jeudi 13 décembre 2018

Entre deux rives

Un pêcheur en perdition
Réalisateur : Kim Ki-duk, né en 1960 ; réalisateur, producteur, scénariste. 5 ans dans la marine, 2ans dans un monastère… après un passage en France il est passionné de cinéma. Prix de scénario en Corée. L’île en 2000 est son premier grand succès. Il récolte de nombreux prix. Wikipdia
Pays : Corée du Sud Année : 2016
Acteurs : Ryoo Seung-bum (Nam Chul-woo, le pêcheur) ;Lee Won-geun (Oh Jin-woo, sa sécurité) ; Young-Min Kim (le méchant inspecteur)
Dir. Photo : Young-sam Jung
Résumé : Un pêcheur malchanceux tombe en panne de moteur dans un lac qui fait la démarcation entre les deux Corées. Il est capturé par les forces de l’ordre Sud Coréennes et interrogé sur les raison de son incursion sur le territoire. En fait il est détenu « provisoirement ». Les séances de questionnement sont dures à la hauteur de l’esprit tortueux de l’inspecteur. Suivent des tentatives de le faire rester dans le Sud, et une mise à l’épreuve hasardeuse dans Séoul. Enfin autorisé à retourner chez lui, après un coup de publicité TV, il doit subir d’autres types d’interrogatoires des autorités communistes…
« De chaque côté, le pauvre pêcheur subit le même cauchemar kafkaïen : il est considéré comme suspect quoi qu'il fasse, avant d'être instrumentalisé par la propagande. Un vrai héros de tragédie, que l'interprétation habitée de Ryoo Seung-bum rend très émouvant. » Samuel Douhaire
« Indubitablement, le cinéaste avait beaucoup à dire sur l’aliénation déshumanisante vers laquelle a mené l’antagonisme belliqueux entre les deux régimes coréens, pourtant la façon qu’il a de les mettre dos à dos pour dénoncer leur manque de considération envers un pauvre homme littéralement pris dans les mailles du filet, manque cruellement de subtilité. » Avoir à lire
Filmographie : L'Île, Adresse inconnue, The Coast Guard ; Printemps, été, automne, hiver… et printemps ; Samaria, Locataires, L'Arc ; Entre deux rives 
Avis : Film intéressant sur le plan des rivalités entre les deux Corées. Ryoo Seung-bum est excellent et fait oublier le manque de vitalité du scénario plombé par le côté Kafkaïen.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie


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