Yakusho Koji |
Palme d’Or à Cannes 1997
Réalisateur : Shohei Imamura Réalisateur, Scénariste, Producteur japonais. Né en 1926 à Tokyo (Japon) Décédé le 30 Mai 2006. Il se passionne pour le théatre à l’université et entreprends des études de cinéma, il sera 'assistant de Yasujirō Ozu. Au cours de sa longue carrière il a reçu la Palme d'Or à deux occasions; premièrement en 1983 pour "la Ballade de Narayama" et le second avec "l'Anguille". Ses sujets sont la vie dans les villages, la société japonaise. Il a traité aussi, la guerre et la bombe atomique. Des sujets plus généraux, et des réflexions devant la vie.
Pays : Japon Année : 1997
Acteurs : Avec Yakusho Koji, Shimizu Misa, Taguchi Tomoro, Tokita Fujio
Résumé : Takuro Yamashita, travaille dans un bureau moderne, il reçoit une lettre anonyme et en rentrant chez lui à l'improviste, trouve sa femme avec un autre homme…, choqué il la tue et se livre à la police. Il passe huit ans en prison, et est mis en liberté conditionnelle, sous la responsabilité morale d'un bonze, Jiro Nakajima. Takuro ré-ouvre alors un petit salon de coiffure à l’abandon dans une zone industrielle. Il y rencontre divers personnages marginaux et de petites gens et essaye de refaire sa vie modestement. Il est très intériorisé et se livre peu, il converse en cachette avec une anguille qu’il avait élevé en prison…. Ces conversations nous permettent de comprendre ses peurs et obsessions. De criminel peut-on se transformer positivement ?
Dans ce film nous retrouvons l’excellent Yakusho Koji, le même acteur que dans Euréka où les événements dramatiques (crimes, morts violentes) choquaient psychologiquement les protagonistes. Passer au-delà des oppressions, conséquences de ces événements, passe par revivre, se souvenir, pardonner et comprendre. Reprendre une vie normale et pouvoir communiquer avec les autres, n’est possible qu’à ce prix. Le thème de l’anguille, surprenant animal de compagnie, qui représente le monde animal ou primal fait partie de la reconstruction…
Filmographie : Profond Désir des dieux, La vengeance est à moi, Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar, Pluie noire, Ces dames qui vont au loin, Eijanaika, La Ballade de Narayama, Kanzo Sensei, De l'eau tiède sous un pont rouge, L’anguille.
Mon avis : Film grave sur la responsabilité individuelle, la lutte contre les réactions affectives, la peur de leur renaissance après une longue période de refus, de négation de leur réalité. La personnalité du criminel et ses chances de retour à l’estime de soi, au droit à la vie. Très riche, très fort.
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie
Pays : Japon Année : 1997
Acteurs : Avec Yakusho Koji, Shimizu Misa, Taguchi Tomoro, Tokita Fujio
Résumé : Takuro Yamashita, travaille dans un bureau moderne, il reçoit une lettre anonyme et en rentrant chez lui à l'improviste, trouve sa femme avec un autre homme…, choqué il la tue et se livre à la police. Il passe huit ans en prison, et est mis en liberté conditionnelle, sous la responsabilité morale d'un bonze, Jiro Nakajima. Takuro ré-ouvre alors un petit salon de coiffure à l’abandon dans une zone industrielle. Il y rencontre divers personnages marginaux et de petites gens et essaye de refaire sa vie modestement. Il est très intériorisé et se livre peu, il converse en cachette avec une anguille qu’il avait élevé en prison…. Ces conversations nous permettent de comprendre ses peurs et obsessions. De criminel peut-on se transformer positivement ?
Dans ce film nous retrouvons l’excellent Yakusho Koji, le même acteur que dans Euréka où les événements dramatiques (crimes, morts violentes) choquaient psychologiquement les protagonistes. Passer au-delà des oppressions, conséquences de ces événements, passe par revivre, se souvenir, pardonner et comprendre. Reprendre une vie normale et pouvoir communiquer avec les autres, n’est possible qu’à ce prix. Le thème de l’anguille, surprenant animal de compagnie, qui représente le monde animal ou primal fait partie de la reconstruction…
Filmographie : Profond Désir des dieux, La vengeance est à moi, Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar, Pluie noire, Ces dames qui vont au loin, Eijanaika, La Ballade de Narayama, Kanzo Sensei, De l'eau tiède sous un pont rouge, L’anguille.
Mon avis : Film grave sur la responsabilité individuelle, la lutte contre les réactions affectives, la peur de leur renaissance après une longue période de refus, de négation de leur réalité. La personnalité du criminel et ses chances de retour à l’estime de soi, au droit à la vie. Très riche, très fort.
Note : 9/10 Rédigé par : Jacquie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire