Macarena Garcia |
Réalisateur : Pablo Berger scénariste, réalisateur et producteur espagnol. Il est né en 1963.
Pays : Espagne France Année : 2012
Acteurs : Maribel Verdú (Encarna la belle-mère) Macarena García (Carmen / Blancanieves adulte) Daniel Giménez Cacho (Antonio Villalta le père) Ángela Molina (Doña Concha la grand-mère)
Dir. Photo : Kiko de la Rica
Résumé : Scénario inspiré du conte pour enfants Blanche-Neige, mais considérablement passé à la moulinette de l’art de la tauromachie. Machie, Macho ; il en est question. Pour faire simple je suis opposée à la mise à mort en tant que spectacle… Je ne voulais donc pas voir un film tourné dans une arène ; l’occasion a été un DVD prêté et des éloges, je me suis donc mise devant mon écran avec appréhension. J’ai été séduite immédiatement par la grandiose photographie des visages, et le spectacle « sol y sombra » de Kiko de la Rica. Si certains parlent ici et là de l’influence de Buñuel, je pense plutôt à Ingmar Bergman dans l’effort de capter les sentiments dans un regard, un visage. La musique très présente est également un des charmes du film (Alfonso Vilallonga).
En fait il ne s’agit pas du tout d’un conte pour enfant, car certaines références au conte s’y trouvent, mais ce n’est pas l’histoire d’une fille qui grandit et qui traverse les phases œdipiennes de la pré adolescence, puis celles de l’apprentissage de vie sexuée, bref je bafouille dans un jargon qui n’est pas le mien, relisez donc Bruno Bettelheim. Un enfant ne peut pas se retrouver dans cette histoire du Noir contre le Blanc et de la constante mise à mort. La noirceur générale du personnage de la Belle mère, cupide, violente, sexuellement déviante n’en fait plus une rivale pour la jeune enfant, mais simplement un monstre. C’est donc plus un conte pour adultes, qui traite de la recherche de ses parents pour pouvoir trouver sa place dans la société et échapper à sa famille. Mais ici dès qu’elle accède à son but elle signe sa mort, elle était à l’aube de trouver sa place de femme… la pomme sexuelle a encore sévi. C’est bien la culture espagnole que nous retrouvons dans cette version du conte, et pourquoi pas. Un article Pour
Filmographie : Torremolinos 73
Pays : Espagne France Année : 2012
Acteurs : Maribel Verdú (Encarna la belle-mère) Macarena García (Carmen / Blancanieves adulte) Daniel Giménez Cacho (Antonio Villalta le père) Ángela Molina (Doña Concha la grand-mère)
Dir. Photo : Kiko de la Rica
Résumé : Scénario inspiré du conte pour enfants Blanche-Neige, mais considérablement passé à la moulinette de l’art de la tauromachie. Machie, Macho ; il en est question. Pour faire simple je suis opposée à la mise à mort en tant que spectacle… Je ne voulais donc pas voir un film tourné dans une arène ; l’occasion a été un DVD prêté et des éloges, je me suis donc mise devant mon écran avec appréhension. J’ai été séduite immédiatement par la grandiose photographie des visages, et le spectacle « sol y sombra » de Kiko de la Rica. Si certains parlent ici et là de l’influence de Buñuel, je pense plutôt à Ingmar Bergman dans l’effort de capter les sentiments dans un regard, un visage. La musique très présente est également un des charmes du film (Alfonso Vilallonga).
En fait il ne s’agit pas du tout d’un conte pour enfant, car certaines références au conte s’y trouvent, mais ce n’est pas l’histoire d’une fille qui grandit et qui traverse les phases œdipiennes de la pré adolescence, puis celles de l’apprentissage de vie sexuée, bref je bafouille dans un jargon qui n’est pas le mien, relisez donc Bruno Bettelheim. Un enfant ne peut pas se retrouver dans cette histoire du Noir contre le Blanc et de la constante mise à mort. La noirceur générale du personnage de la Belle mère, cupide, violente, sexuellement déviante n’en fait plus une rivale pour la jeune enfant, mais simplement un monstre. C’est donc plus un conte pour adultes, qui traite de la recherche de ses parents pour pouvoir trouver sa place dans la société et échapper à sa famille. Mais ici dès qu’elle accède à son but elle signe sa mort, elle était à l’aube de trouver sa place de femme… la pomme sexuelle a encore sévi. C’est bien la culture espagnole que nous retrouvons dans cette version du conte, et pourquoi pas. Un article Pour
Filmographie : Torremolinos 73
Avis : Je ne suis pas emballée par cette version de Blanche Neige dans l’Espagne franquiste, mais l’effort d’originalité, la beauté des plans rachètent le côté passé et artificiel du noir et blanc muet et … l’apologie du torero.
Note : 5/10 Rédigé par Jacquie
Note : 5/10 Rédigé par Jacquie
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