mardi 25 novembre 2014

Poulet aux prunes

Un amour romantique et naïf kitch à plaisirs

Réalisateurs : Marjane Satrapi née en Iran. Après avoir étudié au lycée français de Téhéran, elle poursuit ses études à Vienne avant de s’installer en France en 1994. En arrivant à Paris, elle rejoint l’Atelier des Vosges. Elle publie Persepolis, qu’elle mène à l’écran en animation.
et Vincent Paronnaud, alias Winshluss, né à La Rochelle, est une figure de la bande dessinée underground.
Pays :France Allm Belg. Année : 2011
Acteurs : Mathieu Amalric (Nasser Ali) ; Edouard Baer (Azraël) ; Maria de Medeiros (Faranguisse) ; Golshifeth Farahani ( Irâne)
Dir. Photo : Christophe Beaucarne
Résumé : Le scénario est l’adaptation de la BD de Marijane Satrapi qui raconte l’histoire d’un de ses grands oncles musicien. Les faits se passent à Téhéran, Nasser est violoniste et son violon est brisé, il cherche à en acheter un autre. Sa quête le mène d’échec en échec, les violons ne rendent pas bien sa musique… il est malheureux et dépressif ne trouvant pas à s’équilibrer dans son art, il se chipote avec sa femme constamment. Pour finir il décide de mourir d’ennui… et se couche en attendant la mort… mais entre temps il rêve, revoit sa vie et ainsi on comprend tout ce qui a amené son état dépressif. Avec beaucoup d’humour, les réalisateurs mettent en scène la petite enfance de Nasser, puis ses émois amoureux, la séparation, les problèmes de famille. Au milieu de tout cela le personnage de la grande faucheuse, ici Azraël, apparait toujours au mauvais moment et lui flanque la frousse. D’un point de vue cinématographique il y a beaucoup de flash backs, de changements de temps et de lieux, facilités par des traitements différents : tantôt le graphisme et l’animation d’un livre d’images, tantôt les scènes kitch et nouilles du romanesque sentimental à deux sous. Le tout est très distrayant, la philosophie bien que présente est très légère. On aborde en particulier avec humour les thèmes de l’amour idéalisé face aux contraintes familiales, la vie douloureuse de ceux qui ne sont pas comme les autres, ici le timide musicien.
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas vu beaucoup de critiques? voyez donc nos amis Elle et Lui sur leur blog aux mille et un films... on y parle de conte persan... d'humour délicat.
Presskit
Filmographie : Persépolis 
Avis : Film très aéré par les techniques mixtes et les récits fantastiques. Histoire à la Stéphan Zweig. Bon divertissement pour toute la famille. Attrait esthétique indéniable.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie




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