles images qui dans leur poésie évoquent le désarroi des anges devant les conditions humaines pour lesquelles ils ne peuvent rien. Un tournage sur la vie de Berlin pendant la guerre prend part à la description racontée par Homer de avant la guerre. L’histoire d’amour est assez fraiche, il faut ça pour un ange !
Une grande partie du film traite également de la perception, de ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Les enfants qui s’amusent et sourient aux anges (expression adaptée ici...), et les anges eux-mêmes que savent-ils de notre vie? Que voit donc le vieux conteur dans les friches de la ville ? Et vous, que voyez-vous à travers les images dotées de la sensibilité d’Henri Alekan ? Vue, vision, mirage, illusion, perception… un beau sujet
Filmographie : Alice dans les villes ; Au fil du temps ; L'Ami américain ; Paris, Texas ; Les Ailes Du Désir ; Si loin, si proche !
Avis : C’est un film intellectuel, nostalgique, l’humour y est malgré tout présent et la réalisation artistique surtout grâce aux images proposées à notre réflexion. Par ailleurs c’est une leçon de cinéma…
Note :9/10 Rédigé par Jacquie