mardi 1 novembre 2011

Riding Alone



Réalisateur : Zhang Yimou : Réalisateur, se dit le Spielberg Chinois ; produit beaucoup. Du grand spectacle chevaleresque esthétique avec Hero et Cité Interdite, le secret des poignards volants. Son plus réussi (visible en France) est néanmoins Epouses et concubines. Lion d'argent au Festival de Venise en 1991 pour Épouses et concubines, Lion d'or au Festival de Venise en 1992 pour Qiu Ju, une femme chinoise. Ours d'or au Festival de Berlin de 1988 pour Le Sorgho rouge. Grand prix au Festival de Cannes de 1994 pour Vivre ! Lion d'or au Festival de Venise en 1999 pour Pas un de moins.
Pays : Chine Année : 2004
Acteurs : Ken Takakura, Shinobu Terajima, Kiichi Nakai
Résumé : Le héro, Takata est un japonais, il vit en pêcheur dans une petite ville depuis la mort de sa femme. Suite à une brouille son fils Kenichi ne lui parle plus, or celui-ci est gravement malade et refuse de voir son père. Sa femme lui donne des nouvelles de son fils et lui donne une cassette pour que le père comprenne mieux le fils. A la lecture de la cassette le père découvre la passion de son fils pour l’opéra chinois. Ne sachant que faire pour se rapprocher de Kenichi, Takata décide de terminer le documentaire de son fils en y apportant l’enregistrement de « Riding Alone for Thousands of Miles » qui manquait pour des raisons de santé du chanteur.
Suit un road movie à travers le Yunan, où les différences entre le Japon et la Chine sont démesurées et où l’accent est mis sur la sincérité des sentiments et leur expression dans la vie courante. Ceci permet de « débloquer » Takata qui à travers le prisonnier Li Jiamin et son fils Yang Yang apaise sa peine vis-à-vis de la séparation avec son propre fils.
Filmographie : Epouses et concubines 1991, Vivre 1993, Pas un de moins 1998, Happy Times 2001, Hero 2002, Le Secret des poignards volants (2004), Riding Alone for Thousands of Miles (2004), La Cité interdite (2007), 
Mon avis : Scénario assez invraisemblable qui permet à Zhang Yimou de montrer la Chine sous un œil embellisseur et de développer les difficiles relations père fils, le problème de la communication en générale entre deux cultures et langues différentes. Le film est assez intimiste, mais le personnage du japonais introverti est un peu trop raide pour nous. De bonnes trouvailles dont le spectacle dans la prison, des clichés naïfs aussi comme la prison modèle de villégiature et d’humanité, en Chine ça surprend!
Note : 7/10 Rédigé par : Jacquie

Aucun commentaire: