Anne Consigny, Hippolyte Girardot, et Catherine Deneuve |
Césars : Jean-Paul Roussillon meilleur second rôle.
Réalisateur : Arnaud Dépleschin : né en 1960. Intègre l’IDHEC après la fac. Commence son premier long métrage, Sentinelle, avec Pascale Ferran, Emmanuel Salinger et Noémie Lvovsky. Rois et Reines est sans doute le film qui l’a fait reconnaitre dans le public comme un pro du cinéma d’auteur. Cet attrait du public sera retrouvé pour son film suivant Un conte de Noël.
Pays : France Année : 2008
Acteurs : Catherine Deneuve (Junon) ; Jean-Paul Roussillon (Abel) ; Mathieu Amalric (Henri) ; Anne Consigny (Elisabeth) ; Emmanuelle Devos (Sonia) ; Melvil Poupaud (Yvan) ; Chiara Mastroianni (Sylvia) ; Hippolyte Girardot (le mari d’Elisabeth) Dir. Photo : Eric Gautier
Résumé : L’essentiel de l’intrigue se passe dans la maison familiale à Roubaix, qui est une belle maison bourgeoise de la grande époque industrielle du Nord. Cette maison restée en l’état après le départ des enfants recèle des portes et fenêtres garnies de vitraux, des niveaux, des chambres aux papiers désuets, des jouets, des placards pleins de photos, et une ambiance qui n’est pas toujours sereine. La famille a vécu le drame d’un enfant mort à 6 ans d’une leucémie pour lequel aucun des frères et sœurs ne pouvait fournir une greffe compatible. Chacun a vécu cela différemment et Elizabeth en particulier cherche à culpabiliser son frère Henri qu’elle déteste au point d’avoir réussi à l’éloigner de ses parents. Chacun vit sa vie de son côté, avec tous un grain de folie ou d’originalité marquée. Une nouvelle fois, la maladie choisit la famille; Junon sexagénaire file une maladie du sang qui nécessite une greffe de moelle et chacun et prié de faire le test de compatibilité à l’hôpital. Paul le fils d’Elizabeth est compatible, mais malheureusement il est fragile et vient d’être hospitalisé en psychiatrie. A l’occasion de Noël, il est décidé de réunir toute la famille, certains insistent pour que tous soient présents autour de Junon et Abel. La réunion de tout ces handicapés de l’amour familial ne va pas sans bagarres, répliques vachardes ou revanchardes… les petits mic macs du passé ressortent aussi à la faveur du hasard ou d’un témoin. La mère, femme froide, reste très extérieure aux rixes des uns et des autres aussi bien qu’à sa maladie. Heureusement Abel, le père, tient les fils familiaux et aime tous ses enfants, ne se plaignant pas des frasques en particulier d’Henri, alcoolique mal aimé qui frise l’asile à tout moment. D’ailleurs aucun n’est vraiment… normal : Elizabeth est en thérapie, Yvan a été soigné pour « fou » à l’adolescence, et le neveu Simon picole et se shoote comme les autres …
Le film est le bilan un grand règlement de compte familial… L'amour entre les frères et une volonté d’entre-aide familiale qui est bien présente, mais la mère a peu la fibre maternelle, c’est Abel qui joue ce rôle ainsi que celui de la sagesse et de la culture. Le réalisateur cible donc les relations dans la fratrie et les relations parents-enfants, il semblerait que tout n’ait pas été facile pour lui dans son enfance ! et que comme un patient en thérapie, il écrive ce qui lui pèse…Mais difficile de s’y retrouver dans les écheveaux des aventures des membres de la famille, Seuls les personnages des parents sont clairs, les enfants sont plutôt des agités dont on se demande s’ils ont vraiment fini leur adolescence.
Filmographie : Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Esther Kahn, Rois et Reine ; Un conte de Noël; Jimmy P psychothérapie d'un indien des plaines;
Pays : France Année : 2008
Acteurs : Catherine Deneuve (Junon) ; Jean-Paul Roussillon (Abel) ; Mathieu Amalric (Henri) ; Anne Consigny (Elisabeth) ; Emmanuelle Devos (Sonia) ; Melvil Poupaud (Yvan) ; Chiara Mastroianni (Sylvia) ; Hippolyte Girardot (le mari d’Elisabeth) Dir. Photo : Eric Gautier
Résumé : L’essentiel de l’intrigue se passe dans la maison familiale à Roubaix, qui est une belle maison bourgeoise de la grande époque industrielle du Nord. Cette maison restée en l’état après le départ des enfants recèle des portes et fenêtres garnies de vitraux, des niveaux, des chambres aux papiers désuets, des jouets, des placards pleins de photos, et une ambiance qui n’est pas toujours sereine. La famille a vécu le drame d’un enfant mort à 6 ans d’une leucémie pour lequel aucun des frères et sœurs ne pouvait fournir une greffe compatible. Chacun a vécu cela différemment et Elizabeth en particulier cherche à culpabiliser son frère Henri qu’elle déteste au point d’avoir réussi à l’éloigner de ses parents. Chacun vit sa vie de son côté, avec tous un grain de folie ou d’originalité marquée. Une nouvelle fois, la maladie choisit la famille; Junon sexagénaire file une maladie du sang qui nécessite une greffe de moelle et chacun et prié de faire le test de compatibilité à l’hôpital. Paul le fils d’Elizabeth est compatible, mais malheureusement il est fragile et vient d’être hospitalisé en psychiatrie. A l’occasion de Noël, il est décidé de réunir toute la famille, certains insistent pour que tous soient présents autour de Junon et Abel. La réunion de tout ces handicapés de l’amour familial ne va pas sans bagarres, répliques vachardes ou revanchardes… les petits mic macs du passé ressortent aussi à la faveur du hasard ou d’un témoin. La mère, femme froide, reste très extérieure aux rixes des uns et des autres aussi bien qu’à sa maladie. Heureusement Abel, le père, tient les fils familiaux et aime tous ses enfants, ne se plaignant pas des frasques en particulier d’Henri, alcoolique mal aimé qui frise l’asile à tout moment. D’ailleurs aucun n’est vraiment… normal : Elizabeth est en thérapie, Yvan a été soigné pour « fou » à l’adolescence, et le neveu Simon picole et se shoote comme les autres …
Le film est le bilan un grand règlement de compte familial… L'amour entre les frères et une volonté d’entre-aide familiale qui est bien présente, mais la mère a peu la fibre maternelle, c’est Abel qui joue ce rôle ainsi que celui de la sagesse et de la culture. Le réalisateur cible donc les relations dans la fratrie et les relations parents-enfants, il semblerait que tout n’ait pas été facile pour lui dans son enfance ! et que comme un patient en thérapie, il écrive ce qui lui pèse…Mais difficile de s’y retrouver dans les écheveaux des aventures des membres de la famille, Seuls les personnages des parents sont clairs, les enfants sont plutôt des agités dont on se demande s’ils ont vraiment fini leur adolescence.
Filmographie : Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Esther Kahn, Rois et Reine ; Un conte de Noël; Jimmy P psychothérapie d'un indien des plaines;
Avis : Film un peu brouillon, totalement imprévisible comme le héro… on ne s’ennuie pas, les petites phrases fusent dans une atmosphère sous les auspices traditionnels de Noël avec feu d’artifice…. Les images sont puissantes, les couleurs chaudes adaptées à cette ambiance et à ce drame, le côté maison ancienne, pain d'épices apaise tout en liant les personnages dans leurs options passées.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie