Nadine Labaki dans le rôle principal |
Réalisateur : Nadine Labaki née en 1974 à Beyrouth (Liban), est une actrice, réalisatrice et scénariste libanaise. Elle se fait connaitre en 2007 avec son premier film (Caramel) admis à la quinzaine des réalisateurs à Cannes. Son deuxième : Et maintenant on va où ? est présent à Cannes cette année dans la section Un certain regard. Voir la fiche de Caramel
Pays : Liban France Année : 2011
Acteurs : Nadine Labaki (Amale) ; Claude Baz (Takla) Julien Farhat (Rabin) ; Samir Awad (Prêtre) ; Khalil Bou Khalil (Maire); Yvonne Maaloouf (Yvonne) ; Layla Hakim (Afaf) ; Antoinette Noufaily (Saydeh) ; Petra Saghbini (Rita) ; Kevin Abboud (Nassim) ; Mostafa Al Sakka (Hammoudi) Dir. Photo : Christophe Offenstein
Résumé : Pour son deuxième long métrage, Nadine Labaki regarde toujours le Liban avec les yeux d’une femme. Le sujet est grave en soi puisqu’il touche à l’intolérance religieuse. Elle choisi le point de vue des femmes, qui plus sensibles et moins empêtrées que les hommes par la fierté et le sens de la vengeance, en ont assez d’enterrer des morts pour presque rien au cimetière. Nadine Labaki a généralisé le sujet en ne nommant pas le pays et en situant l'action dans un petit village retiré du monde qui a choisi cette situation pour échapper aux radicalismes et politiques. Ce village est relié au monde par un étroit chemin à travers un pont détruit par lequel deux ados portent les produits à vendre et reviennent avec les commandes des villageois, les journaux etc. Le village vit dans la paix depuis plusieurs années à l’écart des "contaminations" de la ville. Cependant le village est entouré de champs de mines vestiges de la guerre passée. Le curé copte et l’iman s’entendent bien et veillent sur leurs ouailles, les femmes aussi mais d’une autre façon. Malgré tout le film est léger et l’humour bien présent. Les notions humaines abordées : la haine, la religiosité, les traditions, les valeurs sont gentiment raillées pour inciter à les replacer à un autre niveau en les surmontant. la scène d'ouverture du film est grandiose, très bien mise en valeur par la musique ou les gestes rythmiques des femmes en noir, le paysage désertique et poudreux. C’est un grand moment dramatique du film et du cinéma de ces années-ci.
Filmographie : Caramel
Pays : Liban France Année : 2011
Acteurs : Nadine Labaki (Amale) ; Claude Baz (Takla) Julien Farhat (Rabin) ; Samir Awad (Prêtre) ; Khalil Bou Khalil (Maire); Yvonne Maaloouf (Yvonne) ; Layla Hakim (Afaf) ; Antoinette Noufaily (Saydeh) ; Petra Saghbini (Rita) ; Kevin Abboud (Nassim) ; Mostafa Al Sakka (Hammoudi) Dir. Photo : Christophe Offenstein
Résumé : Pour son deuxième long métrage, Nadine Labaki regarde toujours le Liban avec les yeux d’une femme. Le sujet est grave en soi puisqu’il touche à l’intolérance religieuse. Elle choisi le point de vue des femmes, qui plus sensibles et moins empêtrées que les hommes par la fierté et le sens de la vengeance, en ont assez d’enterrer des morts pour presque rien au cimetière. Nadine Labaki a généralisé le sujet en ne nommant pas le pays et en situant l'action dans un petit village retiré du monde qui a choisi cette situation pour échapper aux radicalismes et politiques. Ce village est relié au monde par un étroit chemin à travers un pont détruit par lequel deux ados portent les produits à vendre et reviennent avec les commandes des villageois, les journaux etc. Le village vit dans la paix depuis plusieurs années à l’écart des "contaminations" de la ville. Cependant le village est entouré de champs de mines vestiges de la guerre passée. Le curé copte et l’iman s’entendent bien et veillent sur leurs ouailles, les femmes aussi mais d’une autre façon. Malgré tout le film est léger et l’humour bien présent. Les notions humaines abordées : la haine, la religiosité, les traditions, les valeurs sont gentiment raillées pour inciter à les replacer à un autre niveau en les surmontant. la scène d'ouverture du film est grandiose, très bien mise en valeur par la musique ou les gestes rythmiques des femmes en noir, le paysage désertique et poudreux. C’est un grand moment dramatique du film et du cinéma de ces années-ci.
Filmographie : Caramel
Avis : Sous forme d’une comédie, la réalisatrice aborde le problème des relations entre communautés religieuses, soumises aux aléas des misères quotidiennes. Seront-ils assez sages pour renoncer aux tentations des provocations ?
Note : 8/10 rédigé par Jacquie
Note : 8/10 rédigé par Jacquie
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