Réalisateur : Aurel, dessinateur de presse, il travaille pour le quotidien Le Monde, les hebdomadaires Marianne et Politis. Le film est réalisé en collaboration avec Florence Corre. Le scénario est de Jean Louis Milesi.
Pays : France, Espagne, Belgique Année : 2020
Acteurs : Sergi López (Josep Bartolí) ; Sílvia Pérez Cruz (Frida Kahlo) ; David Marsais (Valentin) ; Valérie Lemercier (la mère de Valentin) Musique : Sílvia Pérez Cruz
Ce film a l’avantage de lever le voile obturant ces événements ayant marqué non seulement les espagnols mais aussi de nombreuses familles françaises d’immigrants dans des villes comme Toulouse, Perpignan, c’est la vie de leurs parents et grands-parents dont il s’agit.
Le film en lui-même est beau, il mêle des paysages aquarellés de la région de Rivesaltes à des dessins incisifs qui racontent, qui illustrent et des dessins de Bortoli montrant les hommes et les femmes du camp. Ce camp ironiquement est situé à côté d’un lieu de vacances en Occitanie. Je l’ai recherché pendant des années… curieusement quand je posais la question, venant de lire le roman autobiographique d’Arthur Koestler (La lie de la terre), personne n’avais entendu parler d’un camp de concentration d’étrangers en Pyrénées Orientales. Et pourtant, il n’avait pas bougé c’était juste un terrain militaire banal en dehors de la ville de Rivesaltes
Avis : Film à voir pour se souvenir que le nazisme n’a pas sévi qu’en France et en Allemagne, il avait expérimenté sa guerre avant grâce à Franco. La solidarité entre peuples s’était manifestée aussi au risque de la répression des hommes de droite. Toute ressemblance n’est pas fortuite, devant l’injustice et le malheur il y a toujours des justes qui se lèvent.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie
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